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Pour le dire en d’autres termes, connaître la recette exacte du Coca-Cola ne change rien au phénomène de l’obésité : la seule chose qui compte c’est de se doter de politiques de santé publique qui éduquent, régulent, contraignent et qui dépublicitarisent, qui démonétisent symboliquement ce qu’est et ce que représente le Coca-Cola.
De la même manière, connaître l’impact du pétrole sur le réchauffement climatique et la part qu’y jouent nos modes de transport et les industriels extractivistes ne changera rien à l’avenir de la planète si l’on n’a pas de politique publiques sur l’écologie capable de proposer des alternatives aux premiers mais aussi de contraindre les seconds, et là encore de dépublicitariser, de démonétiser tout cela.
Pour les algorithmes, y compris et a fortiori pour celui de TikTok, c’est exactement la même chose : connaître son mode exact de fonctionnement ne changera rien aux errances et aux effondrements affectifs, psychologiques, conatifs, informationnels qu’il alimente. Il nous faut des politiques publiques du numérique. Dont des politiques de santé publique numérique.
Et il faut davantage de postes de professeurs documentalistes dans les lycées et collèges, avec davantage d’heures de cours dédiées à la culture numérique. Et aussi il faut financer et multiplier les structures et opérateurs comme le CLEMI. Oui je l’ai déjà dit. Mais oui je le redis. Et le redirai sans cesse.
De la même manière, connaître l’impact du pétrole sur le réchauffement climatique et la part qu’y jouent nos modes de transport et les industriels extractivistes ne changera rien à l’avenir de la planète si l’on n’a pas de politique publiques sur l’écologie capable de proposer des alternatives aux premiers mais aussi de contraindre les seconds, et là encore de dépublicitariser, de démonétiser tout cela.
Pour les algorithmes, y compris et a fortiori pour celui de TikTok, c’est exactement la même chose : connaître son mode exact de fonctionnement ne changera rien aux errances et aux effondrements affectifs, psychologiques, conatifs, informationnels qu’il alimente. Il nous faut des politiques publiques du numérique. Dont des politiques de santé publique numérique.
Et il faut davantage de postes de professeurs documentalistes dans les lycées et collèges, avec davantage d’heures de cours dédiées à la culture numérique. Et aussi il faut financer et multiplier les structures et opérateurs comme le CLEMI. Oui je l’ai déjà dit. Mais oui je le redis. Et le redirai sans cesse.
L’élevage repose sur l’interaction constante entre les éleveurs et leurs animaux. Or, la façon dont ces relations se font et évoluent dépend de nombreux facteurs : organisation du travail des éleveurs, manipulation des animaux, technologies utilisées mais aussi la perception de chacun (humains et animaux) de ces interactions. Bien que ces deux disciplines soient traditionnellement distinctes, allier éthologie et ergonomie permet de mieux comprendre la réalité des élevages. D’une part, l’ergonomie du travail s’intéresse aux conditions dans lesquelles les éleveurs interagissent avec leurs animaux. Elle étudie plus particulièrement la charge (physique, mentale et émotionnelle) de l’éleveur dans son activité. L’éthologie, quant à elle, étudie le comportement des animaux et la manière dont ils interagissent avec leur environnement.
panorama de ressources
panorama des IA pour la recherche d'articles scientifiques
outil IA pour recherche articles scientifiques
Ensemble de ressources repéré par l'ENSSIB
Les enseignant.es de CM1 et de CM2 peuvent vite se procurer ce guide très complet sur le développement durable. Avec plus d’une centaine d’activités clés en main (matériel, durée, déroulé, trace écrite et schémas) développées dans ce pavé de 400 pages, de nombreuses idées originales trouveront leur place au sein des classes. Dispersion des graines, créer un paysage sonore ou découvrir les engrais verts, le guide extrêmement riche permettra aux professeur.es de se renouveler dans leur pratique pédagogique.
Les innovations techniques ou organisationnelles visant à renforcer des systèmes alimentaires durables foisonnent. Mais quel est leur impact ? Quels paradigmes défendent-elles ? Quels acteurs se mobilisent et s’organisent pour quelles actions concrètes ? Autant de sujets débattus lors de cette journée.
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En conclusion de l’ouvrage, l’auteure identifie deux courants s’opposant à ces « titans » de l’agriculture industrielle : l’agro-écologie et le mouvement néo-brandésien (s’inspirant de Louis Brandeis, 1856-1941), qui promeut des politiques de concurrence fortes et la lutte contre les oligopoles.
Voir :
L'ANSES publie 4 avis sur les régimes végétariens, les aliments ultratransformés et la consommation de soja
La Stratégie Nationale Alimentation Nutrition Climat (SNANC) inscrite dans la loi climat et résilience a été mise en consultation par le gouvernement.
17% de la surface agricole utile française : c'est l'empreinte sol des produits alimentaires importés
ALTAA met à disposition des territoires une boîte à outils pour les aider à faire évoluer les environnements alimentaires
Baromètre des projets alimentaires territoriaux (PAT)
Prospective : quelle évolution des régimes alimentaires des ménages pour s'inscrire dans une démarche de transition ?
L'ANSES publie 4 avis sur les régimes végétariens, les aliments ultratransformés et la consommation de soja
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Prospective : quelle évolution des régimes alimentaires des ménages pour s'inscrire dans une démarche de transition ?
Un article, publié en février 2025 dans la revue Inrae Productions animales, s’intéresse à l’influence de la gestion pastorale sur la biodiversité des espaces de montagne. Il rappelle d’abord que les pâturages alpins abritent une riche biodiversité : en Suisse par exemple, ils hébergent 13,1 % de la flore du pays alors qu’ils ne représentent que 2,3 % de la surface en herbe. Après avoir décrit les mécanismes par lesquels le pâturage favorise la biodiversité (défoliation sélective, piétinement, redistribution des nutriments et des graines, etc.), les chercheurs montrent que cette contribution est aujourd’hui remise en question par l’évolution des pratiques agricoles. Pour y remédier, ils suggèrent de revoir l’attribution des soutiens directs dans ces zones, de proposer aux éleveurs des contrats de gestion pastorale, et enfin de mobiliser les outils technologiques en faveur d’une gestion des herbages plus favorable au maintien de la biodiversité.
En mars 2025, le Bureau T, filiale du groupe Caisse des dépôts, a réalisé une étude prospective comportant trois scénarios d’évolution du secteur agricole français à l’horizon 2050, et ce pour 24 filières végétales. D’après le scénario tendanciel, 35 à 40 % de la valeur ajoutée du secteur seraient menacés à l’horizon 2050, en particulier en raison des impacts du changement climatique. Les deux autres scénarios sont fondés sur un renforcement de la compétitivité économique d’une part, et sur une forte planification du secteur agricole pour préserver les écosystèmes d’autre part
La revue Après-demain consacre un dossier aux questions agricoles. Destiné au grand public, ce numéro comporte notamment une contribution de B. Hervieu (sociologue) sur les grandes tendances de l’agriculture française : diminution rapide du nombre d’exploitations et agrandissement, augmentation du salariat et de la sous-traitance, crise du modèle de l’exploitation familiale, progression de systèmes productifs plus capitalistiques, etc. Il décrit la situation délicate d’un groupe agricole devenu minoritaire dans les campagnes françaises après le « retournement de l’exode rural ». Parmi les autres articles, celui de l’économiste V. Chatellier, sur les revenus agricoles, relève que 42 % des exploitations auraient un revenu négatif en l’absence de subventions de la politique agricole commune. Enfin, signalons le « plaidoyer pour un monde sans engrais azotés de synthèse » de G. Billen, J. Garnier et J. Le Noë. Pour eux, la fertilisation en agriculture ne passe pas forcément par les engrais industriels (figure). Ils plaident pour une réorientation de la production dans les pays développés vers l’agroécologie, sur le modèle de « l’autre moitié du monde ».
En mars 2025, les éditions Quæ ont publié cet ouvrage qui synthétise les connaissances scientifiques sur l’agriculture et le changement climatique, et présente les leviers d’adaptation et d’atténuation existant.