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"L’éthique des vertus met l’accent sur les représentations et les affects qui poussent les personnes à agir, au lieu de se focaliser sur les normes et de se borner à énoncer des interdictions et des obligations. Elle aide ainsi à combler l’écart entre la théorie et la pratique qui est particulièrement dramatique à un moment où les individus comme les États reconnaissent la réalité du changement climatique mais ne parviennent pas à réorienter les modes de production ni à reconvertir l’économie. Quel processus de transformation de soi permet d’avoir du plaisir à consommer autrement et d’acquérir les traits moraux indispensables à la transition écologique ? Celle-ci reposant autant sur le volontarisme politique que sur la capacité des citoyens à modifier leurs styles de vie, il importe aussi de se demander comment articuler le plan individuel et le plan collectif. Enfin, faut-il penser que l’éthique a une dimension universaliste ou souscrire à une approche plus particulariste et contextualisée de la morale ? Telles sont les questions qui réunissent dans ce volume des chercheurs issus de disciplines différentes."
Une histoire environnementale des idées politiques
P. Charbonnier souligne d’emblée qu’il n’entend pas ici livrer une histoire intellectuelle de la protection de la nature ou des mouvements de protection – pas plus qu’il ne s’agit d’une étude des multiples impacts de l’industrialisation sur les écosystèmes et les sociétés – mais une histoire environnementale des idées. Autrement dit, il s’agit pour lui de démontrer que la question de la nature et des relations des groupes humains à celle-ci a été cruciale dans la pensée politique européenne depuis plus de quatre siècles.
P. Charbonnier souligne d’emblée qu’il n’entend pas ici livrer une histoire intellectuelle de la protection de la nature ou des mouvements de protection – pas plus qu’il ne s’agit d’une étude des multiples impacts de l’industrialisation sur les écosystèmes et les sociétés – mais une histoire environnementale des idées. Autrement dit, il s’agit pour lui de démontrer que la question de la nature et des relations des groupes humains à celle-ci a été cruciale dans la pensée politique européenne depuis plus de quatre siècles.
"L’AFAE (Association française des acteurs de l’éducation) consacre le dernier dossier 2020 de sa revue à la question « Qu’est-ce qu’enseigner aujourd’hui ? »
Les vingt-quatre contributions qui le constituent – rédigées pour certaines avant le confinement – ne prennent que partiellement en compte la situation particulière liée à la pandémie. D’où l’annonce par la rédaction d’un numéro 169 qui proposera plus spécifiquement un regard sur les conséquences de la crise sanitaire sur l’école.
Ce dossier s’organise en quatre parties qui abordent successivement : une identité professionnelle en construction (1), des objectifs et valeurs (2), la diversité des pratiques (3), un métier de mise en relation (4)."
Les vingt-quatre contributions qui le constituent – rédigées pour certaines avant le confinement – ne prennent que partiellement en compte la situation particulière liée à la pandémie. D’où l’annonce par la rédaction d’un numéro 169 qui proposera plus spécifiquement un regard sur les conséquences de la crise sanitaire sur l’école.
Ce dossier s’organise en quatre parties qui abordent successivement : une identité professionnelle en construction (1), des objectifs et valeurs (2), la diversité des pratiques (3), un métier de mise en relation (4)."
"C’est ce parcours que nous retrouvons dans son dernier ouvrage. Son regard philosophique sur l’évaluation dépasse ici le cadre de l’école, tout en renvoyant en miroir les pratiques évaluatives scolaires à celles de la société. Mais son intention n’est pas de dénoncer, elle est de démontrer avec rigueur, précision et pédagogie en quoi son modèle d’évaluation humaniste est efficace et légitime."
"Étudier le vivant par le son, la bioacoustique, est une science relativement récente. Nicolas Mathevon s’y adonne et l’enseigne à l’université de Saint-Étienne. A lire son livre où l’on sent son plaisir du récit, de la transmission et surtout de son métier, on se dit qu’on aimerait bien être son élève. Ses recherches l’ont mené sur tous les continents alors on chemine avec lui à travers le monde dans les biotopes les plus divers à la rencontre d’oiseaux, de reptiles, de mammifères…"
"Force est de constater, que Homo Sapiens, malgré son extraordinaire intelligence, est une catastrophe du point de vue moral, « un espèce ratée » affirme même Georges Chapouthier. Il faut dire que l’homme peut se révéler un monstre cruel et sanguinaire non seulement avec les animaux mais aussi avec ses congénères comme en témoigne des Hitler ou Pol Pot. Le neurobiologiste qui a beaucoup travaillé sur la mémoire et l’anxiété, constate une dissymétrie des fonctions hémisphériques au profit de l’hémisphère gauche qui contrôle le langage et les mathématiques, donc une forme de pensée plutôt analytique ou abstraite mise en avant dans l’éducation des enfants actuelle."
"Comment voit une pieuvre ? Comment parle un éléphant ? Les dinosaures avaient-ils du nez ? L’humain est-il sensible aux phéromones ? Aussi passionnant que foisonnant, ce livre nous plonge dans les univers sensoriels déroutants des êtres vivants les plus divers, et répond à toutes ces questions"
"L’école est un lieu d’émergence, d’actualisation, et de transition d’émotions relevant à la fois de souffrances et de trajectoires créatives. En interrogeant, sous divers éclairages disciplinaires (psychologie clinique, psychanalyse, neurosciences, philosophie, sciences de l’éducation et musicologie), la part intime de l’investissement scolaire par les enfants, les professionnels, ainsi que les familles, cet ouvrage aborde les différentes façons dont les émotions individuelles et collectives affectent le rapport à l’école. Les sept contributions présentent l’expérience intime, culturelle et sociale de la scolarité comme fondatrice du développement psychique, de l’autonomie et du devenir citoyen de l’enfant, acteur non seulement de sa propre vie, mais aussi de l’école et de la société. Destiné aux professionnels et chercheurs de l’enfance et de l’adolescence, l’ouvrage tente de décloisonner les regards sur l’école et de situer les enfants et les adolescents au cœur de leur cheminement singulier : subjectif, scolaire et citoyen."
"Chaque société, constate ce dernier, est en quête de spiritualité, c’est-à-dire d’un récit qui renseigne sur sa relation à l’environnement, au monde qui l’entoure."
Écologie des territoires, sous la direction de Thierry Paquot. Coll. La Fabrique des territoires.
Écologie des territoires, sous la direction de Thierry Paquot. Coll. La Fabrique des territoires.
"L'ouvrage propose un socle de connaissances et de compétences, thématique par thématique. Il expose dans un langage clair et accessible les processus impliqués dans le réchauffement climatique et la dégradation du vivant, mais aussi les responsabilités des différents acteurs, le creusement des inégalités environnementales ou encore les mécanismes financiers qui en sont l'une des causes. Au-delà de la simple description des faits, il identifie des leviers d'action individuels et collectifs : réorganisation sociale du travail, mesures économiques, transformation des modes de vie et des façons de produire (agroécologie, communs, technologies bas carbone, etc.)..."
"Elles ont des valeurs différentes de celles du pouvoir politique actuel. Mais ce qui est curieux c'est qu'elles remplissent mieux les impératifs du pouvoir politique : lutter contre l'échec scolaire, réduire les inégalités scolaires, tout ce que le discours officiel affiche mais qui n'est pas réellement réalisé. Elles visent à construire un citoyen critique, respectueux des autres et de l'environnement, ce qui est là aussi dit dans les discours mais pas mis en pratique. Elles visent le respect des élèves, des familles et des enseignants qui ne sont pas considérés comme des exécutants mais comme des concepteurs. C'est une Ecole de la confiance, où celle-ci existerait vraiment et qui serait en cohérence avec les discours du ministre actuel alors que les pratiques politiques actuelles sont en contradiction avec les discours.
Un bon exemple est la coopération. C'est un moyen de construire une société où chacun n'est pas en lutte avec les autres et où la réussite est au service de tous. Dans l'école traditionnelle il faut qu'il y en ait qui réussissent pour que les autres échouent. La démocratie n'y est pas un discours lointain mais quelque chose qu'on essaye de faire vivre dans l'établissement avec des conseils et des règles élaborées par tous, expérimentées et publiques."
Un bon exemple est la coopération. C'est un moyen de construire une société où chacun n'est pas en lutte avec les autres et où la réussite est au service de tous. Dans l'école traditionnelle il faut qu'il y en ait qui réussissent pour que les autres échouent. La démocratie n'y est pas un discours lointain mais quelque chose qu'on essaye de faire vivre dans l'établissement avec des conseils et des règles élaborées par tous, expérimentées et publiques."
"Le problème, comme le remarque JM de Ketele, c'est que la situation réelle des classes n'est pas celle des laboratoires et qu'on n'y isole pas tel ou tel facteurs. Les situations sont complexes avec des interactions entre les facteurs. D'où l'intéret de passer d'une recherche sur l'éducation à une recherche pour l'éducation, pour reprendre la formule de JM de Ketele. Les travaux de Bryk ont montré l'urgence d'avoir une recherche qui associe les acteurs de terrain et qui étudie la transition entre la recherche pure et le terrain. JM de Ketele aimerait aussi voir se développer une recherche sur les valeurs de l'éducation."