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"Vivre avec le trouble, c’est entrer dans un monde étrange — le nôtre — où le temps, sorti de ses gonds, se retrouve ballotté dans un tourbillon de rencontres multispécifiques, d’appropriations violentes, de créations collectives sur fond de désastres climatiques. Un monde où les pensées émanent de symbiotes à corps multiples, visqueux et tentaculaires. Où la Terre est animée de forces aussi puissantes que terrifiantes. Où l’Humain, décomposé en humus, composte avec les autres espèces.
Résolument impures, les histoires que raconte Donna Haraway mélangent les règnes, les époques, les registres, les matières et les disciplines — mais elles se situent toujours quelque part. Ce sont des histoires aventureuses, aussi denses de collaborations que de conflits, de terreurs que de possibles réjouissants. Ce sont des histoires de récupérations partielles, pour bien vivre et bien mourir sur une Terre abîmée."
Résolument impures, les histoires que raconte Donna Haraway mélangent les règnes, les époques, les registres, les matières et les disciplines — mais elles se situent toujours quelque part. Ce sont des histoires aventureuses, aussi denses de collaborations que de conflits, de terreurs que de possibles réjouissants. Ce sont des histoires de récupérations partielles, pour bien vivre et bien mourir sur une Terre abîmée."
"Cet ouvrage montre que oui, le numérique suit une trajectoire écologique et énergétique inquiétante : c’est le secteur dont l’empreinte environnementale croît le plus vite. Oui, le numérique s’est « imposé ». Mais quand, comment, pourquoi, par qui ? Le lecteur trouvera des réponses dans ce travail fouillé de philosophie sociale, qui poursuit plusieurs buts distincts : définir le numérique, qui s’avère dépendre plus de la logistique que de Gutenberg ; montrer comment nous sommes devenus dépendants du numérique, en explorant les rapports du Credoc, de Xerfi ou de l’Arcep ; détailler les enjeux écologiques du numérique, au sein d’un cadre théorique dérivé de James C. Scott, autour du concept de « schème étatique » ; analyser le positionnement de divers acteurs dans ce qui fait l’historicité contemporaine ; théoriser ce que sont les modes de vie et comment ils évoluent, avec une thèse forte : c’est « l’effet de réseau » qui caractérise l’historicité humaine, un enjeu mésosociologique qui braque le projecteur sur les architectures de choix, à rebours des débats qui opposent les petits gestes et la révolution."
"Ces expériences participatives, faites de débats conflictuels, d’échanges et de construction de savoirs, d’émotions et de délibérations, constituent pour ceux qui y prennent part – citoyens, acteurs associatifs, élus, professionnels des politiques publiques... – de véritables espaces d’apprentissages. En analysant le point de vue de tous les acteurs, cet ouvrage identifie à la fois ce qu’ils apprennent, et comment ils apprennent. L’enquête ethnographique et le recours aux sciences de l’éducation font l’originalité de ce livre qui propose de décrire et d’analyser finement des expériences d’apprentissages politiques."
"C’est notamment en s’intéressant à des territoires peu touchés par le processus de métropolisation, des villes moyennes ou des espaces ruraux, que cette question est abordée dans l’ouvrage, autour de l’hypothèse que l’idée de transition y a rapidement été appropriée par certains acteurs. Se croisent dans ces territoires des dynamiques descendantes dans le cadre de politiques publiques en faveur de la transition impulsées au niveau national, mais également des dynamiques spontanées issues par exemple d’initiatives de la société civile. Les trois parties de l’ouvrage illustrent différentes facettes de ce processus à travers le cas de filières productives, notamment le secteur agricole, le domaine de l’aménagement et celui des pratiques quotidiennes de consommation et de loisirs. "
"Depuis 50 ans, l’écologie est à l’ordre du jour des politiques publiques. Pour quels résultats ? Chacun aspire désormais, aussi bien à droite qu’à gauche, à « changer de modèle ». Mais les meilleures intentions suffisent-elles ? Or, pour la première fois depuis Marx, un livre, Durer, propose une approche globale du système productif et décrit les outils nécessaires à sa transformation.
Il importe certes que notre développement soit durable et respecte les générations futures. Encore faut-il que les hommes soient en mesure de construire la durée à travers leurs modes mêmes de production !
Sous le couvert du temps, les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique s’en trouvent profondément transformés : pour durer, le capital devient le patrimoine, le travail se consacre à la maintenance, en même temps que la technique nous sert d’enveloppe protectrice. L’économie accède désormais à sa dimension morale et politique la plus haute et la plus digne, loin des idéologies dominantes de l’innovation, de la disruption et de la destruction créatrice."
Il importe certes que notre développement soit durable et respecte les générations futures. Encore faut-il que les hommes soient en mesure de construire la durée à travers leurs modes mêmes de production !
Sous le couvert du temps, les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique s’en trouvent profondément transformés : pour durer, le capital devient le patrimoine, le travail se consacre à la maintenance, en même temps que la technique nous sert d’enveloppe protectrice. L’économie accède désormais à sa dimension morale et politique la plus haute et la plus digne, loin des idéologies dominantes de l’innovation, de la disruption et de la destruction créatrice."
"Bertrand Valiorgue offre dans cet ouvrage un cadre d’analyse inédit qui permet de comprendre pourquoi la trajectoire que nous poursuivons à l’heure actuelle en matière d’agriculture ne peut en aucun cas convenir au contexte si particulier de l’Anthropocène. En s’appuyant sur les travaux issus de l’économie néo-institutionnelle et la théorie des biens communs, il offre des pistes de réflexion qui questionnent les fondements de l’agriculture. Il montre que si elle se fait régénératrice, l’agriculture compte parmi les solutions et non les problèmes de l’ère géologique de l’Anthropocène. Cette bifurcation de notre modèle agricole s’impose à toute la société française et sa nécessité devient chaque jour plus évidente."
"Son auteur Henri Lilen, grand prix du livre informatique, est un grand nom de la micro-informatique française. Il est connu pour de nombreux ouvrages, qu’ils soient très techniques ou au contraire de la vulgarisation pour le grand public. Ce bel ouvrage de l’éditeur Boeck Supérieur, reprend toute l’histoire moderne des défis les plus fous, de l’avènement du micro-ordinateur, à l’invention de l’électronique. Tu en apprendras autant sur le microprocesseur qui a bouleversé notre monde en 1971, que sur les nouveaux défis de l’intelligence artificielle de nos jours. Une immersion totale dans l’univers des nouvelles technologies"
"Le confinement et la généralisation du télétravail l’ont confirmé : nous sommes plus que jamais « en déficit de nature ». Une grande majorité de la population habite en ville et travaille dans des espaces clos, passant de longues heures devant des écrans. Pourtant, même si nous ne sommes pas « dans » la nature, nos besoins essentiels comme notre désir de verdure et de ciel bleu nous rappellent que nous « sommes » la nature ! Les recherches les plus récentes le prouvent, qui montrent que notre cerveau ne fonctionne jamais aussi bien que lorsque nous nous mettons au vert. De fait, nos représentations tendent à séparer l’humain de la nature : l’idéologie capitaliste a prospéré en faisant de l’exploitation du vivant un pilier fondateur. Questionner nos rapports au vivant, c’est donc aussi questionner notre rapport au système productiviste qui nous asservit aux écrans. Se déconnecter pour mieux se reconnecter ? Tel est le défi auquel nous invite Alix Cosquer : nous détacher de l’intelligence artificielle pour adhérer, tant individuellement que, surtout, collectivement, à des valeurs, à des objectifs, à des savoirs qui mettent le vivant au cœur de... notre vie."
"Écrit avant la crise sanitaire due à la pandémie causée par le SARS-Cov-2, cet ouvrage synthétise histoire d’ une éthique animale en occident dès le moyen âge dominé par la religion en faisant le lien chronologique tant en science et technique de la responsabilité anthropocentrique sur le vivant jusqu’à nos jours. Curieusement l’éthique animale s’est considérablement émancipée au cours de ces cinquante dernières années, comme l’écologie depuis plus d’un demi siècle, pour la protection de la biodiversité. Et le philosophe de s’interroger sur « les racines historiques de notre crise écologique » à l’image de l’historien Lynn T. White auteur de cette thèse cité dans ce livre, en se focalisant alors sur une relation harmonieuse entre la santé des humains et le respect de l’animal ?"
"Ce manifeste propose une réflexion sur l’avenir de notre planète. À l’heure où la « collapsologie » tente de s’inviter dans le monde universitaire, d’autres modes de pensée perpétuent l’absence de prise en compte des limites : limites physiques et historiques du corps humain, limites des ressources de la planète.
Ni promotrice du transhumanisme, ni annonciatrice d’une apocalypse écologique, l’histoire naturelle nous invite à nous éloigner d’un extrême optimisme autant que d’un extrême pessimisme. Au premier, elle rappelle l’historicité des êtres vivants et les limites qu’elle impose ; aux seconds elle invite à se pencher sur les échelles de temps et d’espace par lesquels elle comprend le vivant.
Crises et effondrement pour qui ou pour quoi ? À quelle échéance ? Corps augmenté, pour qui ? Limites, échelles de temps et d’espace, telles sont les notions permettant à l’histoire naturelle d’envisager notre avenir."
Ni promotrice du transhumanisme, ni annonciatrice d’une apocalypse écologique, l’histoire naturelle nous invite à nous éloigner d’un extrême optimisme autant que d’un extrême pessimisme. Au premier, elle rappelle l’historicité des êtres vivants et les limites qu’elle impose ; aux seconds elle invite à se pencher sur les échelles de temps et d’espace par lesquels elle comprend le vivant.
Crises et effondrement pour qui ou pour quoi ? À quelle échéance ? Corps augmenté, pour qui ? Limites, échelles de temps et d’espace, telles sont les notions permettant à l’histoire naturelle d’envisager notre avenir."
"D’emblée, il me semble en effet important de dire que ce livre servira avec certitude les desseins de ceux qui, en SIC, donneront un grand cours d’introduction au numérique en Licence ou plus largement sur les cultures numériques. Un livre qui entrera également dans les bibliographies de ceux qui veulent explorer le fonctionnement de cette industrie avec leurs étudiants. Du point de vue de la méthode employée, le livre est aussi un modèle du genre (explorer les relations entre la théorie et le terrain, les modalités de conduite d’enquêtes, etc.). Finalement, il pourra alimenter un grand nombre de recherches en SIC sur le numérique tant il aborde de nombreuses questions."
"Cet ouvrage collectif s’annonce comme un « carnet de recherche », pour accéder à une compréhension des enjeux provoqués par la fermeture de l’école due à la pandémie COVID-19. C’est la prescription de « continuité pédagogique » qui est mise à l’étude dans plusieurs contextes de formation."
"Dans son premier essai, Vers une école éco-logique (Le Bord de L’eau, février 2021), Daniel Curnier, enseignant et docteur en sciences de l’environnement de l’Université de Lausanne, dénonce une institution scolaire qu’il juge coupable d’entretenir un rapport au vivant marqué par l’anthropomorphisme et pose les jalons d’un nouveau modèle éducatif susceptible d’impulser un vrai changement de paradigme face à l’urgence climatique."
"Dans le « Petit manuel critique d’éducation aux médias », publié en mars 2021 aux Éditions du commun, le collectif La Friche, composé de quatre journalistes indépendants, et l’association Édumédias, réunissant des chercheurs en sciences de l’information et de la communication, proposent de la rapprocher de l’un de ses lieux fondateurs : l’éducation populaire.
Alternant entretiens, retours d’expériences et analyses plus théoriques, l’ouvrage propose une lecture critique de la société et de ses représentations médiatiques qui se dessine, pour repenser la fabrique même de l’information. En voici un extrait."
Alternant entretiens, retours d’expériences et analyses plus théoriques, l’ouvrage propose une lecture critique de la société et de ses représentations médiatiques qui se dessine, pour repenser la fabrique même de l’information. En voici un extrait."
"Ce livre rend compte d’un « besoin d’ensauvagement », présent dans les sociétés occidentales, de façon cyclique, depuis plus de deux siècles. La multiplication des robinsonnades après la publication de l'ouvrage de Defoe (1719), l’épisode de vie dans les bois de Thoreau à Walden (1845), et le mouvement de retour à la terre après mai 1968, constituent des jalons importants. Mais les auteurs (sociologues, CNRS) s'intéressent principalement à la période actuelle. Ils mobilisent des matériaux variés : enquêtes sur site (foires et salons, stages de développement personnel en milieu rural, formations à la cueillette de plantes sauvages en région parisienne), aperçus parfois rapides (livres à succès et analyse de contenu d’émissions de télé-réalité), et réflexions sur leurs propres pratiques (aménagement d’une grange en Ariège)."