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Pour penser une “Éducation à l’esprit critique”, il convient de se pencher sur le champ de
l’étude théorique de ce qu’on nomme en sciences de l’éducation les “éducations à”. On
retrouve les éducations à dans le champ scolaire à travers des types très divers
d'enseignement : “éducation aux médias” ; “éducation au développement durable” ;
“éducation à la citoyenneté” par exemple, mais aussi “éducation à la santé”, “éducation à la
responsabilité”, etc.
Dans le Dictionnaire critique des éducations à (Barthes, Lange et Tutiaux-Guillon, 2017),
ouvrage de synthèse regroupant de nombreux·ses expert·e·s sur les multiples “Éducations
à”, il n’est pas fait mention explicitement “d’éducation à l’esprit critique”. Néanmoins, de
nombreuses “éducations à” (notamment l’éducation à la biodiversité, à la capabilité et à la
citoyenneté) font fréquemment référence à la notion d’esprit critique, ou à la nécessité de
développer un “raisonnement critique”.
Au vu des définitions de l’esprit critique présentées dans la section précédente, il nous
semble pertinent de considérer spécifiquement une “éducation à l’esprit critique”. D’une part,
l’esprit critique, de façon analogue à “la santé” ou “la citoyenneté”, est une notion
transdisciplinaire, générale, nécessitant un appui sur des connaissances spécifiques. D’autre
part, l’esprit critique s’appuie aussi sur le développement de dispositions et de compétences
transverses, applicables dans le contexte de la vie quotidienne. Vouloir développer l’esprit
critique implique donc d’aborder ses différentes dimensions au sein d’une “éducation à
l’esprit critique”, nécessitant alors une vision plus globale.
l’étude théorique de ce qu’on nomme en sciences de l’éducation les “éducations à”. On
retrouve les éducations à dans le champ scolaire à travers des types très divers
d'enseignement : “éducation aux médias” ; “éducation au développement durable” ;
“éducation à la citoyenneté” par exemple, mais aussi “éducation à la santé”, “éducation à la
responsabilité”, etc.
Dans le Dictionnaire critique des éducations à (Barthes, Lange et Tutiaux-Guillon, 2017),
ouvrage de synthèse regroupant de nombreux·ses expert·e·s sur les multiples “Éducations
à”, il n’est pas fait mention explicitement “d’éducation à l’esprit critique”. Néanmoins, de
nombreuses “éducations à” (notamment l’éducation à la biodiversité, à la capabilité et à la
citoyenneté) font fréquemment référence à la notion d’esprit critique, ou à la nécessité de
développer un “raisonnement critique”.
Au vu des définitions de l’esprit critique présentées dans la section précédente, il nous
semble pertinent de considérer spécifiquement une “éducation à l’esprit critique”. D’une part,
l’esprit critique, de façon analogue à “la santé” ou “la citoyenneté”, est une notion
transdisciplinaire, générale, nécessitant un appui sur des connaissances spécifiques. D’autre
part, l’esprit critique s’appuie aussi sur le développement de dispositions et de compétences
transverses, applicables dans le contexte de la vie quotidienne. Vouloir développer l’esprit
critique implique donc d’aborder ses différentes dimensions au sein d’une “éducation à
l’esprit critique”, nécessitant alors une vision plus globale.
Il existe en France deux synthèses présentant deux approches de l’éducation à l’esprit critique. La Synthèse sur les recherches actuelles autour de l’éducation à l’esprit critique de l’association ÉPhiScience, dont la focale est davantage portée sur le processus argumentatif (une nouvelle version devrait être mise en ligne sous peu !) et le rapport Éduquer à l’esprit critique du groupe de travail 8 (GT8) du CSEN (Conseil scientifique de l’Éducation nationale), qui est davantage axé sur l’investigation.
la collection s’enrichit de deux nouveaux titres qui abordent avec justesse des sujets sensibles aux conséquences parfois délétères pour les plus jeunes : le porno et le harcèlement scolaire.
Le premier chapitre, « Apprendre », rappelle les grandes théories de l’apprentissage, du béhaviorisme au connexionnisme, et présente les sept pistes privilégiées par les auteurs : la recherche de sens, l’autoquestionnement, le statut de l’erreur, les métarègles, un autre rapport au temps, les fonctions exécutives, la métacognition et les feedbacks.
Contrairement à l’idée selon laquelle le chercheur peut « aller sur le terrain » ou « faire du terrain » en laissant croire que ledit terrain existe en tant que tel, les recherches en formation des adultes qui relèvent d’une approche par l’analyse de l’activité placent le chercheur en situation de faire l’expérience de la « rencontre avec » le terrain. S’immerger dans une situation ou se fondre parmi les acteurs sont en effet insuffisants. Le chercheur doit créer les conditions favorables à la coproduction de matériaux qui fondent la démarche de recherche, et parfois d’intervention. Les processus qui participent à « l’expérience du terrain » sont souvent peu explicités, trop rapidement argumentés, sous-exploités au regard de leur richesse ou des potentialités heuristiques qu’ils comportent. Ce dossier d’Éducation permanente contribue à explorer les dynamiques qui sous-tendent, autorisent et accompagnent la rencontre du chercheur avec son « terrain » d’étude.
Le nouveau numéro des Cahiers pédagogiques traite des racismes et de l’école. « La thématique est certes présente dans les programmes scolaires, mais l’analyse reste insuffisante et peu ajustée aux évolutions des savoirs issus de la recherche en sciences humaines et sociales, quand elle n’est pas tout simplement absente dans la plupart des apprentissages sur la question »
Les universités sont souvent accusées de négliger leur mission d’enseignement au profit de la course à l’excellence dans la recherche et, par conséquent, de mépriser la pédagogie. Mais l’université est-elle vraiment aussi centrée sur la recherche qu’on le prétend ? Est-elle si réfractaire au changement et à l’innovation pédagogique ? Cet ouvrage questionne ces présupposés et annonce un renouveau de la pratique enseignante à l’université. Les grands changements qui affectent autant les cursus universitaires que les manières d’enseigner sont analysés à partir des questions suivantes. Quels sont les facteurs externes qui poussent au changement ? Quelles sont les nouvelles directions pédagogiques préconisées ? Comment soutenir, voire encourager l’innovation et le changement ? Comment la recherche en éducation alimente-t-elle les nouvelles approches pédagogiques ?
En partenariat avec le CCCA-BTP et l'UNMFR, Éducation permanente
organise un colloque sous forme de quatre conférences-débats autour de l'alternance
en direct sur youtube.
organise un colloque sous forme de quatre conférences-débats autour de l'alternance
en direct sur youtube.
L’entretien d’explicitation pour favoriser la réflexivité des apprenants - Le Cnam - Living Lab Sofa
Living Lab Sofa : quelle est la plus-value de cette forme d’entretien ?
Isabelle : en tirant le fil, les étudiants en sont venus à se dire que la méthode utilisée pouvait aussi leur être utile dans le cadre de leur activité, qu’il pouvait y avoir un transfert dans la pratique professionnelle. En tant que futurs managers, ils seront amenés à travailler avec leurs équipes et à rencontrer des situations problématiques. Cette forme d’entretien peut faciliter leur expression. Les étudiants s’exprimant peu d’habitude se sont sentis plus à l’aise pour exprimer leur vécu. Et pour ma part, j’étais dans un rôle d’accompagnement très gratifiant, j’adore !
Isabelle : en tirant le fil, les étudiants en sont venus à se dire que la méthode utilisée pouvait aussi leur être utile dans le cadre de leur activité, qu’il pouvait y avoir un transfert dans la pratique professionnelle. En tant que futurs managers, ils seront amenés à travailler avec leurs équipes et à rencontrer des situations problématiques. Cette forme d’entretien peut faciliter leur expression. Les étudiants s’exprimant peu d’habitude se sont sentis plus à l’aise pour exprimer leur vécu. Et pour ma part, j’étais dans un rôle d’accompagnement très gratifiant, j’adore !
Au pays des Lumières, on a longtemps cru en l’éducation. Celle-ci passait par l’École, mais aussi par l’Éducation populaire et les loisirs, par la prévention dès la toute petite enfance, comme par le développement du débat citoyen et de la « formation tout au long de la vie ». Cette vision politique se nourrissait de la conviction que tous les humains étaient éducables et que l’on ne pouvait jamais désespérer de quiconque… Or tout cela ne semble plus à l’ordre du jour : un peu partout, on préfère la sélection, quand ce n’est pas la répression et l’exclusion. Cela relève d’une vision fondamentalement pessimiste et fataliste des humains et de la société. Ce n’est pas le « grand remplacement » mais le grand renoncement. Il est temps de redresser la barre et de faire de l’éducation une priorité absolue pour préparer notre avenir !
Une étude sur la façon dont l'école d'aujourd'hui doit se réinventer et sur la manière de mettre en oeuvre et d'accompagner au mieux ces changements.
L’école fait face à de multiples incertitudes. Ses repères traditionnels se sont estompés. Quelles missions poursuivre en priorité ? Quels sont les contenus dignes d’être enseignés, les valeurs à défendre, les compétences à développer ? Qu’est-on en droit d’attendre d’un élève, d’un enseignant ? Les réponses possibles se multiplient, mais plus aucune ne va de soi. L’accumulation sans précédent de données et de connaissances ne résorbe en rien l’indétermination qui règne.
Ce livre rend compte d’un programme de recherche visant à saisir les effets de cette complexité accrue sur l’école et l’éducation. Il décrit des phénomènes émergents : des projets éducatifs en rupture avec la forme scolaire, des contenus sans matières, des formes organisationnelles qui ne ressemblent plus à des écoles, des activités éducatives sans enseignants, des réformes sans gouvernement.
Le livre s’intéresse aussi à la manière dont les acteurs traditionnels du monde scolaire font face à ce monde incertain : comment enseignants et élèves reconstituent-ils des univers de sens au sein des établissements scolaires ? Comment arbitrent-ils entre les multiples référents possibles ?
La diversification des finalités éducatives, des normes et des valeurs nourrit une dynamique de fragmentation du système éducatif qui n’est pas sans poser question en termes de justice sociale et de capacité de l’école à continuer à jouer son rôle de ciment culturel des sociétés modernes.
Destiné aux étudiants et chercheurs en sociologie et en sciences de l’éducation, mais aussi aux personnes soucieuses de l’école et de ses évolutions.
L’école fait face à de multiples incertitudes. Ses repères traditionnels se sont estompés. Quelles missions poursuivre en priorité ? Quels sont les contenus dignes d’être enseignés, les valeurs à défendre, les compétences à développer ? Qu’est-on en droit d’attendre d’un élève, d’un enseignant ? Les réponses possibles se multiplient, mais plus aucune ne va de soi. L’accumulation sans précédent de données et de connaissances ne résorbe en rien l’indétermination qui règne.
Ce livre rend compte d’un programme de recherche visant à saisir les effets de cette complexité accrue sur l’école et l’éducation. Il décrit des phénomènes émergents : des projets éducatifs en rupture avec la forme scolaire, des contenus sans matières, des formes organisationnelles qui ne ressemblent plus à des écoles, des activités éducatives sans enseignants, des réformes sans gouvernement.
Le livre s’intéresse aussi à la manière dont les acteurs traditionnels du monde scolaire font face à ce monde incertain : comment enseignants et élèves reconstituent-ils des univers de sens au sein des établissements scolaires ? Comment arbitrent-ils entre les multiples référents possibles ?
La diversification des finalités éducatives, des normes et des valeurs nourrit une dynamique de fragmentation du système éducatif qui n’est pas sans poser question en termes de justice sociale et de capacité de l’école à continuer à jouer son rôle de ciment culturel des sociétés modernes.
Destiné aux étudiants et chercheurs en sociologie et en sciences de l’éducation, mais aussi aux personnes soucieuses de l’école et de ses évolutions.
« L’école doit-elle protéger du monde et pour cela s’en séparer ? Ou, au contraire, faut-il l’ouvrir aux grands vents du dehors, au monde tel qu’il est ? »
Les écoles françaises sont coupées de leur environnement. La peur de l’autre, la culture du risque zéro, la judiciarisation de la société, le tout alimenté par le carburant des faits divers, transforment nos écoles en forteresses. Dans un essai à la première personne, étayé par des entretiens et des observations sur le terrain, Pascal Clerc interroge le fonctionnement concret des établissements scolaires. L’éducation participe d’une forme de resserrement des espaces et des esprits, elle tend à cloisonner, séparer, alors que nous aurions besoin de plus de porosité et de liens. Le contrôle des élèves se renforce sans que les dimensions pédagogique, sociale et politique de ces évolutions soient interrogées.
Cette étude inédite de la dimension géographique des établissements éclaire de manière singulière les événements récents qui ont bousculé notre système éducatif.
Les écoles françaises sont coupées de leur environnement. La peur de l’autre, la culture du risque zéro, la judiciarisation de la société, le tout alimenté par le carburant des faits divers, transforment nos écoles en forteresses. Dans un essai à la première personne, étayé par des entretiens et des observations sur le terrain, Pascal Clerc interroge le fonctionnement concret des établissements scolaires. L’éducation participe d’une forme de resserrement des espaces et des esprits, elle tend à cloisonner, séparer, alors que nous aurions besoin de plus de porosité et de liens. Le contrôle des élèves se renforce sans que les dimensions pédagogique, sociale et politique de ces évolutions soient interrogées.
Cette étude inédite de la dimension géographique des établissements éclaire de manière singulière les événements récents qui ont bousculé notre système éducatif.
Ce livre, fruit d’un projet collectif, se veut le déclencheur d’une réflexion soutenue sur les trois temps forts de l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur : sa conception, son implantation et sa révision. Plus généralement, l’ouvrage vise à offrir au lecteur un regard particulier sur les facteurs de changement qui encouragent ou freinent les réformes des filières de formation tout au long de leur déploiement. Construit à partir de l’état des lieux des recherches internationales issues de plusieurs domaines d’expertise, il devrait permettre à toute personne concernée par le changement de réfléchir à ces trois temps forts du déroulement des innovations pédagogiques, temps qui s’enchevêtrent plus qu’ils ne se succèdent.
Ce premier rapport aborde 4 sujets principaux :
Fiabilité de l'information : Dans un monde dans lequel l'IA générative peut créer des contenus très réalistes, comment maintenir la confiance dans l'information? Le rapport explore les implications de la diffusion de "deepfakes" et "d'hallucinations génératives", ainsi que des solutions potentielles pour contrer ces problèmes.
Propriété intellectuelle et données personnelles : Avec l'IA capable de générer du contenu, les questions de propriété intellectuelle deviennent complexes. Le livre examine les aspects juridiques, les défis et les pistes possibles pour respecter la propriété des artistes et encadrer la génération d'œuvre par IA. Il aborde aussi la notion de respect de la réglementation liée aux données personnelles lors du développement et de l’utilisation de l’IA générative.
Biais algorithmiques : Les outils d'IA sont entraînés sur des données qui peuvent contenir des biais inhérents, ce qui peut conduire à des discriminations ou des stéréotypes dans leurs résultats. Le livre blanc souligne ces défis et propose des façons de les atténuer pour créer une IA plus équitable et représentative de la diversité de notre société.
Impact environnemental : L'IA n'est pas seulement un défi éthique ou sociétal, mais également environnemental. L'entraînement des modèles d'IA est très énergivore et contribue à l'émission de gaz à effet de serre. Le rapport explore les impacts directs et indirects et les moyens de minimiser cet impact.
Fiabilité de l'information : Dans un monde dans lequel l'IA générative peut créer des contenus très réalistes, comment maintenir la confiance dans l'information? Le rapport explore les implications de la diffusion de "deepfakes" et "d'hallucinations génératives", ainsi que des solutions potentielles pour contrer ces problèmes.
Propriété intellectuelle et données personnelles : Avec l'IA capable de générer du contenu, les questions de propriété intellectuelle deviennent complexes. Le livre examine les aspects juridiques, les défis et les pistes possibles pour respecter la propriété des artistes et encadrer la génération d'œuvre par IA. Il aborde aussi la notion de respect de la réglementation liée aux données personnelles lors du développement et de l’utilisation de l’IA générative.
Biais algorithmiques : Les outils d'IA sont entraînés sur des données qui peuvent contenir des biais inhérents, ce qui peut conduire à des discriminations ou des stéréotypes dans leurs résultats. Le livre blanc souligne ces défis et propose des façons de les atténuer pour créer une IA plus équitable et représentative de la diversité de notre société.
Impact environnemental : L'IA n'est pas seulement un défi éthique ou sociétal, mais également environnemental. L'entraînement des modèles d'IA est très énergivore et contribue à l'émission de gaz à effet de serre. Le rapport explore les impacts directs et indirects et les moyens de minimiser cet impact.
Partez à la découverte de la pédagogie au travers d'un parcours illustré où chaque étape offre une vue sur une nouvelle notion, pour un voyage riche en images
Si vous me lisez, vous savez que je suis très sceptique sur les IA génératives. Que ce soit sur leur utilité réelle au milieu de toutes les crises d’aujourd’hui et de demain. Ou sur leur rapport coût/bénéfice quand on mesure à quel point elles sont énergivores et peu éthiques dans leur fonctionnement (origine et entrainement des données notamment). Sur leur réalité économique, au-delà de la bulle qui est maintenant bien documentée. Enfin, sur la réalité de leurs capacités et limites techniques (leur faillibilité notamment, euphémisée par le doux nom d’hallucination), au-delà des fantasmes des plus technos-enthousiastes d’entre nous, là aussi de mieux en mieux documentés...
La neuvième séance du Séminaire CICUR en visio conférence (zoom) sera consacrée à la question “Qu’elle serait une évaluation à laquelle on n’échoue pas ?”. Ouverte à toutes et tous sur inscription. De 13h30 à 16h30.