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"L’objectif de cet ouvrage est double. Il vise non seulement à permettre au lecteur de mieux comprendre le fonctionnement d’initiatives – désignées par les expressions « sciences participatives » ou « sciences citoyennes » – qui associent des amateurs et des scientifiques dans la co-production de connaissances relatives à la biodiversité, mais également à porter un regard critique sur les pratiques et représentations qui entourent de telles démarches. Dans cette perspective, Florian Charvolin propose un développement en cinq chapitres – et cinq thèses – à travers lesquels il adopte chaque fois une focale différente sur un objet qui, bien qu’étudié depuis plus de vingt ans, n’en reste pas moins un sujet relativement récent dans l’histoire des sciences sociales."
"Qu’est-ce que la science participative ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Sciences participatives – Que sont les observatoires de biodiversité ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Observatoires de biodiversité, 2 – Quels grands principes et méthodes?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Observatoires de biodiversité, 3 – Quelles variables sont-elles suivies ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN
Les sciences participatives au MNHN : Pourquoi et comment ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN
Observatoires de biodiversité, 4 : Qu’est-ce que Vigie-Nature ?
Question-clé Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Qu’apportent les sciences participatives à la recherche et à la préservation de la biodiversité ?
Question à Anne-Caroline Prévot, chercheuse en écologie au MNHN, Série MAB (MAB-MNHN-UVED)"
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Sciences participatives – Que sont les observatoires de biodiversité ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Observatoires de biodiversité, 2 – Quels grands principes et méthodes?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN, et à Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Observatoires de biodiversité, 3 – Quelles variables sont-elles suivies ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN
Les sciences participatives au MNHN : Pourquoi et comment ?
Question-clé à Denis Couvet, Professeur d’Ecologie au MNHN
Observatoires de biodiversité, 4 : Qu’est-ce que Vigie-Nature ?
Question-clé Grégoire Loïs, Directeur de Vigie-Nature
Qu’apportent les sciences participatives à la recherche et à la préservation de la biodiversité ?
Question à Anne-Caroline Prévot, chercheuse en écologie au MNHN, Série MAB (MAB-MNHN-UVED)"
"La participation des publics à des initiatives de sciences participatives est appréhendée dans le cadre d’un questionnement sur les formes et figures de l’engagement citoyen. À partir d’une synthèse de travaux empiriques, une typologie de six figures est proposée pour comprendre ce qui engage les citoyens et ce que ces formes d’engagement révèlent des relations entre scientifiques et non-scientifiques, et plus largement du rapport entre science et société. La mise à jour de formes d’engagements plurielles permet de sortir des catégorisations habituelles pour qualifier les modes de participation et d’éclairer la diversité des activités de sciences participatives."
"Grâce à la formation lancé en avril 2023 par l'Union nationale des CPIE, animatrice du portail OPEN, formez-vous à l'ensemble des compétences nécessaires à un (futur) porteur de programme de sciences participatives en biodiversité !"
"OPEN, c’est le portail national des sciences participatives en biodiversité, développé avec le Muséum national d’Histoire naturelle et animé par l’Union nationale des CPIE pour la communauté des professionnels qui portent des observatoires citoyens.
OPEN a maintenant son programme de formation en ligne : l’outil pour acquérir l’ensemble des compétences nécessaires à la création et à l’animation d’un programme de sciences participatives en biodiversité, à travers six séquences pédagogiques."
OPEN a maintenant son programme de formation en ligne : l’outil pour acquérir l’ensemble des compétences nécessaires à la création et à l’animation d’un programme de sciences participatives en biodiversité, à travers six séquences pédagogiques."
Mener une enquête sur la disparition des espèces pour sensibiliser les élèves au déclin de la biodiversité.
"L’objectif général de ce projet est donc de repenser concrètement et collectivement (forestiers, acteurs du tourisme, de la chasse et les habitants) la gestion forestière - incluant les tourbières - sur le massif de Paimpont, pour faire face au changement climatique et à la perte de biodiversité.
Il s’agit par conséquent de :
1. recenser les impacts perçus par les forestiers du changement climatique sur la forêt, les moyens et le savoir-faire disponibles par rapport aux tourbières pour adapter les pratiques de gestion et ainsi faire face à ces impacts,
2. inventorier les perceptions et valeurs d’autres utilisateurs de la forêt comme les habitants et les visiteurs, en fonction de la gestion actuelle de la forêt,
3. produire un diagnostic écologique des tourbières situées au sein des parcelles forestières au regard des pratiques de gestion connues (actuelles et passées) et de la mosaïque paysagère environnante,
4. élaborer un plan d’action pour une expérimentation effective des pratiques innovantes redéfinies pour la gestion des ressources de la forêt, complété par une évaluation économique de ces pratiques."
Il s’agit par conséquent de :
1. recenser les impacts perçus par les forestiers du changement climatique sur la forêt, les moyens et le savoir-faire disponibles par rapport aux tourbières pour adapter les pratiques de gestion et ainsi faire face à ces impacts,
2. inventorier les perceptions et valeurs d’autres utilisateurs de la forêt comme les habitants et les visiteurs, en fonction de la gestion actuelle de la forêt,
3. produire un diagnostic écologique des tourbières situées au sein des parcelles forestières au regard des pratiques de gestion connues (actuelles et passées) et de la mosaïque paysagère environnante,
4. élaborer un plan d’action pour une expérimentation effective des pratiques innovantes redéfinies pour la gestion des ressources de la forêt, complété par une évaluation économique de ces pratiques."
"Découvrez la fascinante diversité des organismes qui peuplent les sols et contribuent à leur fonctionnement avec QUBS : le programme de suivi participatif de la QUalité Biologique des Sols. Accessibles à tout le monde, différents protocoles permettent de réaliser facilement des observations de groupes d’espèces variés (vers de terres, fourmis, cloportes...).
En participant, vous aiderez les scientifiques à comprendre les effets de l’environnement sur la qualité biologique des sols. Vous en apprendrez aussi davantage sur cette vie cachée sous vos pieds et les façons de la favoriser !"
En participant, vous aiderez les scientifiques à comprendre les effets de l’environnement sur la qualité biologique des sols. Vous en apprendrez aussi davantage sur cette vie cachée sous vos pieds et les façons de la favoriser !"
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La crise écologique à laquelle nous sommes confrontés invite à renouveler notre façon de faire science. À l’aune du développement durable, l’enjeu est de produire une science démocratique et capable de répondre aux enjeux contemporains. Ce contexte interpelle le rôle de l’école dans ses logiques de construction et de transmission des savoirs scientifiques. L’émergence des questions socialement vives (QSV) dans l’enseignement est une opportunité pour contribuer à une éducation qui permette de penser et d’agir dans un monde complexe et incertain. Cet article est fondé sur l’étude d’un dispositif éducatif expérimental centré sur une démarche d’enquête en lien avec la transition écologique de l’île d’Yeu, dans le département français de la Vendée. Il se propose d’analyser, du point de vue des pédagogues et des apprenants, quelles sont les implications d’un enseignement scientifique qui cultive l’interdisciplinarité, l’implication et la participation. Au-delà des difficultés matérielles et épistémiques identifiées, ainsi que des tensions qu’il y a à coconstruire connaissances et actions, notre expérimentation révèle plusieurs leviers d’action possibles pour l’éducation au développement durable (EDD) parmi lesquels l’ouverture du collectif à une pluralité d’acteurs, l’importance de ménager des espaces de réflexivité et la nécessité de développer une ingénierie sociale.
mots clés : éducation au développement durable (EDD), question socialement vive (QSV), interdisciplinarité, transition écologique, participation, co-construction des savoirs
Un article repris de Vertigo, la revue électronique en sciences de l’environnement, une publication sous licence CC by sa nc
pour les annexes et tableaux se reporter à l’article
Introduction
La crise écologique à laquelle nous sommes confrontés nous invite à agir dans un monde complexe et incertain (Barthe et al., 2014). Sous l’effet d’une mondialisation qui s’illustre par l’innovation technologique, les changements de modes de vie et la multiplication des échelles d’organisation, les équilibres sociaux et écologiques sont bouleversés et leurs interactions s’accroissent et se complexifient (Beck, 2001). Dans ce contexte, de nombreux auteurs suggèrent que cette crise est aussi celle de la science et des rapports qu’elle entretient avec la société (Latour, 1999 ; Larrère et Larrère, 1997). Repenser notre relation au monde signifie donc simultanément de repenser notre façon de faire science (Stengers, 2013 ; Jasanoff, 1987). Il s’agit de produire un savoir qui soit utile pour la société, mais aussi démocratique et capable de prendre en charge la complexité et l’incertitude du monde qui nous entoure (Funtowicz et Ravetz, 1995). Dans cette perspective, un tour d’horizon des nombreux travaux portant sur le renouvellement de la science à l’aune du développement durable permet de souligner trois enjeux majeurs. Premièrement, les recherches scientifiques sont incitées à être interdisciplinaires. En particulier, la distinction entre d’un côté les sciences de l’homme et de l’autre les sciences de la nature apparaît comme une manifestation évidente des conceptions dualistes de la modernité occidentale (Descola, 2005). L’émergence des humanités environnementales et leur hybridation avec les sciences de la nature doivent permettre une analyse plus fine des dynamiques socio-politiques à l’œuvre et une lecture complémentaire des enjeux environnementaux (Arpin et al., 2019 ; Jollivet, 2001). Deuxièmement, les sciences doivent être participatives. Les dispositifs scientifiques doivent permettre l’implication du plus grand nombre, au-delà du collectif de chercheurs. La participation est ici pensée tout à la fois comme une éthique scientifique au sens d’un enjeu démocratique, une opportunité pratique du fait d’un plus grand nombre d’acteurs impliqués, un vecteur d’éducation et de sensibilisation aux enjeux de la nature, une façon de faire « cause commune » au travers d’une approche plurielle de la connaissance (Charvolin et al., 2007). Enfin, les sciences doivent être impliquées (Coutellec, 2015 ; Funtowicz et Ravetz, 1995). Il ne s’agit pas de renier les approches « traditionnelles » de production de connaissances, mais plutôt de les compléter par un modèle singulier au sein duquel connaissances et actions sont co-construites (Vimal, 2010). L’enjeu est d’appréhender les pratiques scientifiques au sein de collectifs hybrides où les sujets techniques et politiques sont débattus entre des acteurs aux intérêts et arguments variés.
De la même manière que les rapports entre sciences et sociétés évoluent à l’heure du développement durable, les rapports entre savoirs, enseignements et dynamique de circulation-élaboration de connaissances sont à interroger dans l’éducation au développement durable (EDD) (Simonneaux, 2011). Si la crise écologique sous-entend que la fabrication des savoirs ne peut être pensée indépendamment de leur diffusion et de leur utilisation, inversement le défi scientifique devient dès lors aussi un défi pour l’éducation et interpelle le rôle de l’école dans la transition écologique (Curnier, 2017). L’EDD suppose non seulement de reconsidérer les logiques de transmission des savoirs, mais aussi leur fabrication. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) (2017, p. 52), promeut notamment dans son agenda Éducation 2030, éducation en vue des objectifs du DD « une pédagogie transformatrice orientée vers l’action en associant les apprenants à des processus participatifs, systémiques, créatifs et novateurs de pensée et d’action dans le contexte des communautés locales et de la vie quotidienne des apprenants » (Lange, 2018, p.26). Dans une perspective d’EDD, il convient donc de réinterroger comment les savoirs scolaires sont mobilisés, à la lueur des enjeux majeurs que nous avons évoqués : interdisciplinarité, participation et implication.
Les programmes et curricula français et internationaux mettent de plus en plus l’accent sur la nécessité d’enseigner à « penser un monde complexe » et un « pouvoir d’agir ». Une des missions du curriculum, prônée par certains chercheurs, pourrait-être de contribuer à l’éducation des élèves pour qu’ils soient capables de s’intégrer et d’agir dans la société de demain, c’est l’idée d’une « contribution forte de l’éducation à une finalité de transformation sociétale » (Lange et Kebaïli, 2019, p.8 ). L’émergence de l’EDD, et plus largement des « éducations à », pourrait être selon ces auteurs une opportunité pour contribuer à une transition vers un nouveau paysage éducatif et scientifique. "
La crise écologique à laquelle nous sommes confrontés invite à renouveler notre façon de faire science. À l’aune du développement durable, l’enjeu est de produire une science démocratique et capable de répondre aux enjeux contemporains. Ce contexte interpelle le rôle de l’école dans ses logiques de construction et de transmission des savoirs scientifiques. L’émergence des questions socialement vives (QSV) dans l’enseignement est une opportunité pour contribuer à une éducation qui permette de penser et d’agir dans un monde complexe et incertain. Cet article est fondé sur l’étude d’un dispositif éducatif expérimental centré sur une démarche d’enquête en lien avec la transition écologique de l’île d’Yeu, dans le département français de la Vendée. Il se propose d’analyser, du point de vue des pédagogues et des apprenants, quelles sont les implications d’un enseignement scientifique qui cultive l’interdisciplinarité, l’implication et la participation. Au-delà des difficultés matérielles et épistémiques identifiées, ainsi que des tensions qu’il y a à coconstruire connaissances et actions, notre expérimentation révèle plusieurs leviers d’action possibles pour l’éducation au développement durable (EDD) parmi lesquels l’ouverture du collectif à une pluralité d’acteurs, l’importance de ménager des espaces de réflexivité et la nécessité de développer une ingénierie sociale.
mots clés : éducation au développement durable (EDD), question socialement vive (QSV), interdisciplinarité, transition écologique, participation, co-construction des savoirs
Un article repris de Vertigo, la revue électronique en sciences de l’environnement, une publication sous licence CC by sa nc
pour les annexes et tableaux se reporter à l’article
Introduction
La crise écologique à laquelle nous sommes confrontés nous invite à agir dans un monde complexe et incertain (Barthe et al., 2014). Sous l’effet d’une mondialisation qui s’illustre par l’innovation technologique, les changements de modes de vie et la multiplication des échelles d’organisation, les équilibres sociaux et écologiques sont bouleversés et leurs interactions s’accroissent et se complexifient (Beck, 2001). Dans ce contexte, de nombreux auteurs suggèrent que cette crise est aussi celle de la science et des rapports qu’elle entretient avec la société (Latour, 1999 ; Larrère et Larrère, 1997). Repenser notre relation au monde signifie donc simultanément de repenser notre façon de faire science (Stengers, 2013 ; Jasanoff, 1987). Il s’agit de produire un savoir qui soit utile pour la société, mais aussi démocratique et capable de prendre en charge la complexité et l’incertitude du monde qui nous entoure (Funtowicz et Ravetz, 1995). Dans cette perspective, un tour d’horizon des nombreux travaux portant sur le renouvellement de la science à l’aune du développement durable permet de souligner trois enjeux majeurs. Premièrement, les recherches scientifiques sont incitées à être interdisciplinaires. En particulier, la distinction entre d’un côté les sciences de l’homme et de l’autre les sciences de la nature apparaît comme une manifestation évidente des conceptions dualistes de la modernité occidentale (Descola, 2005). L’émergence des humanités environnementales et leur hybridation avec les sciences de la nature doivent permettre une analyse plus fine des dynamiques socio-politiques à l’œuvre et une lecture complémentaire des enjeux environnementaux (Arpin et al., 2019 ; Jollivet, 2001). Deuxièmement, les sciences doivent être participatives. Les dispositifs scientifiques doivent permettre l’implication du plus grand nombre, au-delà du collectif de chercheurs. La participation est ici pensée tout à la fois comme une éthique scientifique au sens d’un enjeu démocratique, une opportunité pratique du fait d’un plus grand nombre d’acteurs impliqués, un vecteur d’éducation et de sensibilisation aux enjeux de la nature, une façon de faire « cause commune » au travers d’une approche plurielle de la connaissance (Charvolin et al., 2007). Enfin, les sciences doivent être impliquées (Coutellec, 2015 ; Funtowicz et Ravetz, 1995). Il ne s’agit pas de renier les approches « traditionnelles » de production de connaissances, mais plutôt de les compléter par un modèle singulier au sein duquel connaissances et actions sont co-construites (Vimal, 2010). L’enjeu est d’appréhender les pratiques scientifiques au sein de collectifs hybrides où les sujets techniques et politiques sont débattus entre des acteurs aux intérêts et arguments variés.
De la même manière que les rapports entre sciences et sociétés évoluent à l’heure du développement durable, les rapports entre savoirs, enseignements et dynamique de circulation-élaboration de connaissances sont à interroger dans l’éducation au développement durable (EDD) (Simonneaux, 2011). Si la crise écologique sous-entend que la fabrication des savoirs ne peut être pensée indépendamment de leur diffusion et de leur utilisation, inversement le défi scientifique devient dès lors aussi un défi pour l’éducation et interpelle le rôle de l’école dans la transition écologique (Curnier, 2017). L’EDD suppose non seulement de reconsidérer les logiques de transmission des savoirs, mais aussi leur fabrication. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) (2017, p. 52), promeut notamment dans son agenda Éducation 2030, éducation en vue des objectifs du DD « une pédagogie transformatrice orientée vers l’action en associant les apprenants à des processus participatifs, systémiques, créatifs et novateurs de pensée et d’action dans le contexte des communautés locales et de la vie quotidienne des apprenants » (Lange, 2018, p.26). Dans une perspective d’EDD, il convient donc de réinterroger comment les savoirs scolaires sont mobilisés, à la lueur des enjeux majeurs que nous avons évoqués : interdisciplinarité, participation et implication.
Les programmes et curricula français et internationaux mettent de plus en plus l’accent sur la nécessité d’enseigner à « penser un monde complexe » et un « pouvoir d’agir ». Une des missions du curriculum, prônée par certains chercheurs, pourrait-être de contribuer à l’éducation des élèves pour qu’ils soient capables de s’intégrer et d’agir dans la société de demain, c’est l’idée d’une « contribution forte de l’éducation à une finalité de transformation sociétale » (Lange et Kebaïli, 2019, p.8 ). L’émergence de l’EDD, et plus largement des « éducations à », pourrait être selon ces auteurs une opportunité pour contribuer à une transition vers un nouveau paysage éducatif et scientifique. "
Voir l'article sur la posture de recherche, le focus sur l'école p 62-63