"Ainsi, le programme participatif Vigie Nature, un des plus développés de France, regroupe des milliers de participants, qui participent aux différents programmes proposés : comptage de papillons, d’oiseaux, d’animaux à la surface du sol, de chauve-souris, de végétaux… il y en a pour tous les goûts, ce qui est fondamental pour réunir des passionnés, les plus enclins à s’investir dans ce type de programmes sur le long terme. Car c’est le nerf de la guerre des sciences participatives : créer une communauté active, qui accepte de suivre des protocoles pour collecter des données homogénéisées en termes de valeur scientifique.

Un autre aspect de l’avènement actuel de ces techniques est le changement de paradigme qu’il impose, sur la nécessaire sensibilisation des citoyens à la démarche scientifique : cette démarche pédagogique va permettre aux scientifiques de faire des citoyens de véritables acteurs de la recherche. En ce qui concerne les populations plus jeunes, l’intérêt de ce type de démarche est évident. Les écoles constituent aujourd’hui un vivier formidable pour les sciences participatives : de nombreux projets sont adaptés pour qu’un professeur puisse les mener avec une classe. Si les protocoles doivent bien sûr être adaptés aux compétences du public ciblé, ils permettent, au niveau des écoles, une approche pédagogique optimisée de la démarche scientifique auprès des élèves."

"L’enseignement des sciences à l’école revêt une triple dimension : disciplinaire, épistémologique et sociale. Les élèves doivent acquérir des savoirs, comprendre comment ils se sont construits et s’approprier ces connaissances pour agir en citoyens dans leur vie de tous les jours.

La pleine exploitation des SRP pour l’enseignement scientifique se heurte alors à une difficulté majeure : faire coïncider les objectifs de la recherche scientifique et ceux de l’enseignement des sciences dans toutes ses dimensions. La tâche est d’autant plus complexe que les approches de SRP sont encore peu connues des enseignants, alors que les programmes les invitent à les utiliser."

"BirdLab, un jeu collaboratif pour comprendre la stratégie de nourrissage des oiseaux
Trois étapes suffisent pour devenir un joueur. Après avoir téléchargé l'application BirdLab, le statut de joueur est obtenu en effectuant quelques quiz d'identification des espèces d’oiseaux des jardins. L’expérience scientifique peut alors démarrer. Pour ce faire, il faut installer deux mangeoires identiques sur son balcon ou dans son jardin, les garnir de graines de tournesol et attendre que les oiseaux se posent. Le joueur reproduit leur activité en temps réel sur son écran tactile et peut enchaîner les parties !"

"Nouvel outil au service de la préservation de la biodiversité, OPEN est le premier portail web entièrement consacré aux sciences participatives en France."

"Une revue de littérature sur la « science citoyenne » : la production de connaissances naturalistes à l’ère numérique"

humanité numérique, sciences participative, université contributive et pourquoi pas rapprocher les lycées de la recherche...
                    bonne synthèse

"Un état des lieux pour caractériser le champ des sciences participatives depuis leur origine jusqu’à aujourd’hui (racines, typologies, évolutions, projets remarquables) et rendre compte des succès, risques, attentes et enjeux exprimés par les acteurs engagés.
                    Des éléments de bonnes pratiques à destination des porteurs de projets et des acteurs impliqués : pistes méthodologiques et outils.
                    Des recommandations destinées aux institutions, organismes et décideurs pour favoriser une politique de développement et d’accompagnement des sciences participatives."