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Une étude sur la façon dont l'école d'aujourd'hui doit se réinventer et sur la manière de mettre en oeuvre et d'accompagner au mieux ces changements.
L’école fait face à de multiples incertitudes. Ses repères traditionnels se sont estompés. Quelles missions poursuivre en priorité ? Quels sont les contenus dignes d’être enseignés, les valeurs à défendre, les compétences à développer ? Qu’est-on en droit d’attendre d’un élève, d’un enseignant ? Les réponses possibles se multiplient, mais plus aucune ne va de soi. L’accumulation sans précédent de données et de connaissances ne résorbe en rien l’indétermination qui règne.
Ce livre rend compte d’un programme de recherche visant à saisir les effets de cette complexité accrue sur l’école et l’éducation. Il décrit des phénomènes émergents : des projets éducatifs en rupture avec la forme scolaire, des contenus sans matières, des formes organisationnelles qui ne ressemblent plus à des écoles, des activités éducatives sans enseignants, des réformes sans gouvernement.
Le livre s’intéresse aussi à la manière dont les acteurs traditionnels du monde scolaire font face à ce monde incertain : comment enseignants et élèves reconstituent-ils des univers de sens au sein des établissements scolaires ? Comment arbitrent-ils entre les multiples référents possibles ?
La diversification des finalités éducatives, des normes et des valeurs nourrit une dynamique de fragmentation du système éducatif qui n’est pas sans poser question en termes de justice sociale et de capacité de l’école à continuer à jouer son rôle de ciment culturel des sociétés modernes.
Destiné aux étudiants et chercheurs en sociologie et en sciences de l’éducation, mais aussi aux personnes soucieuses de l’école et de ses évolutions.
L’école fait face à de multiples incertitudes. Ses repères traditionnels se sont estompés. Quelles missions poursuivre en priorité ? Quels sont les contenus dignes d’être enseignés, les valeurs à défendre, les compétences à développer ? Qu’est-on en droit d’attendre d’un élève, d’un enseignant ? Les réponses possibles se multiplient, mais plus aucune ne va de soi. L’accumulation sans précédent de données et de connaissances ne résorbe en rien l’indétermination qui règne.
Ce livre rend compte d’un programme de recherche visant à saisir les effets de cette complexité accrue sur l’école et l’éducation. Il décrit des phénomènes émergents : des projets éducatifs en rupture avec la forme scolaire, des contenus sans matières, des formes organisationnelles qui ne ressemblent plus à des écoles, des activités éducatives sans enseignants, des réformes sans gouvernement.
Le livre s’intéresse aussi à la manière dont les acteurs traditionnels du monde scolaire font face à ce monde incertain : comment enseignants et élèves reconstituent-ils des univers de sens au sein des établissements scolaires ? Comment arbitrent-ils entre les multiples référents possibles ?
La diversification des finalités éducatives, des normes et des valeurs nourrit une dynamique de fragmentation du système éducatif qui n’est pas sans poser question en termes de justice sociale et de capacité de l’école à continuer à jouer son rôle de ciment culturel des sociétés modernes.
Destiné aux étudiants et chercheurs en sociologie et en sciences de l’éducation, mais aussi aux personnes soucieuses de l’école et de ses évolutions.
« L’école doit-elle protéger du monde et pour cela s’en séparer ? Ou, au contraire, faut-il l’ouvrir aux grands vents du dehors, au monde tel qu’il est ? »
Les écoles françaises sont coupées de leur environnement. La peur de l’autre, la culture du risque zéro, la judiciarisation de la société, le tout alimenté par le carburant des faits divers, transforment nos écoles en forteresses. Dans un essai à la première personne, étayé par des entretiens et des observations sur le terrain, Pascal Clerc interroge le fonctionnement concret des établissements scolaires. L’éducation participe d’une forme de resserrement des espaces et des esprits, elle tend à cloisonner, séparer, alors que nous aurions besoin de plus de porosité et de liens. Le contrôle des élèves se renforce sans que les dimensions pédagogique, sociale et politique de ces évolutions soient interrogées.
Cette étude inédite de la dimension géographique des établissements éclaire de manière singulière les événements récents qui ont bousculé notre système éducatif.
Les écoles françaises sont coupées de leur environnement. La peur de l’autre, la culture du risque zéro, la judiciarisation de la société, le tout alimenté par le carburant des faits divers, transforment nos écoles en forteresses. Dans un essai à la première personne, étayé par des entretiens et des observations sur le terrain, Pascal Clerc interroge le fonctionnement concret des établissements scolaires. L’éducation participe d’une forme de resserrement des espaces et des esprits, elle tend à cloisonner, séparer, alors que nous aurions besoin de plus de porosité et de liens. Le contrôle des élèves se renforce sans que les dimensions pédagogique, sociale et politique de ces évolutions soient interrogées.
Cette étude inédite de la dimension géographique des établissements éclaire de manière singulière les événements récents qui ont bousculé notre système éducatif.
La substitution progressive des énergies fossiles, comme le pétrole, par des agrocarburants issus des forêts ou des champs continuent toutefois à faire débat.
Présentation succincte du contenu de la ressource (facultatif) Dans le but d'encadrer l'utilisation de l'intelligence artificielle au sein de notre institution, cette charte présente des directives destinées à guider étudiants et enseignants dans l'exploitation pédagogique et responsable de l'IA. Elle vise à promouvoir une intégration de l'IA qui soit non seulement bénéfique pour l'apprentissage et la recherche, mais également en accord avec les principes éthiques et les valeurs académiques de notre université.
Ce livre, fruit d’un projet collectif, se veut le déclencheur d’une réflexion soutenue sur les trois temps forts de l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur : sa conception, son implantation et sa révision. Plus généralement, l’ouvrage vise à offrir au lecteur un regard particulier sur les facteurs de changement qui encouragent ou freinent les réformes des filières de formation tout au long de leur déploiement. Construit à partir de l’état des lieux des recherches internationales issues de plusieurs domaines d’expertise, il devrait permettre à toute personne concernée par le changement de réfléchir à ces trois temps forts du déroulement des innovations pédagogiques, temps qui s’enchevêtrent plus qu’ils ne se succèdent.
Le concept de fluence formalise quelque chose que l’on comprend bien intuitivement : notre système cognitif fait tout pour que nos activités se déroulent au mieux, de la manière la plus fluide (_fluent_, en anglais) possible. Il est important de noter que notre cognition est « motivée » par une croyance qu’il formule _a priori_ sur la facilité ou la difficulté d’une tâche et en la possibilité de réaliser de bonnes prédictions. Cela va lui permettre de s’adapter au mieux à son environnement et au bon déroulement de la tâche en cours.
gratuit avec limitation
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Ce premier rapport aborde 4 sujets principaux :
Fiabilité de l'information : Dans un monde dans lequel l'IA générative peut créer des contenus très réalistes, comment maintenir la confiance dans l'information? Le rapport explore les implications de la diffusion de "deepfakes" et "d'hallucinations génératives", ainsi que des solutions potentielles pour contrer ces problèmes.
Propriété intellectuelle et données personnelles : Avec l'IA capable de générer du contenu, les questions de propriété intellectuelle deviennent complexes. Le livre examine les aspects juridiques, les défis et les pistes possibles pour respecter la propriété des artistes et encadrer la génération d'œuvre par IA. Il aborde aussi la notion de respect de la réglementation liée aux données personnelles lors du développement et de l’utilisation de l’IA générative.
Biais algorithmiques : Les outils d'IA sont entraînés sur des données qui peuvent contenir des biais inhérents, ce qui peut conduire à des discriminations ou des stéréotypes dans leurs résultats. Le livre blanc souligne ces défis et propose des façons de les atténuer pour créer une IA plus équitable et représentative de la diversité de notre société.
Impact environnemental : L'IA n'est pas seulement un défi éthique ou sociétal, mais également environnemental. L'entraînement des modèles d'IA est très énergivore et contribue à l'émission de gaz à effet de serre. Le rapport explore les impacts directs et indirects et les moyens de minimiser cet impact.
Fiabilité de l'information : Dans un monde dans lequel l'IA générative peut créer des contenus très réalistes, comment maintenir la confiance dans l'information? Le rapport explore les implications de la diffusion de "deepfakes" et "d'hallucinations génératives", ainsi que des solutions potentielles pour contrer ces problèmes.
Propriété intellectuelle et données personnelles : Avec l'IA capable de générer du contenu, les questions de propriété intellectuelle deviennent complexes. Le livre examine les aspects juridiques, les défis et les pistes possibles pour respecter la propriété des artistes et encadrer la génération d'œuvre par IA. Il aborde aussi la notion de respect de la réglementation liée aux données personnelles lors du développement et de l’utilisation de l’IA générative.
Biais algorithmiques : Les outils d'IA sont entraînés sur des données qui peuvent contenir des biais inhérents, ce qui peut conduire à des discriminations ou des stéréotypes dans leurs résultats. Le livre blanc souligne ces défis et propose des façons de les atténuer pour créer une IA plus équitable et représentative de la diversité de notre société.
Impact environnemental : L'IA n'est pas seulement un défi éthique ou sociétal, mais également environnemental. L'entraînement des modèles d'IA est très énergivore et contribue à l'émission de gaz à effet de serre. Le rapport explore les impacts directs et indirects et les moyens de minimiser cet impact.
Partez à la découverte de la pédagogie au travers d'un parcours illustré où chaque étape offre une vue sur une nouvelle notion, pour un voyage riche en images
Si vous me lisez, vous savez que je suis très sceptique sur les IA génératives. Que ce soit sur leur utilité réelle au milieu de toutes les crises d’aujourd’hui et de demain. Ou sur leur rapport coût/bénéfice quand on mesure à quel point elles sont énergivores et peu éthiques dans leur fonctionnement (origine et entrainement des données notamment). Sur leur réalité économique, au-delà de la bulle qui est maintenant bien documentée. Enfin, sur la réalité de leurs capacités et limites techniques (leur faillibilité notamment, euphémisée par le doux nom d’hallucination), au-delà des fantasmes des plus technos-enthousiastes d’entre nous, là aussi de mieux en mieux documentés...
La santé commune n’est pas un simple complément apporté à la multitude d’initiatives globales (des objectifs du développement durable du rapport Brundtland de 1987 aux accords de Paris sur le climat de 2015). Précisons ici que la santé commune n’est pas la « santé globale » (Global Health) qui se focalise sur la santé humaine, physique et mentale, pour toutes les populations du monde, dans un contexte global, sans intégrer la santé sociale ou celle des écosystèmes. La santé commune n’est pas non plus l’idée d’une même approche de santé pour les humains et les animaux (One Health), évitant certaines interdépendances plus larges avec la santé sociale et la santé des milieux naturels. Elle se démarque de la santé planétaire (Planetary Health, qui est celle de la civilisation humaine face à l’état des systèmes naturels dont elle dépend) en assumant son ancrage territorial.
Voir le lien vers la méthode de questionnement
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En conclusion, il faut de l’éducation, de l’éducation, et encore de l’éducation. Mais pas n’importe quelle éducation4. Certainement pas une éducation limitée aux « bons usages » du numérique. Il faut, je pense, se donner les moyens d’une éducation technocritique, émancipatrice, politique. Une éducation qui autorise à développer de nouveaux imaginaires, et présente les alternatives numériques. Et s’il faut interdire, puisque certain⋅e⋅s ne jurent que par ça, interdisons la publicité, les dark pattern, les monopoles, la lucrativité abusive, ou encore la captation de données personnelles.