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Il y a, par exemple, des investissements et des plans de relance, mais qui ne répondent pas aux besoins des services publics ; des « appels à projets » qui mettent en concurrence les collectivités entre elles ; ou de l’argent pour la numérisation et la promotion de nouveaux marchés comme l’e-santé. Le problème c’est le modèle de rentabilité à partir duquel sont pensées les réformes : même les politiques de transition écologique sont envisagées comme de nouveaux marchés. Sans compter la manne financière qui bénéficie aux multinationales du conseil. Or les économistes et les sociologues ont montré que l’externalisation en général, (comme le ménage dans les collèges par exemple) et le recours aux cabinets de conseil en particulier, coûtaient souvent plus cher et pesaient plus lourd sur les dépenses publiques. En ce sens, la réduction des effectifs de la fonction publique et la casse des services publics constituent aussi des effets d’opportunité pour la sphère privée, dont les acteurs participent au processus de désengagement de l’Etat et en tirent bénéfice dans le même geste.
Échanges autour de pratiques apprenant.es
Ouvert à toutes et tous, le deuxième webinaire de témoignage et d’échanges avec les acteurs du projet CASDAR TANGGO est prévu le mardi 3 décembre de 11h à midi.
Ouvert à toutes et tous, le deuxième webinaire de témoignage et d’échanges avec les acteurs du projet CASDAR TANGGO est prévu le mardi 3 décembre de 11h à midi.
S’attaquer aux crises écologiques et sociales constitue des défis urgents. Malheureusement, ces deux dimensions sociales et écologiques sont souvent traitées de manière séparée. L’enjeu de l’écopédagogie est de constituer un champ de recherche, de réflexion et d’action concernant l’articulation du social et de l’écologie. Son objectif est d’aider les citoyens et les citoyennes, mais également les futurs citoyens et citoyennes à comprendre l’imbrication de ces deux dimensions.
Cet ouvrage se propose de donner des clefs théoriques et pratiques à des enseignants et enseignantes, éducateurs et éducatrices, et l’ensemble des acteurs sociaux pour contribuer à développer la prise de conscience et l’engagement dans l’action relativement à ces thématiques.
Cet ouvrage se propose de donner des clefs théoriques et pratiques à des enseignants et enseignantes, éducateurs et éducatrices, et l’ensemble des acteurs sociaux pour contribuer à développer la prise de conscience et l’engagement dans l’action relativement à ces thématiques.
la plateforme met à la disposition des enseignant.e.s qui le souhaitent des ressources variées, innovantes et gratuites et offre également la possibilité de rencontrer des professionnels. Pour ouvrir la discussion, développer son esprit critique et se faire une opinion.
Olivier Hamant, biologiste et chercheur à l’INRAE, l’explique parfaitement : la diversité des idées et des interactions est essentielle pour garantir un monde robuste, qui résiste à l’instabilité. « Le rôle stabilisateur des contradictions est un fondement de la société démocratique robuste : la contradiction entre pairs est nécessaire ». Ce sont bien les liens et les interdépendances entre nous qui renforcent le système. Comme dans la nature, il faut embrasser l’imparfait, le contre-temps, les contradictions et les divergences.
Un amphithéâtre bondé, et des questions qui fusent. Dans l’amphi d’Agro Toulouse, sur le site de l’Institut national polytechnique à Auzeville (Haute-Garonne), ils sont étudiants en lycée agricole, en BTS ou en école d’ingénieur. Face à eux, Jérôme Bayle, leader haut-garonnais de la fronde agricole du début d’année 2024, Christophe Rieunau, de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Tarn, et Christelle Record, éleveuse de veaux en Ariège.
il s’agit bien de croiser ces savoirs établis sur l’expérience, adaptés à chaque territoire, avec ceux issus de la recherche scientifique la plus récente. Et cela n’exclut pas le recours à des technologies, comme le biocontrôle pour renforcer l’immunité des plantes ou le numérique pour faciliter par exemple l’échange de savoir-faire, l’apprentissage ou le traitement de données.
Le gouvernement fédéral suisse a mis en ligne un « calculateur de provisions domestiques », visant à encourager les ménages helvètes à constituer des stocks pour faire face à une éventuelle pénurie. Après avoir renseigné la composition du ménage, les habitudes alimentaires de chacun et le nombre de jours d’autonomie souhaité, l’outil permet d’obtenir une liste de produis à stocker avec les quantités correspondantes.
L’évolution du marché français du machinisme agricole est retracée dans un article de la revue Paysans & Société paru en octobre 2024.
Un article publié dans Agricultural and Food Economics, en octobre 2024, s’intéresse aux coûts et aux avantages de l’accroissement des services écosystémiques via l’agro-écologie, en partant du cas des exploitations agricoles allemandes.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié en octobre 2024 un rapport sur les interactions, positives et négatives, entre agriculture et biodiversité (figure). Il se fonde sur une revue de littérature, une synthèse de données et des modèles d’évaluation intégrée.
voir : Pastoralisme d’aujourd’hui : sous les clichés, l’alpage
voir : QUEL HEURT EST-IL ? MODÈLES AGRICOLES Une dégradation du débat public à travers les médias
On le sait, l’agriculture en France obéit à plusieurs modèles. Si d’aucuns prônent que toutes les formes d’agriculture devraient pouvoir coexister pacifiquement, celles-ci se voient le plus souvent opposées les unes aux autres. Le conventionnel contre le bio, l’agribusiness versus l’agriculture paysanne… Caricaturale, cette logique binaire ? Pas tant que ça si l’on se réfère au traitement médiatique de la coexistence des différentes
formes d’agriculture en France.
voir : QUEL HEURT EST-IL ? MODÈLES AGRICOLES Une dégradation du débat public à travers les médias
On le sait, l’agriculture en France obéit à plusieurs modèles. Si d’aucuns prônent que toutes les formes d’agriculture devraient pouvoir coexister pacifiquement, celles-ci se voient le plus souvent opposées les unes aux autres. Le conventionnel contre le bio, l’agribusiness versus l’agriculture paysanne… Caricaturale, cette logique binaire ? Pas tant que ça si l’on se réfère au traitement médiatique de la coexistence des différentes
formes d’agriculture en France.