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La Commission européenne nous dit qu’elle ne sait pas différencier les OGM/NTG des plantes issues de la sélection conventionnelle. Mais les agrochimistes ont des brevets sur ces plantes et savent parfaitement les différencier de celles des concurrents. C’est donc possible.
un numéro d’Études rurales s’intéresse aux feux de végétation et au rôle de l’agriculture et du pastoralisme dans l’entretien des milieux naturels et la prévention des incendies.
Dans la revue Scientific Reports de février 2025, une équipe d’ingénieurs en informatique a mis en place un serveur recueillant les données des capteurs d’un plant de tomates cultivé sous serre dans leur laboratoire. Les chercheurs l’ont doté de mécanismes de défense active utilisés en cybersécurité basés sur le principe du honeypot : il s’agit d’exposer la vulnérabilité du système informatique pour attirer les hackers et recueillir des informations sur eux et leurs méthodes. En seulement 21 jours, 700 000 attaques ont ainsi été enregistrées, dont les trois quarts provenaient de Chine, des États-Unis et de Russie.
En février 2025, la revue Smart Agricultural Technology publie une expérimentation menée conjointement par les services régionaux italiens de protection des végétaux et le Conseil pour la recherche et l’économie agricoles (CREA), un centre de recherche publique. Les données de prévision à 5 jours des risques de maladies, issues des systèmes d’aide à la décision régionaux, ont été interfacées avec ChatGPT pour générer les messages d’information des bulletins de santé des végétaux à destination des agriculteurs. Malgré des résultats prometteurs, les experts ont estimé que les conseils produits étaient encore trop génériques. Des adaptations sont envisagées afin de prendre en compte, dans l’entrainement du modèle, la législation, les pratiques de gestion, la liste des substances actives autorisées localement ou encore les protocoles d’application.
Sur l’ensemble des huit années étudiées, les revenus moyens générés par ces deux systèmes sont équivalents et avoisinent 2 SMIC par unité de main-d’œuvre. Néanmoins, les revenus des élevages robotisés présentent une plus grande variabilité selon la conjoncture économique, notamment lorsqu’elle est défavorable
Végétaliser l’alimentation, c’est une nécessité. Mais celle-ci doit s’opérer dans un cadre précis, qui associe la consommation de produits issus de l’agriculture biologique ou celle des fruits et légumes. C’est en substance, l’un des éléments clés de la contribution du cofondateur de Solagro Philippe Pointereau
Y-a-t-il vraiment plus de violence dans les cours d’école ? A l’occasion de la sortie du livre Zéro pointé ? Une histoire politique de la violence scolaire, Eric Debarbieux revient sur les idées reçues, et souvent fausses, relatives à la violence en milieu scolaire
Débattre, c’est faire le point pour avancer. Le débat ne permet pas la décision, mais il permet à chaque débatteur de découvrir que sa pensée doit être travaillée parce qu’elle est limitée à un point de vue » affirme Jacques Marpeau
Le droit explique-t-il, en tout ou partie, ce fiasco ruralo-écologique ? Peut-il y apporter un début de solution ? A écouter les « qu’en dira-t-on », la réglementation est coupable de faciliter la destruction des haies et de décourager, par sa complexité, les plantations. Un tantinet populiste ! Le vrai est que le droit n’a pas su s’y prendre avec cet élément semi-naturel, semi-productif, semi-privatif, frontière vivante entre plusieurs mondes juridiques.
Il y a d’abord les mythes du contrôle qui visent à nous faire croire que ces systèmes sont plus fiables qu’ils ne sont. Parmi les mythes du contrôle, il y a celui de la productivité, qui nous répète que ces systèmes nous font gagner du temps, nous font produire plus rapidement. « Le mythe de la productivité suggère que tout ce à quoi nous passons du temps peut être automatisé ». L’écriture se réduit à un moyen pour remplir une page plutôt qu’un processus de réflexion. Le mythe du prompt suggère que nous aurions un contrôle important sur ces systèmes, nous faisant oublier que très souvent, nos mots mêmes sont modifiés avant d’atteindre le modèle, via des filtres qui vont modifier nos invites elles-mêmes. D’où l’incessant travail à les peaufiner pour améliorer le résultat. « Le mythe de l’invite permet de masquer le contrôle que le système exerce sur l’utilisateur en suggérant que l’utilisateur contrôle le système ».
Imaginons que les 5 restantes, par simple hasard statistique (le fameux seuil de significativité de p<0.05 signifie précisément qu'il existe 5% de chances d'observer un effet qui n'existe pas en réalité), trouvent un effet positif ou négatif au visionnage de vidéos IA sur l’apprentissage. Que va-t-il se passer ? Les 5 études montrant un effet “significatif” seront publiées dans des revues scientifiques, car elles présentent un “résultat”. Les 95 autres, considérées comme “non concluantes”, seront majoritairement rejetées ou même jamais soumises, leurs auteurs ayant intégré qu’une étude sans effet détectable n’intéresse pas les éditeurs.
Le débat public sur l’École ne peut être que passionné puisqu’il en va de l’avenir de nos enfants et de nous-mêmes. Les ministres changent, le malaise des professeurs empire, le mal-être des élèves grandit. Experts et leaders politiques recherchent les causes des défaillances du système et pour ce faire invoquent la responsabilité tant des enseignants, familles, société, mondialisation que des jeunes eux-mêmes. Un fait est certain : l’École démocratique n’offre plus l’égalité des chances. Pire, elle reconduit voire accroît les inégalités au lieu de tenir sa promesse républicaine d’une égale émancipation. Quelle est la pertinence d’un tel diagnostic? Pour répondre, il s’agit d’apprécier les tenants et les aboutissants du système d’enseignement français afin de comprendre comment l’École de l’âge féodal et aristocratique, fondée sur le sang et la propriété foncière, est devenue l’École méritocratique contemporaine, fondée sur le talent et le travail. L’histoire et la sociologie nous font ici comprendre l’urgence et la nécessité, non pas de réformer l’École, mais de la transformer.
Quoi de commun entre les fans d'Indochine, les galeristes contemporains, les publics de la téléréalité, les joueurs de jeux vidéo, les médiateurs culturels et les lecteurs de livres ? Ces champs culturels a priori très éloignés nous font – parfois en même temps – vibrer, aimer, pleurer, rire aux larmes, bondir de peur, jubiler, frémir de colère ou encore détester des histoires, des personnages, des situations, des moments… Si les émotions sont recherchées par les artistes, les producteurs d'objets culturels ou les médiateurs, elles sont également au coeur des narrations sur les contenus culturels qui, en retour, vont contribuer à les diffuser. En d’autres termes, non seulement les productions culturelles sollicitent des émotions, mais elles participent à leur définition, à la manière de les gérer et de les mettre en scène selon les circonstances. Que font les émotions à la culture et, inversement, que fait la culture à nos émotions ? C’est à cette double question, peu traitée par les sciences sociales, que répond cet ouvrage qui rassemble des contributions originales de chercheuses et chercheurs français et étrangers en sociologie, en sciences de l’information et de la communication et en sciences de l’éducation.
Ces utilisations clandestines portent également beaucoup de mésusages, rappelait Ferguson. On estime qu’un prompt sur 12 contient des données sensibles (des données personnelles, des données de clients ou de salariés). L’IA semble plus un outil de création qu’un outil qui produit des connaissances robustes, estime le chercheur. Pourtant, même quand on l’utilise de façon pertinente, pour trouver des idées, son usage se fait souvent au détriment du collectif de travail. On brainstorme avec l’IA plutôt qu’avec ses collègues. “L’IA générative au travail a tendance à atomiser le collectif de travail et renforce une capacitation individuelle, au détriment du collectif”.
La lecture de cet opus est passionnante, difficile, et pose au lecteur de multiples questions. Les conceptions en matière de didactique de l’enseignement du français s’y révèlent assez cacophoniques chez des chercheurs qui appartiennent à des institutions et contextes universitaires et éducatifs divers : Québec, France, Suisse , Belgique. Les articles proposés diffèrent sur le plan épistémique, didactique, éducatif, institutionnel et idéologique. Pour des enseignants, des formateurs, qui suivre ? Quel est le rôle aujourd’hui des recherches en didactique de l’écriture, de la lecture, de l’oral à l’heure de la déferlante anglo-saxonne de la pédagogie de « l’explicitation modélisante » ? Comment préparer les élèves à l’arrivée brutale des nouvelles technologies informatiques, de l’IA, outil d’asservissement ou d’émancipation auquel il faut en urgence les préparer ? Autant de questions que la lecture de cet ouvrage soulève.
Notre étude sur les usages du numérique des enseignants de hautes écoles suisses et belges a révéler que les quatre catégories d’usages principales qui dominent les classements sont la « Transmission/réception, la « Recherche », la « Création », l’» Exercisation » (usages apprenants) et l’» organisation » (usages enseignants). Ces choix laissent à penser que l’enseignement reste majoritairement magistral et transmissif, et que l’intégration du numérique dans les pratiques d’enseignement-apprentissage a davantage modifié l’accès aux ressources et la création des supports que les méthodes d’enseignement ou les rôles des enseignants et des apprenants. La progression vers des usages plus interactifs ne semble donc pas s’être accélérée suite à la COVID-19.