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"La méthode que j’ai mise au point consiste, à partir d’une comparaison entre une même pratique mise en œuvre dans des contextes distincts à dégager des « invariants » c’est-à-dire, selon le psychologue Piaget, « ce qui ne varie pas quand tout varie ». Cela peut être par exemple trois conditions de réussite, deux erreurs à éviter, un piège dans lequel ne pas tomber, un acteur à toujours consulter en préalable, une règle à toujours respecter… ; ce sont ces invariants qui peuvent alors être une source d’inspiration pour concevoir et mettre en œuvre des pratiques professionnelles adaptées à de nouveaux contextes.
Je note au passage que la construction des invariants revient à construire un « savoir collectif » pouvant servir de référence collective aux pratiques personnelles des professionnels, de la même façon qu’une partition musicale pourra être interprétée de façon personnelle par un musicien. Là encore, la compétence individuelles ne s’appuie-t-elle pas sur une compétence collective ?"
Je note au passage que la construction des invariants revient à construire un « savoir collectif » pouvant servir de référence collective aux pratiques personnelles des professionnels, de la même façon qu’une partition musicale pourra être interprétée de façon personnelle par un musicien. Là encore, la compétence individuelles ne s’appuie-t-elle pas sur une compétence collective ?"
"Un ouvrage, qui paraît ce 18 octobre 2018 aux éditions Quae, propose de faire le point sur la question de la conscience des animaux. Il synthétise les résultats d’une expertise pluridisciplinaire de l’Inra, qui avait été conduite à la demande de l’unité « santé et bien-être animal » de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA)."
"Guide méthodologique pour favoriser la participation des citoyens en éducation à l’environnement
Notre époque est marquée par une volonté de plus en plus forte d’accélérer une transition écologique, économique et sociale encore à peine enclenchée.
Cette transition ne doit pas être l’affaire de quelques-uns mais bien celle de tous. Pour cela, il est indispensable que chacun, adultes, jeunes ou enfants, puisse s’emparer des enjeux écologiques afin de comprendre l’impact de son mode de vie sur le monde qui l’entoure, et ainsi identifier les changements nécessaires au niveau individuel, comme au niveau collectif.
C’est ensemble, par l’intelligence collective, que chaque citoyen peut être porteur de solutions.
Les projets d’éducation à l’environnement et les méthodes participatives utilisées favorisent la prise en compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses propres actions. Elle favorise l’implication des uns et des autres en s’appuyant sur des démarches actives. Elle vise à progresser vers une démarche respectueuse de l’humain, de la nature et du cadre de vie qui favorisera la transformation nécessaire pour dépasser la crise sociale et écologique.
La question du changement et de l’éducation à la transition écologique est au coeur de l’éducation à l’environnement parce que cette éducation est un projet de changement pour la personne et pour la société.
Pour que ce changement puisse s’opérer, la pratique de la participation citoyenne doit impérativement être mobilisée pour impliquer les personnes dans l’action, dans des projets communs, partout et à tous les âges de la vie et permettre à un grand nombre d’acteurs diversifiés d’être force de propositions et d’initiatives innovantes autour d’objectifs communs."
Notre époque est marquée par une volonté de plus en plus forte d’accélérer une transition écologique, économique et sociale encore à peine enclenchée.
Cette transition ne doit pas être l’affaire de quelques-uns mais bien celle de tous. Pour cela, il est indispensable que chacun, adultes, jeunes ou enfants, puisse s’emparer des enjeux écologiques afin de comprendre l’impact de son mode de vie sur le monde qui l’entoure, et ainsi identifier les changements nécessaires au niveau individuel, comme au niveau collectif.
C’est ensemble, par l’intelligence collective, que chaque citoyen peut être porteur de solutions.
Les projets d’éducation à l’environnement et les méthodes participatives utilisées favorisent la prise en compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses propres actions. Elle favorise l’implication des uns et des autres en s’appuyant sur des démarches actives. Elle vise à progresser vers une démarche respectueuse de l’humain, de la nature et du cadre de vie qui favorisera la transformation nécessaire pour dépasser la crise sociale et écologique.
La question du changement et de l’éducation à la transition écologique est au coeur de l’éducation à l’environnement parce que cette éducation est un projet de changement pour la personne et pour la société.
Pour que ce changement puisse s’opérer, la pratique de la participation citoyenne doit impérativement être mobilisée pour impliquer les personnes dans l’action, dans des projets communs, partout et à tous les âges de la vie et permettre à un grand nombre d’acteurs diversifiés d’être force de propositions et d’initiatives innovantes autour d’objectifs communs."
" Ce cahier technique partage des retours d’expériences autour de la restauration et la gestion durable de prairies alluviales par le pâturage. Il met en avant des actions innovantes d’élevage et de gestion des milieux par le pâturage, et fédére les acteurs de la gestion des vallées alluviales du bassin de la Loire autour d’outils et d’objectifs communs. Il valorise différentes techniques, le nouveau matériel lié au pâturage et fait un point sur les espèces, les races et leurs intérêts dans le pâturage en vallée alluviale.
Proposé par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels dans le cadre de l’animation du réseau d’acteurs « zones humides » du bassin de la Loire, il s’adresse aux gestionnaires d’espaces naturels, aux collectivités, aux agriculteurs ou toute personne travaillant à la gestion-restauration de milieux humides de vallées alluviales."
Proposé par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels dans le cadre de l’animation du réseau d’acteurs « zones humides » du bassin de la Loire, il s’adresse aux gestionnaires d’espaces naturels, aux collectivités, aux agriculteurs ou toute personne travaillant à la gestion-restauration de milieux humides de vallées alluviales."
livre
"S.Vial propose que la technique dominante, ici le numérique, après le charbon et l'acier, structure notre perception du monde. Ainsi, notre regard sur le territoire, le déplacement, ou encore la rencontre, sont bouleversées par le numérique. Nous ne voyons pas l'autre de la même façon. La technique dominante a donc un impact philosophique majeur au delà des fonctions pratiques des objets qu'elle anime. L'ingénieur, le designer ont donc un rôle clé, d'une portée aujourd'hui largement sous-estimée et sous-enseignée. "
"L'agro-écologie est un moyen de cultiver la terre qui est totalement à l'opposé de l'agriculture industrielle. Au lieu de transformer un champ en usine en annihilant toute la vie qui s'y trouve, vous travaillez avec la nature pour mettre en place une polyculture. Cela vous permet de lutter contre le réchauffement en capturant plus de carbone, et de vous prémunir contre ses effets en multipliant le type de récoltes. Enfin, vous vous organisez socialement pour soutenir le tout et gérer les ressources et leur distribution, ce qui ne peut se faire sans combattre le patriarcat. Voilà un exemple de mouvement fondé autour d’une lutte contre l'OMC et qui a évolué en une organisation qui combat les violences domestiques, le patriarcat et le réchauffement climatique. C'est un exemple concret, et presque magique, d'intersection entre les choses « cheap » que nous évoquons dans notre livre. Et tout cela est rendu possible parce que le mouvement est autonome et pense par lui-même, sans s'appuyer sur de grands espoirs, mais sur l'intelligence de chaque paysan. "
"En lisant la première phrase de la quatrième de couverture du dernier livre de Roger-Pol Droit « Comment marchent les philosophes », nous ne pouvions qu’être interpellés ! :
Montre-moi comment tu marches, je te dirai comment tu penses !…
Un peu plus loin…
Comprendre à quel point marcher debout définit notre humanité
et pour finir…
Saisir comment marcher, parler et penser ne forment qu’un seul et même mouvement : être sur le point de tomber, se rattraper et recommencer sans fin"
Montre-moi comment tu marches, je te dirai comment tu penses !…
Un peu plus loin…
Comprendre à quel point marcher debout définit notre humanité
et pour finir…
Saisir comment marcher, parler et penser ne forment qu’un seul et même mouvement : être sur le point de tomber, se rattraper et recommencer sans fin"
"This paper addresses the methodological gap that impedes the collection of empirical data on subjective experience. It describes a new family of methods for social science research (Subjective Evidence-Based Ethnography: SEBE). The methods are based on: first-person audio-visual recording with a miniature video-camera worn at eye-level (‘subcam’); confronting subjects with these first-person recordings to collect their subjective experience; formulating the findings and discussing the final interpretation with the subjects."
"C’est ce phénomène social, cette nouvelle sensibilité que scrute cet ouvrage, à sa façon aussi engagé que les tenants de la « cause animale ». Spécialiste de la domestication animale, Jean-Pierre Digard nuance, contextualise, passe de la longue durée historique à l’examen des revendications présentes et balaye bien des idées reçues. De quels animaux parle-t-on ? Que connaissent les urbains de la vie animale ? L’utilisation d’animaux par l’homme n’a-t-elle pas avant tout été un élément déterminant du processus de civilisation ? Et quelles seraient les conséquences d’une « libération animale » ? S’il critique et dénonce les dérives des mouvements animaliste, antispéciste et véganien, cet ouvrage n’en reste pas à une telle prise de position. Plus profondément, c’est le rapport des animalistes à leur propre humanité et leur façon de diaboliser l’homme qui sont rigoureusement mis en question."
"Redonner une place centrale au travail vivant supposera, comme on le verra, de faire des finalités et des effets concrets du travail les critères essentiels de sa gouvernance, ce que j’appellerai « instituer le travail concret »"
"L'éthique est nécessaire car la question de la moralité dépasse celle de la légalité. La formation professionnelle des enseignants ne peut pas se passer de cette dimension éthique."
"Omar Zanna, Bertrand Jarry, Cultiver l'empathie à l'école, Dunod, 2018, ISBN 978-2-10-077899-7"
"Pour la première fois des intellectuels et des écrivains prennent partis pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ils expliquent que la « zone à défendre » est bien plus qu’un bout de bocage. Dans un monde où tout doit être normé, catalogué, mesuré, homogénéisé, s’y inventent de nouvelles formes de vies et de liberté. C’est un carré de mauvaises herbes dans un paysage artificialisé, calibré, et bétonné.
Sur la ZAD, on existe en commun et on cohabite avec la nature. On partage des rêves et des outils. On sort de l’emprise du marché en construisant sa cabane en terre-paille. On redonne du sens au travail en élevant des vaches et en prenant soin de la forêt. On échappe au couperet de l’Etat en cultivant les solidarités et l’accueil. On lutte en dormant et on prépare les alternatives en occupant des terres. Ce n’est pas une utopie, c’est notre réalité de demain qui prend formes sous nos yeux. "
Sur la ZAD, on existe en commun et on cohabite avec la nature. On partage des rêves et des outils. On sort de l’emprise du marché en construisant sa cabane en terre-paille. On redonne du sens au travail en élevant des vaches et en prenant soin de la forêt. On échappe au couperet de l’Etat en cultivant les solidarités et l’accueil. On lutte en dormant et on prépare les alternatives en occupant des terres. Ce n’est pas une utopie, c’est notre réalité de demain qui prend formes sous nos yeux. "