15411 shaares
1427 liens privés
1427 liens privés
1023 résultats
taggé
fin_recension
"
Que faire face à l’effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ?
Dans ce petit livre incisif et pratique, l’auteur de Demain s’interroge sur la nature et sur l’ampleur de la réponse à apporter à cette question. Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu’une guerre mondiale ? Dès lors, n’est-il pas nécessaire d’entrer en résistance contre la logique à l’origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes, comme d’autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ? Mais résister contre qui ? Cette logique n’est-elle pas autant en nous qu’à l’extérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que d’engagement sociétal…"
Que faire face à l’effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ?
Dans ce petit livre incisif et pratique, l’auteur de Demain s’interroge sur la nature et sur l’ampleur de la réponse à apporter à cette question. Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu’une guerre mondiale ? Dès lors, n’est-il pas nécessaire d’entrer en résistance contre la logique à l’origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes, comme d’autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ? Mais résister contre qui ? Cette logique n’est-elle pas autant en nous qu’à l’extérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que d’engagement sociétal…"
Collectif d'architecte
"À l’heure où une certaine reconnaissance par les pouvoirs publics se fait sentir et où la crise sociale et économique bouleverse nos équilibres, il est plus que jamais nécessaire d’ouvrir des espaces de réflexions collectifs, critiques et constructifs : c’est bien l’objet et la méthode que cet ouvrage propose. Il dresse un panorama non-exhaustif mais convaincant sur une pratique en pleine ébullition, construit tant sur des paroles récoltées que des points de vue critique."
"À l’heure où une certaine reconnaissance par les pouvoirs publics se fait sentir et où la crise sociale et économique bouleverse nos équilibres, il est plus que jamais nécessaire d’ouvrir des espaces de réflexions collectifs, critiques et constructifs : c’est bien l’objet et la méthode que cet ouvrage propose. Il dresse un panorama non-exhaustif mais convaincant sur une pratique en pleine ébullition, construit tant sur des paroles récoltées que des points de vue critique."
"Si vous n’avez pas encore lu l’indispensable Utile, utilisable, désirable, il est temps de vous y mettre ! L’ouvrage d’Aaron Schmidt et Amanda Etches est un manuel pratique permettant de « redessiner les bibliothèques » en partant de l’expérience utilisateur (ou « UX »). L’UX, c’est tout ce que ressent une personne lorsqu’elle utilise un produit, une interface, un service… ou une bibliothèque. Les spécialistes de l’UX, qui sont généralement designers, ont developpé de nombreux outils qui permettent d’observer ou de modéliser des expériences, de les évaluer et de les améliorer. Ces outils peuvent évidemment être utilisés en bibliothèque."
"L'ouvrage donne de nombreux exemples d'établissements "bienveillants". Ainsi C Clouet décrit le projet du collège S Germain de Nantes. Dans un établissement qui devrait relever de l'éducation prioritaire, les enseignants ont décidé de miser sur la coopération. Chaque classe a son conseil coopératif et le réglement intérieur de l'établissement est adapté. Une pédagogie d'accompagnement est mise ne place. Ce travail bienveillant, Carine Chateau, professeure de lettres, montre qu'il peut être mené au niveau de la seule classe. Carolien Veltcheff montre comment l'architecture scolaire peut aider la bienveillance. En Rep+ P Forstier prséente un programme d'éducation bienveillante basé sur le programme britannique Spark Resilience à La Réunion.
Avec d'autres exemples, l'ouvrage construit ainsi un manuel qui explicite ce qu'est la bienveillance, en donne les justifications éthiques et sociales et ouvre la voie aux applications."
Avec d'autres exemples, l'ouvrage construit ainsi un manuel qui explicite ce qu'est la bienveillance, en donne les justifications éthiques et sociales et ouvre la voie aux applications."
"Pierre Merle propose une véritable synthèse sur l'histoire et les différents types d'évaluation. Il montre aussi que l'évaluation évolue dans l'école française au bénéfice d'une évaluation formative plus adaptée aux besoins des élèves. Surtout il nous fait découvrir beaucoup de choses sur les différents types d'évaluation et leurs effets sur les élèves et les correcteurs. Des effets qui posent notamment la question de la "note juste"."
"N’oublions pas ce simple fait : nous sommes déjà baignés dans un monde technique et algorithmique qui est celui des « boîtes noires », nous savons si peu des machines qui nous entourent ! Comme le rappelle Pascal Chabot dans L’âge des transitions : « L’obscurité, c’est le pouvoir. Toute opacité crée un déséquilibre entre ceux qui sont supposés faire usage de la boîte noire et ceux qui l’ont conçue. » Ainsi, que la technique soit issue d’un « fond magique » (Simondon) ou du simple hasard (Ortega y Gasset), doit-on souhaiter qu’elle y retourne ? Doit-on redouter que face à la technique « l’homme actuel se trouve comme l’homme du paléolithique face à la foudre » ?"
"Qu’est-ce que l’apprentissage collaboratif ?
Cet ouvrage tente de répondre à cette question de diverses manières.
Tout d’abord, cette forme d’activité collective est comparée à une autre, l’apprentissage coopératif. Mais autant ce dernier s’apparente à une méthode ou une technique, autant l’apprentissage collaboratif ne peut être caractérisé ainsi vu la marge de manœuvre laissée aux personnes pour travailler ensemble, la forte autonomie dont elles disposent. Ensuite, deux versions de l’apprentissage collaboratifsont distinguées compte tenu de ses origines scientifiques (européenne et américaine). Elles donnent des orientations assez différentes à l’activité collective.
Des exemples de fonctionnement collaboratif sont également donnés et étudiés dans deux domaines : les situations de résolution de problèmes et les activités d’écriture. Ils mettent en évidence nombre de caractéristiques propres à l’apprentissage collaboratif : partage des responsabilités entre les partenaires, compréhension mutuelle, recherche d’un terrain d’entente, exploration collective."
Cet ouvrage tente de répondre à cette question de diverses manières.
Tout d’abord, cette forme d’activité collective est comparée à une autre, l’apprentissage coopératif. Mais autant ce dernier s’apparente à une méthode ou une technique, autant l’apprentissage collaboratif ne peut être caractérisé ainsi vu la marge de manœuvre laissée aux personnes pour travailler ensemble, la forte autonomie dont elles disposent. Ensuite, deux versions de l’apprentissage collaboratifsont distinguées compte tenu de ses origines scientifiques (européenne et américaine). Elles donnent des orientations assez différentes à l’activité collective.
Des exemples de fonctionnement collaboratif sont également donnés et étudiés dans deux domaines : les situations de résolution de problèmes et les activités d’écriture. Ils mettent en évidence nombre de caractéristiques propres à l’apprentissage collaboratif : partage des responsabilités entre les partenaires, compréhension mutuelle, recherche d’un terrain d’entente, exploration collective."
"Notre civilisation est si matérialiste qu'elle détruit paradoxalement les bases matérielles de notre vie commune, ceci dans une indifférence quasi générale. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment rendre compte de notre capacité de destruction sans égale ?
On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages irréversibles introduits dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement parallèle et conjoint de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous nous infligeons à nous-mêmes comme à notre environnement.
Or la spiritualité est une donnée fondamentale de toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est découvrir que la pensée émane du monde, plus que d'un sujet isolé : l'esprit se voit libéré de sa frénésie transformatrice et s'ouvre à une forme de contemplation"
On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages irréversibles introduits dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement parallèle et conjoint de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous nous infligeons à nous-mêmes comme à notre environnement.
Or la spiritualité est une donnée fondamentale de toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est découvrir que la pensée émane du monde, plus que d'un sujet isolé : l'esprit se voit libéré de sa frénésie transformatrice et s'ouvre à une forme de contemplation"
"Comment changer ? Comment ré-enchasser l'économie dans la société ? Comment restaurer la notion de bien communs ? Comment retrouver la dialogue avec la nature ?"
Alice Mazeaud et Magali Nonjon. Editions du Croquant, 2018.
notes de lecture
notes de lecture
voir page 13 sur l'école inclusive
"et ouvrage collectif compile les notices bibliographiques d’ouvrages et écrits incontournables autour du thème « la culture en commun(s) ». Après une belle introduction (p.9-39) par Irène Favero, treize lectures critiques sont à retrouver, composées chacune d’une présentation et d’un commentaire. On saluera notamment la sélection qui constitue une excellente entrée en matière sur les communs en général et les communs de la connaissances. "
"Un des points majeurs serait de développer les activités réflexives de l’enfant, et en particulier lui faire comprendre petit à petit comment fonctionne son cerveau. Il note que « l’engagement actif, la curiosité, le retour d’information et la correction d’erreurs sont essentiels, parce qu’ils éveillent l’émotion dans le cerveau des élèves. » Il expose succintement sa théorie de l’inhibition qui se trouve conforté par les observations faites en utilisant les technologies d’imagerie cérébrale. Résister aux réflexes, aux routines, aux automatismes, aussi nécessaires soient-ils par ailleurs, permet une prise de distance favorable à la tolérance et à la prise en compte de l’autre"
"Co-écrit par une trentaine de contributeurs suisses, français, belges et canadiens, cet ouvrage s’adresse aux conseillers pédagogiques de l’enseignement supérieur, qu’ils soient novices ou expérimentés, et propose à ceux-ci des cadres d’analyse et des outils pratiques pour mener à bien leurs trois principales missions : conseiller, former et évaluer. Une partie de l’ouvrage est également consacrée à la formation et au développement professionnel des conseillers pédagogiques : comment s’initier au métier, comment analyser et évaluer la portée de ses actions, comment concevoir et mener une politique de développement et de valorisation de l’enseignement au sein d’un établissement d’enseignement supérieur?"
lecture critique
"Cet ouvrage apporte une réflexion sur la manière dont les sciences humaines et sociales entrent en compte dans le changement de comportement. Dans une première partie, il est expliqué comment la personne seule peut à son échelle agir en fonction de son environnement proche, mais aussi en étant en groupe, ce qui amène à avoir un regard plus large et à penser par rapport à l'échelle du groupe lui-même ; les actions collectives jouent un rôle plus important dans le changement de comportement, en les abordant d'un point de vue anthropologique et sociologique. Ces actions doivent être pensées en fonction de toutes les contraintes aux dimensions économiques, techniques, sociales et culturelles."
"Dans un monde de surprises, qui change radicalement et devient toujours plus incertain, il n’est pas possible de prédire l’avenir, et ceux qui s’y risquent s’exposent tôt ou tard à une catastrophe. Et pourtant, les outils de décision que nous utilisons reposent tous sur un paradigme prédictif. Ils restent ancrés dans la civilisation de la révolution industrielle née il y a 150 ans. Il est grand temps de les réinventer entièrement pour le nouveau monde. Mais pour proposer de nouveaux outils, il faut d’abord repenser notre appréhension de l’environnement."