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Il y a, par exemple, des investissements et des plans de relance, mais qui ne répondent pas aux besoins des services publics ; des « appels à projets » qui mettent en concurrence les collectivités entre elles ; ou de l’argent pour la numérisation et la promotion de nouveaux marchés comme l’e-santé. Le problème c’est le modèle de rentabilité à partir duquel sont pensées les réformes : même les politiques de transition écologique sont envisagées comme de nouveaux marchés. Sans compter la manne financière qui bénéficie aux multinationales du conseil. Or les économistes et les sociologues ont montré que l’externalisation en général, (comme le ménage dans les collèges par exemple) et le recours aux cabinets de conseil en particulier, coûtaient souvent plus cher et pesaient plus lourd sur les dépenses publiques. En ce sens, la réduction des effectifs de la fonction publique et la casse des services publics constituent aussi des effets d’opportunité pour la sphère privée, dont les acteurs participent au processus de désengagement de l’Etat et en tirent bénéfice dans le même geste.
L’ouvrage se donne donc ces deux objectifs : « rendre l’économie concrète et accessible à tous et à toutes », afin que chacun puisse « se rapproprier un débat trop souvent confisqué » ; proposer un discours alternatif au discours dominant, pour interroger les « dérives du libéralisme », et réfléchir à la possibilité « d’autres modèles », promouvant « plus de justice écologique et sociale ».
L'expression "burn out" s'est imposée dans le langage courant pour qualifier l'épuisement au travail. À quelle réalité renvoie ce mal qui semble affecter de plus en plus d'individus ? En quoi la hausse du nombre de burn out révèle-t-elle les mutations récentes du monde du travail ?
"Les rapports entre sujets et objets du monde peuvent être considérés comme des retraductions successives d’expériences antérieures.
On peut ainsi faire les hypothèses suivantes :
Les expériences de sensation ont comme produit chez les sujets qui les éprouvent l’existence d’entités du monde qui leur sont externes.
Les expériences de perception ont pour produit l’existence d’objets pour l‘activité des sujets.
Les expériences de représentations sont donc des transformations d’entités externes en entités internes aux sujets, susceptibles de survenir en leur absence immédiate.
Les expériences de découverte ont comme produit des transformations d’objets donnant lieu à représentations, et plus précisément des objets de savoirs et de connaissances.
Les expériences de conduite (ou d’ingénierie) des actions sont des expériences de transformation de représentations relatives à la conduite des actions."
On peut ainsi faire les hypothèses suivantes :
Les expériences de sensation ont comme produit chez les sujets qui les éprouvent l’existence d’entités du monde qui leur sont externes.
Les expériences de perception ont pour produit l’existence d’objets pour l‘activité des sujets.
Les expériences de représentations sont donc des transformations d’entités externes en entités internes aux sujets, susceptibles de survenir en leur absence immédiate.
Les expériences de découverte ont comme produit des transformations d’objets donnant lieu à représentations, et plus précisément des objets de savoirs et de connaissances.
Les expériences de conduite (ou d’ingénierie) des actions sont des expériences de transformation de représentations relatives à la conduite des actions."
compte-rendu inspirant
Ressources concernant la coopération d'acteurs sur un territoire
"Yann, guide de haute montagne, accompagne un groupe de clients pour un projet de raid à ski original dans le Queyras. Avec Mikaël, chercheur en sciences sociales et arpenteur assidu du massif, ils provoquent chaque jour des rencontres avec ses habitants pour discuter de leur art de vivre, de leurs doutes et de leurs rêves. Entre immersion sauvage et échange passionné, ce raid explore les liens tissés entre l'agriculture, activité économique pionnière et le tourisme, outsider devenu rapidement hégémonique. Une relation complexe et tumultueuse, entre concurrence et complémentarité. Une relation plus que jamais d’actualité alors que l’on s’interroge sur l’avenir des territoires de montagne à l’aune des effets du changement climatique.
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"Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, le magazine Mondes Sociaux a souhaité vous proposer un numéro thématique sur le genre et plus précisément sur la place accordée aux femmes dans des contextes sociaux ou professionnels divers."
"En tant que gestionnaire, quelles compétences émotionnelles clés devriez-vous cultiver au sein de votre équipe pour assurer à la fois son bien-être et sa performance? Réponse : favoriser l’émergence de l’intelligence émotionnelle."
"Si le numérique peut participer de l’émancipation et du pouvoir d’agir de tous les publics, qu’ils soient en difficulté, à besoins particuliers, en situation de handicap ou issus de minorités, ceci n’est pas un allant de soi. Ce Dossier, en interrogeant en quoi le numérique peut constituer un moyen et/ou un frein pour l’éducation inclusive, permet d’examiner les apports et défis des technologies dans une perspective inclusive.
Pour aborder ces questions, nous faisons état tout d’abord des enjeux politiques, sociaux, économiques, et des couts humains et matériels de ce double défi que constitue l’éducation inclusive et numérique. Ensuite, par le biais d’exemples concrets, nous explorons la nécessité de faire émerger de nouvelles cultures dans les conceptions de l’inclusion et du numérique, les partenariats, les rôles, et les pratiques pédagogiques des personnels éducatifs. Face à ces évolutions, la formation à l’éducation inclusive et numérique nécessite de favoriser, et de valoriser, de manière ascendante, la mobilisation in situ de compétences multiples mettant en résonance les interprétations et expériences de la diversité avec les connaissances technologiques.
Ce Dossier met en lumière le fait que l’éducation inclusive et numérique nécessite d’articuler, à travers les médiations humaines et numériques, des procédures individuelles et des situations collectives. Outre ses possibles, difficultés, enjeux, questions en suspens, elle relève, profondément, d’une conception démocratique et citoyenne de l’éducation pour toutes et tous à l’heure du numérique, et vise à passer d’une finalité adaptative à une finalité inclusive et émancipatrice des outils. Elle permet, en retour, de renouveler le regard sur les usages numériques éducatifs. "
Pour aborder ces questions, nous faisons état tout d’abord des enjeux politiques, sociaux, économiques, et des couts humains et matériels de ce double défi que constitue l’éducation inclusive et numérique. Ensuite, par le biais d’exemples concrets, nous explorons la nécessité de faire émerger de nouvelles cultures dans les conceptions de l’inclusion et du numérique, les partenariats, les rôles, et les pratiques pédagogiques des personnels éducatifs. Face à ces évolutions, la formation à l’éducation inclusive et numérique nécessite de favoriser, et de valoriser, de manière ascendante, la mobilisation in situ de compétences multiples mettant en résonance les interprétations et expériences de la diversité avec les connaissances technologiques.
Ce Dossier met en lumière le fait que l’éducation inclusive et numérique nécessite d’articuler, à travers les médiations humaines et numériques, des procédures individuelles et des situations collectives. Outre ses possibles, difficultés, enjeux, questions en suspens, elle relève, profondément, d’une conception démocratique et citoyenne de l’éducation pour toutes et tous à l’heure du numérique, et vise à passer d’une finalité adaptative à une finalité inclusive et émancipatrice des outils. Elle permet, en retour, de renouveler le regard sur les usages numériques éducatifs. "
"De 2019 à 2022, France Stratégie a conduit une expérience d’évaluation participative originale. Au comité chargé d’évaluer la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, elle a adjoint deux groupes de citoyens « non experts », l’un composé de « personnes concernées » − c’est-à-dire de personnes en situation de pauvreté ou de précarité −, l’autre de personnes issues de la population générale"
"Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
"L’injonction à innover toujours plus et plus vite est en réalité paradoxale : les innovations passées ont souvent contribué à aggraver les crises écologiques, géopolitiques, sociales et financières que nous connaissons aujourd’hui. Pour comprendre ce paradoxe, ce livre raconte comment s’est formée cette culture de l’innovation, fondée sur la croyance que celle-ci est la condition de progrès économiques, environnementaux ou sociaux, comment cette culture est associée à des valeurs positives telles que la créativité et la liberté d’entreprendre. Ce livre montre que cette vision enchantée est en réalité dangereuse : elle mésestime les faces sombres des innovations qui sont d’autant plus difficiles à repérer qu’elles se manifestent avec retard, au moment où elles sont diffusées à grande échelle.
Comment innover autrement pour éviter ces effets indésirables et contribuer à une société plus soutenable ? Le livre explore deux pistes de réflexion complémentaires : la responsabilisation des innovateurs sur les conséquences à long terme de leurs projets ; les potentiels d’innovations plus sobres fondées sur la transformation des modes de vie, de consommation et de production, compatibles avec les limites planétaires et les besoins des générations futures."
Comment innover autrement pour éviter ces effets indésirables et contribuer à une société plus soutenable ? Le livre explore deux pistes de réflexion complémentaires : la responsabilisation des innovateurs sur les conséquences à long terme de leurs projets ; les potentiels d’innovations plus sobres fondées sur la transformation des modes de vie, de consommation et de production, compatibles avec les limites planétaires et les besoins des générations futures."
Cet ouvrage constitue le troisième volume des actes du 4e Colloque international IDEKI Didactiques et métiers de l'humain, organisé par le réseau IDEKI, l'Université de Reims Champagne-Ardenne et la Maison des Sciences Humaines et Sociales ainsi que le laboratoire Cérep (Centre d'études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations) les 2 et 3 décembre 2021, à l'Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson (France). Ce dernier volume est consacré entièrement au concept de Territoires Apprenants. Il nous invite à croiser nos regards tant du point de vue des recherches engagées qu'en référence à des situations mobilisatrices de travail dans différents secteurs d'activités et dans le respect du travail original et singulier de chacun pour développer des compétences professionnelles dans les métiers de l'humain. Les contributeurs ont choisi une entrée, parfois en ont croisé deux en produisant tantôt des émergences, tantôt des cheminements, tantôt des constructions de savoirs à différents niveaux."
"L’objectif du RAEF est de comprendre l’état d’esprit des Françaises et des Français. En croisant le ressenti de la population, des expertises de terrain, et des données issues des nouveaux indicateurs de richesse, le RAEF pose un diagnostic sur l’état de la société et ses préoccupations, et dessine des pistes d’actions. Dans une actualité sociale toujours tendue et quelques mois après les épisodes de violence de l’été 2023, le RAEF alerte sur les trois sujets au cœur des préoccupations des Français : inégalités, pouvoir d’achat et éco-anxiété. "
"Nait-on homme? Ou le devient-on? Et comment?
Ces dernières années, de nombreuses réflexions sur les masculinités émergent, parfois impénétrables, souvent abstraites. Ce recueil inédit, richement illustré, propose de les aborder à travers de nombreux témoignages d'experts, d'artistes et d'œuvres: photos, films, publicités, tableaux ... Autant d'exemples qui attestent les construction et déconstruction perpétuelles du genre. Grandir, aimer, être père, travailler, prendre soin de soi et de l'autre ...
Les masculinités sont multiples et il n'en existe pas d'unique. Cet ouvrage traite des manières d'être un homme, sans éviter ce qui fait question. Novateur et disruptif en plein bouillonnement féministe.
Grâce à l'analyse de spécialistes et à des mises en perspective historiques, les masculinités révèlent des périodes et des contextes sociaux variés. Les entretiens accordées, entre autres, par l'éminente sociologue des masculinités Raewyn Connell et par Victoire Tuaillon, créatrice du podcast Les Couilles sur la table, deux figures de l'étude des masculinités, viennent enrichir la réflexion. Pour ouvrir, et non conclure, ce passionnant débat. "
Ces dernières années, de nombreuses réflexions sur les masculinités émergent, parfois impénétrables, souvent abstraites. Ce recueil inédit, richement illustré, propose de les aborder à travers de nombreux témoignages d'experts, d'artistes et d'œuvres: photos, films, publicités, tableaux ... Autant d'exemples qui attestent les construction et déconstruction perpétuelles du genre. Grandir, aimer, être père, travailler, prendre soin de soi et de l'autre ...
Les masculinités sont multiples et il n'en existe pas d'unique. Cet ouvrage traite des manières d'être un homme, sans éviter ce qui fait question. Novateur et disruptif en plein bouillonnement féministe.
Grâce à l'analyse de spécialistes et à des mises en perspective historiques, les masculinités révèlent des périodes et des contextes sociaux variés. Les entretiens accordées, entre autres, par l'éminente sociologue des masculinités Raewyn Connell et par Victoire Tuaillon, créatrice du podcast Les Couilles sur la table, deux figures de l'étude des masculinités, viennent enrichir la réflexion. Pour ouvrir, et non conclure, ce passionnant débat. "