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"Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si leurs trajectoires historiques pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ?
En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent. Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d'accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, et notamment ceux de domination masculine, ou les phénomènes magico-religieux se manifestent-ils dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l'ethnocentrisme est-il si universel et pourquoi des conflits opposent-ils régulièrement des groupes qui s'excluent mutuellement ? C'est à ces questions cruciales que cherche à répondre Bernard Lahire en formulant, pour les sciences sociales, un paradigme unificateur fondé sur une synthèse des connaissances essentielles relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.
Le pari de ce livre est que seul cet effort d'intégration permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain."
En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent. Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d'accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, et notamment ceux de domination masculine, ou les phénomènes magico-religieux se manifestent-ils dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l'ethnocentrisme est-il si universel et pourquoi des conflits opposent-ils régulièrement des groupes qui s'excluent mutuellement ? C'est à ces questions cruciales que cherche à répondre Bernard Lahire en formulant, pour les sciences sociales, un paradigme unificateur fondé sur une synthèse des connaissances essentielles relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.
Le pari de ce livre est que seul cet effort d'intégration permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain."
En montant près de 200 extraits de films ? de la création du 7e art à nos jours ?, la réalisatrice de fiction Nina Menkes souligne, dans une brillante master class de cinéma, une représentation sans cesse reproduite des femmes en objet sexuel et fait apparaître une structure sexiste systémique.
Un super film documentaire conseillé par Corinne C. et disponible jusqu'au 02/12/2023 sur Arte.tv (https://org-www.arte.tv/fr/videos/110260-000-A/brainwashed-le-sexisme-au-cinema/).
Un super film documentaire conseillé par Corinne C. et disponible jusqu'au 02/12/2023 sur Arte.tv (https://org-www.arte.tv/fr/videos/110260-000-A/brainwashed-le-sexisme-au-cinema/).
Après les sites et blogs des années 2000 et les réseaux sociaux au début des années 2010, les poètes et écrivain·e·s investissent désormais l?espace YouTube par une production littéraire audiovisuelle. À la fois archive et laboratoire, YouTube favorise l?invention de nouvelles écritures à l?écran. De multiples traditions s?y croisent, du vidéopoème au journal et à la performance, exploitant les spécificités du support numérique...
"Il n’est pas aisé de se faire une place dans la paysannerie lorsqu’on est une femme, et encore moins lorsqu’on est féministe. Les questions sur l’ensemble des rapports de domination ne s’arrêtent pas aux barrières des enclos.
Être féministe et éleveuse, est-ce incompatible ? En quoi les stéréotypes sexistes empêchent les femmes de se projeter dans l’agriculture et la paysannerie ? Comment faire évoluer les pratiques d’élevage dans une perspective antispéciste ? "
Être féministe et éleveuse, est-ce incompatible ? En quoi les stéréotypes sexistes empêchent les femmes de se projeter dans l’agriculture et la paysannerie ? Comment faire évoluer les pratiques d’élevage dans une perspective antispéciste ? "
"À partir des données réunies dans l’Index de la recherche en sciences humaines et sociales, l’alliance Athéna s’est proposé de produire une série de documents synthétiques afin de fournir un ensemble de repères qui permettent d’apprécier la situation actuelle de ce secteur dans le paysage français de la recherche. La première de ces notes de synthèse, Repères #1, est consacrée aux structures de recherche sur le territoire et à l’international. "
"L’ignorance est au cœur de nombreux débats médiatiques et scientifiques. Du changement climatique aux risques sanitaires et environnementaux en passant évidemment par la crise du Covid, elle irrigue les discussions autour du complotisme, des fake news ou de la remise en cause de la science et de l’expertise.
Alors que cette question de l’ignorance a particulièrement été abordée sous l’angle des comportements individuels ou des stratégies de production, de circulation et de dissimulation des connaissances scientifiques, l’ouvrage explore ses dimensions sociales et politiques. Il révèle le rôle déterminant de l’ignorance dans la reproduction des inégalités sociales, de genre ou ethno-raciales et montre comment son omniprésence légitime l’inaction publique."
Alors que cette question de l’ignorance a particulièrement été abordée sous l’angle des comportements individuels ou des stratégies de production, de circulation et de dissimulation des connaissances scientifiques, l’ouvrage explore ses dimensions sociales et politiques. Il révèle le rôle déterminant de l’ignorance dans la reproduction des inégalités sociales, de genre ou ethno-raciales et montre comment son omniprésence légitime l’inaction publique."
Outil pédagogique complet basé sur un support numérique, visant à sensibiliser et à promouvoir l?égalité entre filles et garçons, femmes et hommes, dans tous les domaines de la vie quotidienne (monde professionnel, orientation scolaire, vie privée, etc.)
Ce film présente les résultats du projet de recherche Analyse féministe de pratiques de l'économie sociale et solidaire: perspectives depuis l'Amérique latine et l'Inde. Cette recherche a eu lieu de décembre 2015 à mars 2018.
"Le principe du debunking, lui, ne s’intéresse pas à ce malaise : il postule qu’il suffit de déconstruire point par point tel ou tel récit afin de mettre en évidence qu’il repose sur du vent. Or avec les complots, il ne s’agit plus de faits ; il s’agit de croyances. Ce sont deux choses différentes. Bref, pour lutter contre les complots, il faut lutter contre le capitalisme. Selon moi, on ne comprendra rien au mouvement conspirationniste tant qu’on n’étudiera pas de près le fonctionnement du capitalisme contemporain et sa manière de rejeter la faute sur des groupes ou des individus particuliers face à des problèmes structurels."
voir : La démocratie a-t-elle besoin de la science ? Pierre Papon CNRS Éditions, 2020, 322 p.
Pierre Papon (professeur honoraire à l’École supérieure de physique et chimie industrielles de Paris) prend la plume sur la base de trois constats contrastés : l’effet globalement positif de la science sur le progrès des connaissances et des modes de vie ; le fait que la confiance encore élevée de l’opinion publique envers la recherche scientifique s’accompagne d’une inquiétude envers certaines implications sociales et environnementales (notamment le nucléaire, les OGM, les changements climatiques liés à l’usage massif de machines ou encore l’intelligence artificielle) ; enfin une « post-vérité » montante, nourrie par le sentiment que les experts confisquent la décision, ce qui alimente une méfiance envers la science elle-même. Il est donc urgent de réhabiliter la confiance en la science. De là trois parties : clarifier la méthode scientifique, redéfinir l’expertise et renforcer le rôle de la science en démocratie, que l’auteur estime être celui d’une « vigie ».
Réaliser la Terre. Prise en charge du vivant et contrat territorial. Hervé Brédif Éditions de la Sorbonne, 2021, 411 p.
« Réaliser la Terre » signifie pour H. Brédif opérer une « transformation » des façons d’agir par la renaissance du local-territorial. Le point fort de l’ouvrage se situe là, à cette échelle du processus d’écologie territoriale visant à « l’optimisation du métabolisme territorial » (p. 140). Comment y parvenir ? H. Brédif commence par proposer une autre approche du territoire remettant en cause les quatre définitions classiques existantes (biophysique, politique et institutionnelle, socioculturelle, économique). Le lecteur est en droit de s’interroger sur cette déconstruction (très intéressante) de la notion de territoire, considérée ici comme dépassée. La figure n° 23, p. 161, est bien représentative des différentes approches discutées. Partant de cette critique, l’auteur propose plutôt de penser la territorialité humaine comme un système de relations, un processus de coconstruction allant jusqu’à l’idée d’une relation entre nature et culture qui se matérialise dans une dimension stratégique faisant « méta-territoire » (p. 175). En fait, pour faire simple, le territoire définit l’espace d’un projet commun, ou d’objectifs partagés, autour duquel se coordonnent les acteurs. Les quatre approches connues du territoire s’intègrent dans cette nouvelle définition sans se limiter à une en particulier.
La mort de la nature. Les femmes, l’écologie et la révolution scientifique. Carolyn Merchant Wildproject, 2021, 448 p.
Elle commence par étudier l’« imaginaire dominant » du XVIe siècle qui assimile femme et nature : la figure de la « mère nourricière » domine les représentations et organise un rapport au monde structuré par une capacité féminine à entretenir une certaine harmonie (p. 37). Cependant, note l’historienne, « une autre image contradictoire […] prédominait également : une nature sauvage et incontrôlable qui pouvait provoquer violence, orages, sécheresses et un chaos généralisé » (p. 37). La symbolique nourricière permettait de contenir les pulsions destructrices et déployait un réseau cohérent de valeurs. En l’occurrence, le début de l’époque moderne est marqué par la modalité analogique de compréhension du monde qui permet de penser le parcours du microcosme au macrocosme. C. Merchant passe en revue les thèmes littéraires de la Renaissance associés à la nature comme mère nourricière. De Richard Hooker à Philip Sydney en passant par Shakespeare, la matière fictionnelle densifie une représentation transformée peu à peu en lieu commun.
Pierre Papon (professeur honoraire à l’École supérieure de physique et chimie industrielles de Paris) prend la plume sur la base de trois constats contrastés : l’effet globalement positif de la science sur le progrès des connaissances et des modes de vie ; le fait que la confiance encore élevée de l’opinion publique envers la recherche scientifique s’accompagne d’une inquiétude envers certaines implications sociales et environnementales (notamment le nucléaire, les OGM, les changements climatiques liés à l’usage massif de machines ou encore l’intelligence artificielle) ; enfin une « post-vérité » montante, nourrie par le sentiment que les experts confisquent la décision, ce qui alimente une méfiance envers la science elle-même. Il est donc urgent de réhabiliter la confiance en la science. De là trois parties : clarifier la méthode scientifique, redéfinir l’expertise et renforcer le rôle de la science en démocratie, que l’auteur estime être celui d’une « vigie ».
Réaliser la Terre. Prise en charge du vivant et contrat territorial. Hervé Brédif Éditions de la Sorbonne, 2021, 411 p.
« Réaliser la Terre » signifie pour H. Brédif opérer une « transformation » des façons d’agir par la renaissance du local-territorial. Le point fort de l’ouvrage se situe là, à cette échelle du processus d’écologie territoriale visant à « l’optimisation du métabolisme territorial » (p. 140). Comment y parvenir ? H. Brédif commence par proposer une autre approche du territoire remettant en cause les quatre définitions classiques existantes (biophysique, politique et institutionnelle, socioculturelle, économique). Le lecteur est en droit de s’interroger sur cette déconstruction (très intéressante) de la notion de territoire, considérée ici comme dépassée. La figure n° 23, p. 161, est bien représentative des différentes approches discutées. Partant de cette critique, l’auteur propose plutôt de penser la territorialité humaine comme un système de relations, un processus de coconstruction allant jusqu’à l’idée d’une relation entre nature et culture qui se matérialise dans une dimension stratégique faisant « méta-territoire » (p. 175). En fait, pour faire simple, le territoire définit l’espace d’un projet commun, ou d’objectifs partagés, autour duquel se coordonnent les acteurs. Les quatre approches connues du territoire s’intègrent dans cette nouvelle définition sans se limiter à une en particulier.
La mort de la nature. Les femmes, l’écologie et la révolution scientifique. Carolyn Merchant Wildproject, 2021, 448 p.
Elle commence par étudier l’« imaginaire dominant » du XVIe siècle qui assimile femme et nature : la figure de la « mère nourricière » domine les représentations et organise un rapport au monde structuré par une capacité féminine à entretenir une certaine harmonie (p. 37). Cependant, note l’historienne, « une autre image contradictoire […] prédominait également : une nature sauvage et incontrôlable qui pouvait provoquer violence, orages, sécheresses et un chaos généralisé » (p. 37). La symbolique nourricière permettait de contenir les pulsions destructrices et déployait un réseau cohérent de valeurs. En l’occurrence, le début de l’époque moderne est marqué par la modalité analogique de compréhension du monde qui permet de penser le parcours du microcosme au macrocosme. C. Merchant passe en revue les thèmes littéraires de la Renaissance associés à la nature comme mère nourricière. De Richard Hooker à Philip Sydney en passant par Shakespeare, la matière fictionnelle densifie une représentation transformée peu à peu en lieu commun.
"C’est ce projet, qui n’est pas nouveau, qu’il s’agit d’interroger au travers de l’hypothèse biorégionaliste qui a déjà bien vécu et donné plusieurs courants de pensées dans lesquels cet article propose de naviguer. Cette diversité reflète celle des contextes et c’est le propre de la pensée biorégionaliste : penser à partir des contextes culturels, géographiques, socio-écologiques. En ce sens, il existe de nombreux« biorégionalistes » qui s’ignorent. Dans cet article, nous nous bornerons à présenter un réseau international multiforme profondément écologiste et sur les relations complexes entre les communautés humaines, les institutions gouvernementales et le monde naturel en Amérique du nord, en Italie et en France pour s’interroger ensuite sur ces implications en termes de (a)ménagement du territoire ou encore des choix géographique pleinement politiques. En deux mots, comment agir pour réapprendre à faire territoire."
"Le projet PlantCoopLab émerge dans le contexte de la recherche agronomique, où les relations qualitatives avec les plantes sont habituellement ignorées. Son approche originale a retenu l’attention de la Fondation Daniel et Nina Carasso dans le cadre de l’AP « Nourrir l’avenir » de l’axe Alimentation Durable et bénéficie d’un financement pour 3 ans. Les objectifs de PlantCoopLab sont de positionner les enjeux des relations de travail avec les plantes, pour la transition écologique vers des nourritures durables. PlantCoopLab s’inscrit dans la perspective des Humanités Environnementales en s’appuyant sur une démarche interdisciplinaire et participative. Son parti est de conjuguer des apports de chercheurs et de praticiens selon plusieurs modalités : séminaire de recherche, focus groupes, enquêtes documentaires et de terrain. Le séminaire de recherche s’est ouvert sur une première journée conçue dans un format webinaire hybride – à la fois distanciel et présentiel pour les acteurs professionnels réunis sur le site de l’Université de Limoges. Dans cette première édition, notre objectif était de sonder les difficultés théoriques et culturelles qui surgissent dès lors qu’on veut inscrire les plantes dans une perspective de coopération au travail. "
"Ce livre est un livre d’épistémologie de la sociologie. L’objectif est d’appliquer des méthodes analytiques pour clarifier le vocabulaire, expliciter des relations non apparentes entre concepts, dégager la portée d’une méthode, ou souligner les incohérences d’un programme de recherche.
Les questions épineuses ne sont pas écartées : Comment clarifier des notions confuses ? Peut-on mathématiser les concepts sociologiques ? Peut-on pratiquer la sociologie comme on pratique les sciences naturelles ? Quelle est la place du déterminisme ?
Chaque question est examinée à la fois dans sa structure logique et sur des cas concrets. La mathématisation est étudiée sur les mécanismes agrégatifs et sur les modèles de diffusion des innovations. La sociologie expérimentale – généralement méconnue dans la sociologie française – est étudiée sur des programmes de relogement, la diffusion de l’information ou la genèse de la solidarité sociale."
Les questions épineuses ne sont pas écartées : Comment clarifier des notions confuses ? Peut-on mathématiser les concepts sociologiques ? Peut-on pratiquer la sociologie comme on pratique les sciences naturelles ? Quelle est la place du déterminisme ?
Chaque question est examinée à la fois dans sa structure logique et sur des cas concrets. La mathématisation est étudiée sur les mécanismes agrégatifs et sur les modèles de diffusion des innovations. La sociologie expérimentale – généralement méconnue dans la sociologie française – est étudiée sur des programmes de relogement, la diffusion de l’information ou la genèse de la solidarité sociale."
"Les représentations sociales sont à la base de notre vie psychique. C’est à elles que nous faisons le plus facilement et le plus spontanément appel pour nous repérer dans notre environnement physique et humain. Situées à l’interface du psychologique et du sociologique, elles sont enracinées au cœur du dispositif social.
Quelles représentations de l’autre et des relations sociales englobent-elles ? En quoi constituent-elles des éléments fondamentaux de notre épistémologie, et notamment de l’élaboration du sens commun ?"
Quelles représentations de l’autre et des relations sociales englobent-elles ? En quoi constituent-elles des éléments fondamentaux de notre épistémologie, et notamment de l’élaboration du sens commun ?"