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"« En Bretagne, la face cachée de l’agrobusiness » (1/5). « Le Monde » consacre une série à cette région où ce secteur de l’économie est omnipotent. Forte de 300 témoignages, l’enquête du journaliste Nicolas Legendre explore cet univers hermétique, parfois violent. L’auteur lui consacre aussi un livre très fouillé, « Silence dans les champs », à paraître le 12 avril chez Arthaud. "
"Entretien avec la docteure en anthropologie sociale Bénédicte Bonzi, qui suggère d’accorder « des droits pleins et entiers » aux personnes touchées par la précarité alimentaire, notamment à travers l’instauration d’une nouvelle Sécurité sociale de l’alimentation. Son essai La France qui a faim vient de paraître aux éditions du Seuil."
Organic Maps est une application Android et iOS gratuite de cartes hors ligne pour les voyageurs, les touristes, les randonneurs et les cyclistes, basée sur des données provenant des contributeurs, une des rares applications actuelles à prendre en charge 100 % des fonctionnalités sans connexion Internet active..
"Avons-nous seulement conscience de l’impact de notre état d’esprit dans nos interactions avec les autres ?"
Excellent outil, voir le film tuto
"Dans le cadre de la formation, la distance peut affecter la persévérance des apprenant·es. Pour y remédier, la présence à distance désigne une manière d’être avec, ou entre, les apprenant·es, qui se réalise à travers la maitrise des médias utilisés pour interagir. La présence à distance, en rassemblant deux dimensions apparemment contraires, la distance et la proximité, est utile pour la pratique au sein de dispositifs de formation synchrones ou asynchrones.
Cependant, comment la présence à distance recompose-t-elle la sociabilité dans la formation à distance à la fois par la présence cognitive, socio-affective et pédagogique et par les outils mobilisés ? Comment « faire acte de présence » en tant qu’enseignant·e et/ou en tant qu’apprenant·e ? Enfin, quelles perspectives donner à ce concept et quels sont les défis à relever, à l’heure ou l’hybridité des formations se généralise ? Cet EduBref n°14, à la suite du Dossier de veille sur la classe à distance 141 (Fenoglio, 2022), vise à approfondir ces questions."
Cependant, comment la présence à distance recompose-t-elle la sociabilité dans la formation à distance à la fois par la présence cognitive, socio-affective et pédagogique et par les outils mobilisés ? Comment « faire acte de présence » en tant qu’enseignant·e et/ou en tant qu’apprenant·e ? Enfin, quelles perspectives donner à ce concept et quels sont les défis à relever, à l’heure ou l’hybridité des formations se généralise ? Cet EduBref n°14, à la suite du Dossier de veille sur la classe à distance 141 (Fenoglio, 2022), vise à approfondir ces questions."
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Une salle de classe avec des élèves devant des ordinateurs
Les ordinateurs et autres dispositifs numériques se sont invités dans les classes mais n'en ont pas révolutionné le plan et l'organisation. Shutterstock
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On y passe des milliers d’heures en tant qu’élève ; on y est assis, placé, dans une ligne et une rangée. La salle de classe, ce parallélépipède de plus ou moins 10 mètres sur 6 mètres, est un lieu familier pour chacun d’entre nous.
La classe, c’est là que des enseignants enseignent et, quand tout se déroule bien, que des élèves apprennent. Elle va aussi de pair avec un enseignement (et un enseignant ou une enseignante), un groupe d’élèves et un temps dédié. D’ailleurs, on utilise le même mot pour les désigner. Dans les établissements scolaires, on « fait classe » à « une classe » dans une « salle de classe » pendant un « temps de classe » ; on peut parler de « système-classe » parce que tous ces éléments sont étroitement associés.
À lire aussi : La révolution pédagogique d’Internet : relire les leçons de Michel Serres
Les salles de classe et les établissements scolaires dans leur ensemble sont conçus et pensés pour une pédagogie dite « simultanée » qui consiste à réunir des élèves de même âge en un groupe considéré comme homogène pour transmettre à toutes et tous les mêmes données, informations, connaissances et savoirs. Jusqu’à la fin des années 1960, on y trouvait souvent une estrade, qui marquait l’autorité professorale et devait faciliter la diffusion de la parole, tout comme la surveillance des enfants ou adolescents. Aujourd’hui, cette sorte de tribune a disparu. Mais l’espace reste orienté vers le tableau, la « scène ».
Des analyses de qualité chaque jour dans vos mails, gratuitement.
Ce modèle de transmission simultané s’est imposé au cours du XIXe siècle au détriment de la méthode d’enseignement mutuel pour laquelle les âges et les niveaux étaient mélangés, et où les élèves les plus avancés épaulaient le maître.
Nouveau monde, nouvelles compétences
La méthode simultanée, au cœur de « la forme scolaire », a permis de passer d’une éducation réservée à quelques-uns à une éducation de masse. Mais le monde a changé, les attentes ont été bouleversées et de nouvelles compétences sont à acquérir « au-delà du contenu académique traditionnel » comme l’écrit l’Unesco qui, avec d’autres institutions, a rassemblé des experts pour définir les compétences du XXIᵉ siècle.
La créativité, la pensée critique, la coopération et la communication font partie de ces principaux savoir-faire. Elles ont pour point commun de s’acquérir dans l’action, et pas à travers un cours magistral. Ainsi, coopérer s’apprend par le travail de groupe, en se confrontant aux autres, en négociant.
Représentation de l’école de l’an 2000 telle qu’on l’imaginait en 1910
L’enseignement ne consiste pas seulement à transvaser des savoirs de manuels scolaires vers les cerveaux des élèves. Jean-Marc Côté, 1910/Wikimedia, CC BY-SA
Il est un autre bouleversement majeur. Pendant longtemps, le savoir a été identifié à ses détenteurs. On n’y accédait que par leur intermédiaire comme le rappelait Michel Serres dans Petite Poucette. Puis, avec le développement de l’écrit, il a été plus largement distribué tout en restant localisé en quelques « lieux » comme la bibliothèque ou la parole enseignante. Aujourd’hui, tout a explosé. Le savoir est partout et notamment dans ce smartphone que chacun tient dans sa poche ou au fond de son sac.
À lire aussi : Pédagogie Montessori : les ressorts d’un engouement qui dure
Les données, les informations, les connaissances et les savoirs sont déliés de la personne qui traditionnellement était censée les transmettre. Dans le monde numérique, il est accessible à tout le monde, on peut en disposer quand on veut, comme on veut, où on veut. La salle de classe ne les contient plus et les enseignants n’en sont plus les détenteurs exclusifs.
Pourtant, le système-classe est la base de l’architecture scolaire actuelle et reste l’horizon de la plupart des projets, comme on peut le voir par exemple dans le programme « Bâtir l’école de demain » du ministère de l’Éducation nationale français visant à repenser les espaces scolaires. On y trouve de multiples pistes d’action pour ouvrir les établissements sur leur environnement immédiat ou des constructions plus écologiques. Mais quand il s’agit d’envisager concrètement l’organisation spatiale des établissements, le modèle ancien, structuré autour des salles de classe, resurgit.
Réinventer la géographie scolaire
Pourquoi ce modèle du XIXe siècle continue-t-il à organiser l’école du XXIe siècle ? On peut invoquer d’abord la paresse intellectuelle, le tropisme de la reproduction, la frilosité… Nous n’avons connu que ce modèle et nous ne savons pas qu’il n’en a pas toujours été ainsi, qu’il fut un temps où apprendre se conjuguait souvent au singulier et se faisait un peu partout, aux champs ou la forge, en se frottant aux autres, à ceux qui savaient. Il n’en a pas toujours été ainsi et il pourrait en être autrement. Mais l’ancienneté de la forme scolaire associée à l’organisation par classe semble une évidence. Pour les élèves, les parents et les enseignants, l’école c’est la forme scolaire.
Il faut compter aussi avec la complexité de la machinerie scolaire. L’ensemble de la structure repose sur la cohérence des quatre éléments (un espace, un moment, un groupe et une discipline scolaire), qu’on peut difficilement dissocier. Toucher à l’un, c’est bousculer les autres. Tous les chefs et cheffes d’établissement le savent. Limiter voire abandonner l’organisation spatiale en salles de classe, c’est toucher aussi au temps scolaire, aux découpages disciplinaires et aux groupes constitués d’élèves. Difficile dans ces conditions d’avancer par petites touches. Dépasser le modèle de la classe est au sens propre révolutionnaire.
Une initiative pour repenser la classe au Lycée pilote innovant international à Jaunay-Marigny (France 3 Nouvelle-Aquitaine).
La conception du métier enseignant est un autre point de blocage. Ce qui définit un enseignant ou une enseignante – surtout dans le second degré – c’est d’abord la maîtrise des savoirs académiques. Accepter que les savoirs diffusés traditionnellement par le truchement de sa voix soient disponibles partout et tout le temps n’est pas simple. Inventer une nouvelle géographie des établissements scolaires, c’est aussi interroger l’identité enseignante pour inventer un nouveau métier plus proche de l’accompagnement que de la transmission.
Enfin, la forme scolaire repose sur une logique de domination. Paolo Freire, Ivan Illich, Michel Foucault ou Jacques Rancière l’ont dénoncée depuis longtemps. Elle permet le contrôle et la surveillance. Dans un établissement scolaire, le système quadruple de la classe permet de savoir qui (les élèves comme les enseignants) est où, pour y faire quoi et à chaque moment de la journée d’école. Partir des apprentissages et de chaque individu, multiplier les parcours et les choix relève d’un processus émancipateur dont tout le monde ne veut sans doute pas.
Inventer l’école des apprentissages
L’école de la forme scolaire et du système-classe est dépassée « même si encore on ne voit qu’elle, même si on ne sait construire qu’elle », selon les mots de Michel Serres. Il faut individualiser les parcours et pour cela inventer de nouveaux espaces et de nouvelles organisations : pour apprendre seul, avec un livre ou devant un écran, pour apprendre et produire du savoir en groupe, pour apprendre en confrontant ses idées à celles des autres dans le cadre d’un débat, pour apprendre dehors, pour apprendre par les sens et le corps (debout, assis, en marche…), pour apprendre en expérimentant, en fabriquant, en démontant."
Une salle de classe avec des élèves devant des ordinateurs
Les ordinateurs et autres dispositifs numériques se sont invités dans les classes mais n'en ont pas révolutionné le plan et l'organisation. Shutterstock
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On y passe des milliers d’heures en tant qu’élève ; on y est assis, placé, dans une ligne et une rangée. La salle de classe, ce parallélépipède de plus ou moins 10 mètres sur 6 mètres, est un lieu familier pour chacun d’entre nous.
La classe, c’est là que des enseignants enseignent et, quand tout se déroule bien, que des élèves apprennent. Elle va aussi de pair avec un enseignement (et un enseignant ou une enseignante), un groupe d’élèves et un temps dédié. D’ailleurs, on utilise le même mot pour les désigner. Dans les établissements scolaires, on « fait classe » à « une classe » dans une « salle de classe » pendant un « temps de classe » ; on peut parler de « système-classe » parce que tous ces éléments sont étroitement associés.
À lire aussi : La révolution pédagogique d’Internet : relire les leçons de Michel Serres
Les salles de classe et les établissements scolaires dans leur ensemble sont conçus et pensés pour une pédagogie dite « simultanée » qui consiste à réunir des élèves de même âge en un groupe considéré comme homogène pour transmettre à toutes et tous les mêmes données, informations, connaissances et savoirs. Jusqu’à la fin des années 1960, on y trouvait souvent une estrade, qui marquait l’autorité professorale et devait faciliter la diffusion de la parole, tout comme la surveillance des enfants ou adolescents. Aujourd’hui, cette sorte de tribune a disparu. Mais l’espace reste orienté vers le tableau, la « scène ».
Des analyses de qualité chaque jour dans vos mails, gratuitement.
Ce modèle de transmission simultané s’est imposé au cours du XIXe siècle au détriment de la méthode d’enseignement mutuel pour laquelle les âges et les niveaux étaient mélangés, et où les élèves les plus avancés épaulaient le maître.
Nouveau monde, nouvelles compétences
La méthode simultanée, au cœur de « la forme scolaire », a permis de passer d’une éducation réservée à quelques-uns à une éducation de masse. Mais le monde a changé, les attentes ont été bouleversées et de nouvelles compétences sont à acquérir « au-delà du contenu académique traditionnel » comme l’écrit l’Unesco qui, avec d’autres institutions, a rassemblé des experts pour définir les compétences du XXIᵉ siècle.
La créativité, la pensée critique, la coopération et la communication font partie de ces principaux savoir-faire. Elles ont pour point commun de s’acquérir dans l’action, et pas à travers un cours magistral. Ainsi, coopérer s’apprend par le travail de groupe, en se confrontant aux autres, en négociant.
Représentation de l’école de l’an 2000 telle qu’on l’imaginait en 1910
L’enseignement ne consiste pas seulement à transvaser des savoirs de manuels scolaires vers les cerveaux des élèves. Jean-Marc Côté, 1910/Wikimedia, CC BY-SA
Il est un autre bouleversement majeur. Pendant longtemps, le savoir a été identifié à ses détenteurs. On n’y accédait que par leur intermédiaire comme le rappelait Michel Serres dans Petite Poucette. Puis, avec le développement de l’écrit, il a été plus largement distribué tout en restant localisé en quelques « lieux » comme la bibliothèque ou la parole enseignante. Aujourd’hui, tout a explosé. Le savoir est partout et notamment dans ce smartphone que chacun tient dans sa poche ou au fond de son sac.
À lire aussi : Pédagogie Montessori : les ressorts d’un engouement qui dure
Les données, les informations, les connaissances et les savoirs sont déliés de la personne qui traditionnellement était censée les transmettre. Dans le monde numérique, il est accessible à tout le monde, on peut en disposer quand on veut, comme on veut, où on veut. La salle de classe ne les contient plus et les enseignants n’en sont plus les détenteurs exclusifs.
Pourtant, le système-classe est la base de l’architecture scolaire actuelle et reste l’horizon de la plupart des projets, comme on peut le voir par exemple dans le programme « Bâtir l’école de demain » du ministère de l’Éducation nationale français visant à repenser les espaces scolaires. On y trouve de multiples pistes d’action pour ouvrir les établissements sur leur environnement immédiat ou des constructions plus écologiques. Mais quand il s’agit d’envisager concrètement l’organisation spatiale des établissements, le modèle ancien, structuré autour des salles de classe, resurgit.
Réinventer la géographie scolaire
Pourquoi ce modèle du XIXe siècle continue-t-il à organiser l’école du XXIe siècle ? On peut invoquer d’abord la paresse intellectuelle, le tropisme de la reproduction, la frilosité… Nous n’avons connu que ce modèle et nous ne savons pas qu’il n’en a pas toujours été ainsi, qu’il fut un temps où apprendre se conjuguait souvent au singulier et se faisait un peu partout, aux champs ou la forge, en se frottant aux autres, à ceux qui savaient. Il n’en a pas toujours été ainsi et il pourrait en être autrement. Mais l’ancienneté de la forme scolaire associée à l’organisation par classe semble une évidence. Pour les élèves, les parents et les enseignants, l’école c’est la forme scolaire.
Il faut compter aussi avec la complexité de la machinerie scolaire. L’ensemble de la structure repose sur la cohérence des quatre éléments (un espace, un moment, un groupe et une discipline scolaire), qu’on peut difficilement dissocier. Toucher à l’un, c’est bousculer les autres. Tous les chefs et cheffes d’établissement le savent. Limiter voire abandonner l’organisation spatiale en salles de classe, c’est toucher aussi au temps scolaire, aux découpages disciplinaires et aux groupes constitués d’élèves. Difficile dans ces conditions d’avancer par petites touches. Dépasser le modèle de la classe est au sens propre révolutionnaire.
Une initiative pour repenser la classe au Lycée pilote innovant international à Jaunay-Marigny (France 3 Nouvelle-Aquitaine).
La conception du métier enseignant est un autre point de blocage. Ce qui définit un enseignant ou une enseignante – surtout dans le second degré – c’est d’abord la maîtrise des savoirs académiques. Accepter que les savoirs diffusés traditionnellement par le truchement de sa voix soient disponibles partout et tout le temps n’est pas simple. Inventer une nouvelle géographie des établissements scolaires, c’est aussi interroger l’identité enseignante pour inventer un nouveau métier plus proche de l’accompagnement que de la transmission.
Enfin, la forme scolaire repose sur une logique de domination. Paolo Freire, Ivan Illich, Michel Foucault ou Jacques Rancière l’ont dénoncée depuis longtemps. Elle permet le contrôle et la surveillance. Dans un établissement scolaire, le système quadruple de la classe permet de savoir qui (les élèves comme les enseignants) est où, pour y faire quoi et à chaque moment de la journée d’école. Partir des apprentissages et de chaque individu, multiplier les parcours et les choix relève d’un processus émancipateur dont tout le monde ne veut sans doute pas.
Inventer l’école des apprentissages
L’école de la forme scolaire et du système-classe est dépassée « même si encore on ne voit qu’elle, même si on ne sait construire qu’elle », selon les mots de Michel Serres. Il faut individualiser les parcours et pour cela inventer de nouveaux espaces et de nouvelles organisations : pour apprendre seul, avec un livre ou devant un écran, pour apprendre et produire du savoir en groupe, pour apprendre en confrontant ses idées à celles des autres dans le cadre d’un débat, pour apprendre dehors, pour apprendre par les sens et le corps (debout, assis, en marche…), pour apprendre en expérimentant, en fabriquant, en démontant."
"L'outil indispensable pour rédiger un référentiel ainsi que développer et évaluer efficacement les compétences dans le supérieur
Comment très concrètement rédiger un référentiel de compétences, construire un programme, créer des Situations d'Apprentissage et d'Évaluation (SAÉ) et évaluer des compétences dans l'enseignement supérieur ?"
Comment très concrètement rédiger un référentiel de compétences, construire un programme, créer des Situations d'Apprentissage et d'Évaluation (SAÉ) et évaluer des compétences dans l'enseignement supérieur ?"
"La tradition phénoménologique a rappelé l’importance de la corporéité dans toute pensée du quotidien. Fondamentalement situé, le corps s’éprouve dans le concret de nos vies comme une ouverture au monde, dont l’amplitude et la tonalité affective varient. Parallèlement, la pensée féministe a mis en garde contre la dimension abstraite et asexuée du corps propre décrit par les phénoménologues, révélant les enjeux d’oppression et de pouvoir auquel il est soumis. Les autrices et les auteurs qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage cherchent à décrire et penser des expériences qui engagent la dimension incarnée de l’existence, en faisant entendre des voix plurielles et complémentaires dans une orientation de phénoménologie critique et d’herméneutique. Au-delà du risque d’essentialiser le « féminin », les textes présentent différentes modalités d’être-au-monde, occasions de tension, de contradictions ou d’émergence de sens. Ce livre s’adresse particulièrement aux personnes qui étudient en psychologie, en philosophie ou en études féministes, de même qu’à celles qui réfléchissent aux enjeux liés à la manière d’habiter le monde."
"Ce colloque a pour objectif général de faire le point sur les recherches en innovation pédagogique, notamment en innovation pédagogique numérique en examinant, en particulier, les tendances de recherches en termes de questions de recherches, de cadres conceptuels, postures adoptées, etc. Il vise principalement à comprendre les enjeux (didactique, pédagogiques, économiques,sociaux, etc.) de l’intégration du numérique dans le champ éducatif."
"La résidence d’artiste est un dispositif unique dans sa double mission de démocratisation culturelle et de soutien aux artistes. Les politiques publiques y trouvent un moyen efficace d’amener la culture dans des endroits qui en sont moins dotés, voire dépourvus et espèrent ainsi créer du lien social, voire le réparer. On attend donc des artistes qu’ils utilisent le temps qui leur est donné pour développer leurs recherches artistiques dans un contexte de travail favorable, mais aussi qu’ils·elles rencontrent la population suivant un curseur qui se déplacera, au gré des résidences, vers davantage d’interventions avec le public ou vers une liberté totale laissée à l’artiste qui pourra, s’il le souhaite, s’enfermer dans un atelier. Cette journée d’étude propose de montrer en quoi certaines résidences, par les recherches qui y sont menées, se révèlent être des espaces de l’art privilégiés permettant de répondre artistiquement aux besoins de communautés dans lesquels les artistes ont un rôle politique à jouer."