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"Un sérious game pour sensibiliser les apprenants des établissements d’enseignement agricole aux enjeux de l’eau dans un contexte de changements climatiques."
"Dans ce monde en profond bouleversement technique, politique, écologique et culturel, face à une crise que certains nomment "crise de la sensibilité", que proposent les artistes pour nous aider à réfléchir nos postures éducatives et pédagogiques ?
Par les imaginaires qu'ils font naître, comment nous alertent-ils et nous éclairent-ils sur le monde qui est et celui qui vient ? Quelles voies ouvrent-ils pour le penser autrement, pour mettre nos sens en travail, pour nourrir une culture du vivant ?
METABLOB est un podcast qui propose d'interroger les processus de création artistique dans l'enseignement agricole comme levier pédagogique pour éduquer en anthropocène, pour éduquer aux transitions écologiques et sociales.
Il s'agira de croiser des pédagogies de l'expérientiel, la place des émotions, avec des paroles savantes , des mots d'apprenants et des intuitions artistiques."
Par les imaginaires qu'ils font naître, comment nous alertent-ils et nous éclairent-ils sur le monde qui est et celui qui vient ? Quelles voies ouvrent-ils pour le penser autrement, pour mettre nos sens en travail, pour nourrir une culture du vivant ?
METABLOB est un podcast qui propose d'interroger les processus de création artistique dans l'enseignement agricole comme levier pédagogique pour éduquer en anthropocène, pour éduquer aux transitions écologiques et sociales.
Il s'agira de croiser des pédagogies de l'expérientiel, la place des émotions, avec des paroles savantes , des mots d'apprenants et des intuitions artistiques."
"Où l’on entend un agriculteur qui aime se fondre dans son troupeau de brebis, et une autre histoire de la solitude en milieu rural. Par Alain Lewkowicz et Alice Milot."
podcast FranceCul
"De 2019 à 2022, France Stratégie a conduit une expérience d’évaluation participative originale. Au comité chargé d’évaluer la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, elle a adjoint deux groupes de citoyens « non experts », l’un composé de « personnes concernées » − c’est-à-dire de personnes en situation de pauvreté ou de précarité −, l’autre de personnes issues de la population générale"
Depuis 1992, je creuse le sillon de l’écoformation à la fois comme concept de recherche et comme modèle éducatif interventionnel dans le champ de l’éducation relative à l’environnement. Ce numéro de la revue me permet de revisiter ce parcours, d’abord de passage d’enseignante en éducation physique à l’animation de classes de nature (1), puis au travers de trois recherches-actions menées dans le cadre des travaux du Groupe de Recherche en EcoFormation (GREF) : les classes de mer (2) ; les jardins (3) ; et les usages de l’électricité dans la vie quotidienne d’un foyer (4). La dernière partie (5) montre qu’une éducation relative à l’environnement intégrant l’écoformation à ses buts et à sa pédagogie est possible, quel que soit le contexte dans lequel elle se déroule, et qui que l’on soit comme éducateur (enseignant, animateur, et même parent). Mais elle nécessite de pousser ou d’abattre des murs, de contourner des contraintes et de rester humble dans l’influence que l’on peut avoir. "
"Qu'il s'agisse de la presse, de contenus publicitaires, d'oeuvres artistiques et littéraires ou de discours politiques, certaines formes d'expressions publiques sont fréquemment accusées de propager des stéréotypes sexuels et raciaux. Initialement politique et moral, l'impératif de lutter contre ces représentations stéréotypées s'inscrit progressivement dans la loi.
Cela ne va pas sans poser de problèmes : comment définir un stéréotype ? Toute représentation, en tant qu'elle peut figer son objet, n'est-elle pas susceptible de devenir un stéréotype ? La lutte contre les stéréotypes ne risque-t-elle pas d'entrer en conflit avec la liberté d'expression ?
L'ouvrage, pluridisciplinaire, met en lumière les difficultés et les paradoxes d'une injonction qui a les atours de l'évidence, mais qui n'a pas été suffisamment analysée."
Cela ne va pas sans poser de problèmes : comment définir un stéréotype ? Toute représentation, en tant qu'elle peut figer son objet, n'est-elle pas susceptible de devenir un stéréotype ? La lutte contre les stéréotypes ne risque-t-elle pas d'entrer en conflit avec la liberté d'expression ?
L'ouvrage, pluridisciplinaire, met en lumière les difficultés et les paradoxes d'une injonction qui a les atours de l'évidence, mais qui n'a pas été suffisamment analysée."
Et plus globalement quelle agriculture est souhaitable
Avec le déploiement grand public de ChatGPT, l’intelligence artificielle devient à la mode dans la recherche d’information. Et pourtant, un certain nombre d’outils n’ont pas attendu pour mettre à disposition de la communauté académique des fonctionnalités IA, notamment sémantiques. Quelle est cependant la valeur de ces « systèmes académiques » qui proposent d’« augmenter » les capacités de recherche et de compréhension de la littérature scientifique, voire de devenir de véritables assistants du chercheur ? Et en quoi peuvent-ils compléter des recherches académiques plus classiques ?
"La diversité demande-t-elle à être gouvernée ou émancipée ? Par imitation de sa propre logique ? Rationalisation ? Mise en œuvre d’un système de valeurs « réparateur » ? Avec quelle prise en compte de la conflictualité intrinsèque de l’agir humain et de la part de nihilisme qui l’habite aujourd’hui ? En d’autres termes, avec qui et quoi, contre qui et quoi s’agit-il de penser et d’agir, avec quels outils critiques et quelle capacité d’autoréflexion de la conscience scientifiquement informée ?
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De fait, la dialectique unité/diversité ne peut opérer seulement dans le champ de la recherche scientifique, elle est un enjeu intrinsèquement politique, c’est-à-dire lié à des choix fondamentaux pour la préservation de l’habitabilité de la terre. Elle appelle donc une délibération élargie et inclusive, appelant à fonder une science de la diversité de second degré."
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De fait, la dialectique unité/diversité ne peut opérer seulement dans le champ de la recherche scientifique, elle est un enjeu intrinsèquement politique, c’est-à-dire lié à des choix fondamentaux pour la préservation de l’habitabilité de la terre. Elle appelle donc une délibération élargie et inclusive, appelant à fonder une science de la diversité de second degré."
"Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
"L’injonction à innover toujours plus et plus vite est en réalité paradoxale : les innovations passées ont souvent contribué à aggraver les crises écologiques, géopolitiques, sociales et financières que nous connaissons aujourd’hui. Pour comprendre ce paradoxe, ce livre raconte comment s’est formée cette culture de l’innovation, fondée sur la croyance que celle-ci est la condition de progrès économiques, environnementaux ou sociaux, comment cette culture est associée à des valeurs positives telles que la créativité et la liberté d’entreprendre. Ce livre montre que cette vision enchantée est en réalité dangereuse : elle mésestime les faces sombres des innovations qui sont d’autant plus difficiles à repérer qu’elles se manifestent avec retard, au moment où elles sont diffusées à grande échelle.
Comment innover autrement pour éviter ces effets indésirables et contribuer à une société plus soutenable ? Le livre explore deux pistes de réflexion complémentaires : la responsabilisation des innovateurs sur les conséquences à long terme de leurs projets ; les potentiels d’innovations plus sobres fondées sur la transformation des modes de vie, de consommation et de production, compatibles avec les limites planétaires et les besoins des générations futures."
Comment innover autrement pour éviter ces effets indésirables et contribuer à une société plus soutenable ? Le livre explore deux pistes de réflexion complémentaires : la responsabilisation des innovateurs sur les conséquences à long terme de leurs projets ; les potentiels d’innovations plus sobres fondées sur la transformation des modes de vie, de consommation et de production, compatibles avec les limites planétaires et les besoins des générations futures."
"Les scientifiques se sentent trahis. Ils dénoncent une montée de l'irrationalité et du relativisme sceptique. Mais ils savent aussi que leur ancienne alliance avec l'État est morte : celui-ci ne rêve plus que de brevets, de percées technologiques. Les scientifiques sont désormais de plus en plus dépendants de financements extérieurs rarement désintéressés et d'accords avec des entreprises privées dans le cadre de la nouvelle " économie de la connaissance ". Par ailleurs, ils sont aussi confrontés à un nouveau type de " public " posant des questions gênantes au lieu de faire confiance au progrès. Ce public, indiscipliné mais pertinent, pourrait bien être un allié indispensable pour les scientifiques menacés d'asservissement, mais une telle alliance a un prix : elle demande qu'ils renoncent aux mots d'ordre qui font d'eux la tête pensante d'une humanité en progrès.
Le pari de ce livre est que les scientifiques peuvent y renoncer. Au-delà, il tente de forger les mots qui permettent d'affirmer ensemble, sans confusion ni hiérarchie, des pratiques qui divergent, par exemple celle des pèlerins s'adressant à la Vierge et celle qui a autorisé à attribuer une masse au neutrino. Il plaide pour une écologie des pratiques dont les praticiens sauraient que ce qui les fait penser, sentir et hésiter ne leur appartient pas. "
Le pari de ce livre est que les scientifiques peuvent y renoncer. Au-delà, il tente de forger les mots qui permettent d'affirmer ensemble, sans confusion ni hiérarchie, des pratiques qui divergent, par exemple celle des pèlerins s'adressant à la Vierge et celle qui a autorisé à attribuer une masse au neutrino. Il plaide pour une écologie des pratiques dont les praticiens sauraient que ce qui les fait penser, sentir et hésiter ne leur appartient pas. "
"C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement"
"Depuis quelques années, les mobilisations pro-animaux suscitent une attention publique particulière : aux associations établies œuvrant à la " protection " des animaux s'ajoutent désormais des collectifs revendiquant plutôt leur " libération ". Leur point commun : défendre les intérêts des animaux. Le lectorat francophone ne disposait pas encore de synthèse distanciée, faisant le point sur les propriétés sociales, politiques et morales de ces mouvements. Ce livre entend combler ce manque en présentant l'état des connaissances sur l'histoire et la structuration de la cause animale aujourd'hui.
Cette mise en perspective remonte jusqu'au XIXe siècle. Les mobilisations contemporaines sont cartographiées. Les raisons de l'engagement pour les animaux et la variété de ses formes sont analysées, de même que les liens des mouvements avec d'autres mondes sociaux (les politiques publiques, les marchés, le monde académique).
Cet ouvrage fournit ainsi des clés de compréhension sociologique sur la façon dont la défense des animaux transforme nos sociétés. "
Cette mise en perspective remonte jusqu'au XIXe siècle. Les mobilisations contemporaines sont cartographiées. Les raisons de l'engagement pour les animaux et la variété de ses formes sont analysées, de même que les liens des mouvements avec d'autres mondes sociaux (les politiques publiques, les marchés, le monde académique).
Cet ouvrage fournit ainsi des clés de compréhension sociologique sur la façon dont la défense des animaux transforme nos sociétés. "