"Un article du sociologue A. Luneau (médialab de Sciences Po) décrit les cadres de référence utilisés par la presse belge francophone pour traiter du déclin des pollinisateurs. Il applique des méthodes computationnelles (logiciel Prospéro) à un corpus d’articles parus entre 2015 et 2021. 16 groupes thématiques sont identifiés (production agricole, biodiversité, éducation, etc.). Tout en se posant en simples chroniqueurs de l’actualité, les médias rendent saillants certains aspects, hiérarchisent les explications, légitiment tels et tels acteurs. Ils tendent aussi à imposer une vision conforme au « contrat de lecture » qui les lie à leur public. Ainsi, les magazines destinés aux femmes abordent des solutions locales (jardinage), les journaux régionaux traitent des ravages du frelon asiatique ou des actions de pédagogie, mais ils évacuent le problème des pesticides, traité surtout dans la presse nationale. Selon l’auteur, faute de confronter les points de vue, les médias empêchent une vision systémique et « reproduisent les asymétries » entre acteurs de la controverse."

voir les ressources, les vidéos (dont une sur le low-tech)

"C’est un jeu de sensibilisation orienté passage à l’action. Dans lequel des écopratiques sont recensées. Elles sont d’ordre techniques, comportementales… à destination des individus et des organisations (extension pro). Ces pratiques sont accompagnées par des « Le saviez-vous? » qui peuvent présenter des chiffres clés ou des propositions de mise en application plus concrètes. Le tout est regroupé en famille avec des propositions d’animation qui peuvent varier en fonction du public."

"Retrouvez les présentations vidéo partagées par des associations sur leurs outils préférés"

"Table des matières
    Numérique éthique et responsable : se mettre d’accord sur les termes et les enjeux
    Points saillants de la journée
        Éduquer au numérique éthique et responsable : de nombreux acteurs concernés et engagés
        Des injonctions contradictoires pas encore résolues
        Éduquer au numérique éthique et responsable, quelles finalités ?
        Tour d’horizon des alternatives numériques responsables et éthiques
    Comment éduquer au numérique éthique et responsable ?"

"Il s’agit d’une extension de navigateur (petit programme qui s’installe en quelques clics dans la barre personnelle de votre navigateur) unifiée, développée par l’Inist-CNRS pour les communautés de recherche du CNRS, permettant d’accéder directement au texte intégral des plateformes Unpaywall (dont HAL…), ISTEX, Panist et BibCnrs.

Il n’y a pas d’interface de recherche. Lorsque vous naviguez sur Internet :

    quel que soit le site visité (Google, Google Scholar, sites éditeurs, Wikipédia…)
    quelle que soit votre requête (titre article, auteurs, DOI…)
    l’extension Click & Read parcourt la page Internet que vous visitez à la recherche d’identifiants documentaires (DOI, PMID (identifiant PubMed), PII (identifiant Elsevier))
    puis cherche le document qui correspond à l’identifiant trouvé dans les fonds disponibles : Unpaywall, Istex, Panist et BibCnrs
    et ajoute le bouton si la ressource est disponible
    Il suffit alors de cliquer sur le bouton pour accéder au document"

"On admet, en effet, qu’il n’est pas chose aisée que d’être conscient de son système de croyances, de ses cadres de référence, de ses valeurs personnelles ou professionnelles, organisationnelles, institutionnelles, de sa situation comme porteur et porteuse de culture, de ses biais, de ses stéréotypes, des régimes de discriminations historiques, systémiques qui sont perpétuées, et de prendre un recul sceptique à leur endroit sinon s’en prémunir au besoin. D’où l’intérêt de la bibliothéconomie critique, des approches en Équité-Diversité-Inclusion-Accessibilité (ÉDIA) et en pratique réflexive interculturelle, qui cherchent à interroger et expliciter nos identités, ce que nous sommes comme personne, comme profession, comme organisation, comme institution et à orienter l’action vers des interventions plus intentionnelles et plus sensibles dans ces circonstances."

à propos de l'IA

"Parvenir à ouvrir le code algorithmique était, il y a quelques années et à l’échelle des moteurs de recherche, une urgence démocratique vitale et une fin en soi. Et une option suffisante pour en comprendre les principales dynamiques informationnelles et y détecter les matrices économiques et idéologiques à l’œuvre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui car ces matrices se sont déplacées et sont, la plupart du temps, désormais explicites et assumées."

"Les algorithmes d’IA qui génèrent de très loin le plus d’argent, ce sont les moteurs de recommandation, qui proposent des publicités, des articles des vidéos, des posts etc. Cela va évidemment se développer avec les logiciels conversationnels : on va avoir des Buddy Bots où le robot vous parlera d’une super paire de baskets, d’un séjour, d’un téléphone, en vous envoyant le lien pour l’acheter. Globalement, cela va changer la façon dont on interagit avec nos outils, car tout se fera par voix ou par textes et les publicités seront incessantes dans les conversations. Pour l’heure, ChatGPT monétise des abonnements individuels, mais ils n’ont pas la masse critique pour en faire un modèle économique rentable quand le fonctionnement de ChatGPT coûte 700 000 $ par jour. "