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participation
"Pour Xavier Figuerola, « la forme est un niveau d’intervention trop souvent oublié ». « Anticiper la façon dont les politiques publiques s’incarnent au quotidien permet de penser des objets plus en phase avec les politiques qu’elles mettent en oeuvre ». Reste, prévient le designer, que faire de très belles formes sur des objets qui n’ont pas de fonds, ne suffira pas à leur donner du sens. La forme donne du sens, pour autant qu’il y ait du fond !"
"Guide méthodologique pour favoriser la participation des citoyens en éducation à l’environnement
Notre époque est marquée par une volonté de plus en plus forte d’accélérer une transition écologique, économique et sociale encore à peine enclenchée.
Cette transition ne doit pas être l’affaire de quelques-uns mais bien celle de tous. Pour cela, il est indispensable que chacun, adultes, jeunes ou enfants, puisse s’emparer des enjeux écologiques afin de comprendre l’impact de son mode de vie sur le monde qui l’entoure, et ainsi identifier les changements nécessaires au niveau individuel, comme au niveau collectif.
C’est ensemble, par l’intelligence collective, que chaque citoyen peut être porteur de solutions.
Les projets d’éducation à l’environnement et les méthodes participatives utilisées favorisent la prise en compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses propres actions. Elle favorise l’implication des uns et des autres en s’appuyant sur des démarches actives. Elle vise à progresser vers une démarche respectueuse de l’humain, de la nature et du cadre de vie qui favorisera la transformation nécessaire pour dépasser la crise sociale et écologique.
La question du changement et de l’éducation à la transition écologique est au coeur de l’éducation à l’environnement parce que cette éducation est un projet de changement pour la personne et pour la société.
Pour que ce changement puisse s’opérer, la pratique de la participation citoyenne doit impérativement être mobilisée pour impliquer les personnes dans l’action, dans des projets communs, partout et à tous les âges de la vie et permettre à un grand nombre d’acteurs diversifiés d’être force de propositions et d’initiatives innovantes autour d’objectifs communs."
Notre époque est marquée par une volonté de plus en plus forte d’accélérer une transition écologique, économique et sociale encore à peine enclenchée.
Cette transition ne doit pas être l’affaire de quelques-uns mais bien celle de tous. Pour cela, il est indispensable que chacun, adultes, jeunes ou enfants, puisse s’emparer des enjeux écologiques afin de comprendre l’impact de son mode de vie sur le monde qui l’entoure, et ainsi identifier les changements nécessaires au niveau individuel, comme au niveau collectif.
C’est ensemble, par l’intelligence collective, que chaque citoyen peut être porteur de solutions.
Les projets d’éducation à l’environnement et les méthodes participatives utilisées favorisent la prise en compte des impacts sociaux, environnementaux et économiques de ses propres actions. Elle favorise l’implication des uns et des autres en s’appuyant sur des démarches actives. Elle vise à progresser vers une démarche respectueuse de l’humain, de la nature et du cadre de vie qui favorisera la transformation nécessaire pour dépasser la crise sociale et écologique.
La question du changement et de l’éducation à la transition écologique est au coeur de l’éducation à l’environnement parce que cette éducation est un projet de changement pour la personne et pour la société.
Pour que ce changement puisse s’opérer, la pratique de la participation citoyenne doit impérativement être mobilisée pour impliquer les personnes dans l’action, dans des projets communs, partout et à tous les âges de la vie et permettre à un grand nombre d’acteurs diversifiés d’être force de propositions et d’initiatives innovantes autour d’objectifs communs."
mooc
"Ce qui est en jeu, ce n’est pas d’améliorer, grâce à la participation des citoyens, le fonctionnement des institutions représentatives, mais d’imaginer de nouvelles formes d’engagement des citoyens dans l’action collective. C’est l’expérience partagée de l’action, bien plus que la confrontation des opinions, qui nourrit utilement la délibération et la décision."
Alice Mazeaud et Magali Nonjon. Editions du Croquant, 2018.
notes de lecture
notes de lecture
Réflexions, état de lieux et article de prospective qui peut servir de support à débat (en lien avec ce que met en place la Chine) à la fin
"Participer ; essai sur les formes démocratiques de la participation"
"La théorie nous donne un certain nombre de jalons : partage d’expériences, réflexions collectives, apprentissage par l’action. Comment ces stades sont-ils franchis ? Nécessitent-ils des médiations ? Un accompagnement ? La mise en tension d’un réseau ?
Qui bénéficie de ces apprentissages ? La société civile représentée par des organisations collectives, les entreprises, des collectivités territoriales, sont souvent très présentes. On a de la peine à toucher les populations non organisées, les habitants, le grand public par exemple. Depuis longtemps, les clivages sociaux constituent une limite reconnue des processus participatifs. Ils méritent d’être mis en évidence, de même que les efforts pour réinclure les publics défavorisés par des actions d’éducation à vocation émancipatrice.
Deux types de communication sont prévus. D’une part, des communications de fond, alimentées par une recherche spécifique, représentant un article d’une quinzaine de pages. D’autre part, des présentations courtes centrées autour d’un thème, d’une question à débattre, ou du compte-rendu d’une recherche-action."
Qui bénéficie de ces apprentissages ? La société civile représentée par des organisations collectives, les entreprises, des collectivités territoriales, sont souvent très présentes. On a de la peine à toucher les populations non organisées, les habitants, le grand public par exemple. Depuis longtemps, les clivages sociaux constituent une limite reconnue des processus participatifs. Ils méritent d’être mis en évidence, de même que les efforts pour réinclure les publics défavorisés par des actions d’éducation à vocation émancipatrice.
Deux types de communication sont prévus. D’une part, des communications de fond, alimentées par une recherche spécifique, représentant un article d’une quinzaine de pages. D’autre part, des présentations courtes centrées autour d’un thème, d’une question à débattre, ou du compte-rendu d’une recherche-action."
Système de vote avec carton de couleur et photographie prise par mobile équipé d'Android
"Selon Cogan, Sharpe et Hertzberg, il existe plusieurs raisons à l’origine de l’implication des citoyens [1] : partage d’information ; implication dans les prises de décision ; évitement de tensions et de conflits ; construction d’un réservoir de bonne volonté pour collecter des informations, coproduire ; construction d’un rapport de confiance entre citoyens et autorités, entre citoyens et experts, entre profanes et scientifiques. Cette note montre que ces dimensions sont très souvent entremêlées, ce qui peut rendre complexe le positionnement des citoyens (et des chercheurs) dans les différents modes d’implication et parfois recréer des tensions sociales ou politiques autour d’enjeux tels que ceux de la sécurité, de la confiance, de la gouvernance, etc."
"Avoir un point de vue radical sur les choses entraîne parfois un comportement radical. S’opposer farouchement à l’enterrement des déchets radioactifs à Bure, par exemple, peut déboucher sur des attitudes violentes, comme lorsque les deux premières réunions publiques organisées par la CNDP ont été empêchées par une minorité très active. À quoi bon débattre quand on pense que la cause est entendue ?"
"La question de l’implication des habitants s’est depuis quelques années hissée au centre de toutes les actions publiques territoriales au point que chaque projet se doit aujourd’hui d’être participatif. Les initiatives ne manquent pas et prennent des formes diverses pour lesquelles les habitants sont toujours plus sollicités (enquête publique, conseil de quartier, budget participatif, etc.). Toutefois, aussi intéressantes soient-elles, ces initiatives ne nous disent rien, la plupart dutemps, des pratiques, des vécus et des ressentis des habitants. L’objet du séminaire est des’intéresser aux démarches et aux outils qui pourraient être mis en oeuvre, en amont de toutprojet, pour mieux appréhender les attentes, les besoins et les idées des habitants, et ainsifavoriser leur implication dans des actions spontanées, concrètes et collectives."