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"Pour changer les mentalités, il faut peut-être partir à la source. Percolab étudie en ce moment le concept finlandais de Tiimiakatemia, une « école sans école, sans classes, pas de professeurs, pas de cours, dont les étudiants obtiennent un baccalauréat en trois ans et demi ». Ouverte en 1993, cette école innovante fondée sur l’horizontalité de l’apprentissage met ses étudiants dans une structure entrepreneuriale officielle, où tous contribuent à l’obtention de vrais contrats et gèrent de vrais clients. « La seule obligation scolaire est le corpus bibliographique et des rencontres de trois à six heures par semaine, où ils apprennent à vivre ensemble. C’est juste “wow”, s’exclame Yves Otis. La clé de ces projets, c’est l’idée de passer du temps ensemble, de résoudre les problèmes ensemble, d’aider à faire avancer le nous. » Cette approche marginale, qui repense les codes de transmission, est bénéfique dans le changement des pratiques une fois les diplômés embauchés dans des firmes. Ce modèle étonnant, décliné en Team Academy en anglais, a donné des petits au Brésil, aux Pays-Bas ou en France. Et pourquoi pas au Québec ? « On essaie de rapatrier le modèle ici », répond Yves Otis.
Pour l’agrandissement de l’Insectarium de Montréal, l’entreprise a fait appel à différents corps de métiers. Aux employés et experts biologistes ont été ajoutés des documentaristes, des chorégraphes ou encore des designers. Au travers d’ateliers, les participants en sont venus à adopter un préprojet de « codesign ».
Yves Otis, codirecteur de Percolab
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Vos réactions - 2 commentaires
Patrick Daganaud
Patrick Daganaud - Abonné
17 octobre 2015 18 h 26
Comme un doute...
« Nous faisons de la pédagogie radicale, c'est-à-dire que nous formons des pédagogies qui ont un impact immédiat à l'opposé du temps scolaire. »
Ainsi donc, Monsieur Otis forme des pédagogies : voilà qui intrigue.
Je ne suis pas bien sûr que, couchant à terre, sur le ventre et en étoile ses coapprenants, la pédagogie de Percolab soit plus efficace que l’amusement fugace du comique de situation.
Cela ne fait-il pas penser aux techniques pour le moins discutables dont avaient usé à Québec Clotaire Rapaille, ce consultant engagé à prix d’or par le maire Labeaume?
Et puis, l’accolement d’un vocabulaire quelque peu ronflant à cette pédagogie radicale qui la promeut en « structure autoportante de codéveloppement » m’apparaît lui enlever plus de crédit qu’elle n’en donne.
Je peux me tromper, mais pourquoi Andersen me revient-il avec le conte « Les habits neufs de l'empereur »?
Patrick Daganaud
Patrick Daganaud - Abonné
19 octobre 2015 07 h 22
Erratum
Cela ne fait-il pas penser aux techniques pour le moins discutables dont avait usé à Québec Clotaire Rapaille, ce consultant engagé à prix d’or par le maire Labeaume?
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Yves Otis, codirecteur de Percolab
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Patrick Daganaud
Patrick Daganaud - Abonné
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Comme un doute...
« Nous faisons de la pédagogie radicale, c'est-à-dire que nous formons des pédagogies qui ont un impact immédiat à l'opposé du temps scolaire. »
Ainsi donc, Monsieur Otis forme des pédagogies : voilà qui intrigue.
Je ne suis pas bien sûr que, couchant à terre, sur le ventre et en étoile ses coapprenants, la pédagogie de Percolab soit plus efficace que l’amusement fugace du comique de situation.
Cela ne fait-il pas penser aux techniques pour le moins discutables dont avaient usé à Québec Clotaire Rapaille, ce consultant engagé à prix d’or par le maire Labeaume?
Et puis, l’accolement d’un vocabulaire quelque peu ronflant à cette pédagogie radicale qui la promeut en « structure autoportante de codéveloppement » m’apparaît lui enlever plus de crédit qu’elle n’en donne.
Je peux me tromper, mais pourquoi Andersen me revient-il avec le conte « Les habits neufs de l'empereur »?
Patrick Daganaud
Patrick Daganaud - Abonné
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