15090 shaares
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"Comment, alors, favoriser cet engagement pour ouvrir l’espace des possibles ?
Si l’engagement repose en premier lieu sur la motivation, il dépend aussi des conditions, ressources et interactions créées ou mises à disposition par les environnements d’enseignement et d’apprentissage. Ainsi, il s’agit de s’intéresser à la mise en place, dans l’enseignement supérieur d’« environnements capacitants » (Fernagu Oudet, 2012 ; Arnoud et Falzon, 2013), c’est-à-dire des environnements offrant les conditions propices à ce que chacun développe ses dispositions à apprendre (construction de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences), et son pouvoir d’agir (développement des possibilités d’action et du degré de contrôle sur ce qui est considéré comme valable).
Il s’agit alors d’interroger les pratiques d’enseignement, d’apprentissage, d’accompagnement, au prisme des dimensions sociales, techniques, organisationnelles, etc. favorables à l’engagement et au développement du pouvoir d’agir des acteurs de l’enseignement supérieur.
Nous proposons d’aborder cette question du développement du pouvoir d’agir individuel, collectif et institutionnel, à travers toutes formes de dispositifs pédagogiques et d’accompagnement visant à favoriser :
l’engagement et les possibilités d’action des individus et des collectifs pour agir sur leur environnement : ex. développement durable, engagement citoyen, etc.
une vision décloisonnée de la formation pour élargir le champ d’action des individus, des collectifs et des institutions : ex. approches interdisciplinaires favorisant la résolution de problématiques complexes, mise en relation d’acteurs de la formation et du monde socio-économique, dispositifs de formation qui s’inspirent d’approches artistiques, sportives, etc.
l’engagement et les possibilités d’action des individus dans la formation, à travers des espaces d’apprentissage physiques et virtuels dédiés : ex. analyse de dispositifs mis en place dans le cadre de la continuité pédagogique, dispositifs de formation en lien avec les salles d’apprentissage actif, etc.
l’inclusion et l’accomplissement de soi, à travers la prise en compte de la diversité des profils d’apprenants : ex. dispositifs facilitant la transition secondaire-supérieur, dispositifs d’apprentissage personnalisés et de flexibilisation de la formation tels que les modalités d’enseignement hybrides ou co-modales, etc.
l’engagement des acteurs (enseignants, accompagnateurs pédagogiques, etc.) dans leur développement professionnel pour ouvrir le champ des possibilités dans une perspective de développement des pratiques pédagogiques : ex. communautés de pratiques, analyses de pratiques, démarche SoTL, etc.
les politiques et stratégies éducatives au service de la transformation des sociétés et de la réponse aux défis contemporains : ex. mise en place de dispositifs qui favorisent l’organisation du travail en équipe pédagogique ou le développement du leadership pédagogique ; qui participent de la reconnaissance et de la valorisation de l’activité d’enseignement, etc."
Si l’engagement repose en premier lieu sur la motivation, il dépend aussi des conditions, ressources et interactions créées ou mises à disposition par les environnements d’enseignement et d’apprentissage. Ainsi, il s’agit de s’intéresser à la mise en place, dans l’enseignement supérieur d’« environnements capacitants » (Fernagu Oudet, 2012 ; Arnoud et Falzon, 2013), c’est-à-dire des environnements offrant les conditions propices à ce que chacun développe ses dispositions à apprendre (construction de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences), et son pouvoir d’agir (développement des possibilités d’action et du degré de contrôle sur ce qui est considéré comme valable).
Il s’agit alors d’interroger les pratiques d’enseignement, d’apprentissage, d’accompagnement, au prisme des dimensions sociales, techniques, organisationnelles, etc. favorables à l’engagement et au développement du pouvoir d’agir des acteurs de l’enseignement supérieur.
Nous proposons d’aborder cette question du développement du pouvoir d’agir individuel, collectif et institutionnel, à travers toutes formes de dispositifs pédagogiques et d’accompagnement visant à favoriser :
l’engagement et les possibilités d’action des individus et des collectifs pour agir sur leur environnement : ex. développement durable, engagement citoyen, etc.
une vision décloisonnée de la formation pour élargir le champ d’action des individus, des collectifs et des institutions : ex. approches interdisciplinaires favorisant la résolution de problématiques complexes, mise en relation d’acteurs de la formation et du monde socio-économique, dispositifs de formation qui s’inspirent d’approches artistiques, sportives, etc.
l’engagement et les possibilités d’action des individus dans la formation, à travers des espaces d’apprentissage physiques et virtuels dédiés : ex. analyse de dispositifs mis en place dans le cadre de la continuité pédagogique, dispositifs de formation en lien avec les salles d’apprentissage actif, etc.
l’inclusion et l’accomplissement de soi, à travers la prise en compte de la diversité des profils d’apprenants : ex. dispositifs facilitant la transition secondaire-supérieur, dispositifs d’apprentissage personnalisés et de flexibilisation de la formation tels que les modalités d’enseignement hybrides ou co-modales, etc.
l’engagement des acteurs (enseignants, accompagnateurs pédagogiques, etc.) dans leur développement professionnel pour ouvrir le champ des possibilités dans une perspective de développement des pratiques pédagogiques : ex. communautés de pratiques, analyses de pratiques, démarche SoTL, etc.
les politiques et stratégies éducatives au service de la transformation des sociétés et de la réponse aux défis contemporains : ex. mise en place de dispositifs qui favorisent l’organisation du travail en équipe pédagogique ou le développement du leadership pédagogique ; qui participent de la reconnaissance et de la valorisation de l’activité d’enseignement, etc."