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"La part sauvage du monde. Penser la nature dans l’Anthropocène"
La science en action
Questionner la recherche. Contributions des jeunes chercheurs aux systèmes complexes
La part sauvage du monde. Penser la nature dans l’Anthropocène
Virginie Maris
Seuil, 2018, 272 p.
En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-Terre entièrement modelé par les humains. à rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.
L’auteur invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité.
La science en action
Questionner la recherche. Contributions des jeunes chercheurs aux systèmes complexes
La part sauvage du monde. Penser la nature dans l’Anthropocène
Virginie Maris
Seuil, 2018, 272 p.
En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l’Anthropocène l’opportunité de prendre enfin les commandes d’un système-Terre entièrement modelé par les humains. à rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l’idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s’appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.
L’auteur invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l’autre face de notre humanité.