15102 shaares
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La thèse que je mène dans le cadre du projet FRUCTIS-ARC s’intéresse à l’évolution des rapports que différents acteurs contemporains pratiquant une agriculture qualifiée de "durable" ou "alternative" entretiennent avec les sols agricoles, et plus précisément avec la dimension « biologique », vivante de ces sols, parfois appelée leur "fertilité". Elle cherche ainsi à comprendre les modalités particulières selon lesquelles les chercheurs et experts (scientifiques), mais aussi les praticiens - qu’ils soient agriculteurs, conseillers publics ou indépendants, ou industriels -, les techniques et les savoirs, se lient au sol et à ses différentes « composantes », en particulier à son pan « vivant ».