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1- Sciences, techniques et agricultures. Gouverner pour transformer
L’idée générale part du constat global, et désormais à peu près partagé (ce n’était pas encore le cas il y a une décennie), que la recherche agronomique a été conçue pour moderniser les agricultures mondiales en étant exclusivement basée sur un référentiel techno-industriel productiviste responsable de la crise globale de l’anthropocène. Le défi contemporain est donc de « changer de logiciel », et ce malgré sa formidable efficacité pour répondre aux missions qui étaient les siennes (voire sur ce point la préface de Bertrand Hervieu). Changer la science pour changer le monde qu’elle a largement participé à édifier constitue en somme la problématique de l’ouvrage.
2-Agroécologie(s) : entre survivance du réductionnisme technique et promotion de l’interdisciplinarité et du participatif
L’agroécologie (qui figure parmi les buzzwords bousculés par B. Bensaude-Vicent) est mentionnée dans de nombreuses communications comme un champ de recherche tout à fait essentiel aux transitions. Ces communications permettent de montrer qu’il ne s’agit pas seulement d’un mot d’ordre des gouvernances s’imposant top-down aux chercheurs, mais bien d’un ensemble de recherches et de pratiques plurielles investi par les chercheurs. Voir la partie sur AgroTIC
Voir la description des autres chapitres et notamment celui-ci : le rapprochement que l’auteur opère entre agroécologie et sortie du naturalisme pour refonder les liens de l’agriculture aux non-humains va bien dans le sens de la nécessité de refonder les imaginaires techniques évoquée par R. Larrère. Il s’agit bien de retisser les liens entre l’homme et la nature que la modernité a en partie défaits pour construire l’agroécologie de compagnonnage, sans doute bien plus incompatible avec l’agroécologie du contrôle techniciste que ne le pensent C. Compagnone, J.-C. Glaszmann et ses coauteurs.
3- Histoire des modernisations agricoles au XXe siècle
La conclusion permet aux coordinateurs de dégager plusieurs caractéristiques générales du processus de la modernisation agricole qui, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, insère assez diversement les sociétés rurales dans le capitalisme industriel, provoque des transformations profondes non seulement des modes de coordination, des manières de gouverner ou encore d’appréhender les qualités mais produit aussi des altérations biophysiques significatives.
Voir aussi :
Manifeste pour l’écologie humaine
Sortir des crises. One Health en pratiques
Écologie territoriale et transition socio-écologique. Méthodes et enjeux
L’idée générale part du constat global, et désormais à peu près partagé (ce n’était pas encore le cas il y a une décennie), que la recherche agronomique a été conçue pour moderniser les agricultures mondiales en étant exclusivement basée sur un référentiel techno-industriel productiviste responsable de la crise globale de l’anthropocène. Le défi contemporain est donc de « changer de logiciel », et ce malgré sa formidable efficacité pour répondre aux missions qui étaient les siennes (voire sur ce point la préface de Bertrand Hervieu). Changer la science pour changer le monde qu’elle a largement participé à édifier constitue en somme la problématique de l’ouvrage.
2-Agroécologie(s) : entre survivance du réductionnisme technique et promotion de l’interdisciplinarité et du participatif
L’agroécologie (qui figure parmi les buzzwords bousculés par B. Bensaude-Vicent) est mentionnée dans de nombreuses communications comme un champ de recherche tout à fait essentiel aux transitions. Ces communications permettent de montrer qu’il ne s’agit pas seulement d’un mot d’ordre des gouvernances s’imposant top-down aux chercheurs, mais bien d’un ensemble de recherches et de pratiques plurielles investi par les chercheurs. Voir la partie sur AgroTIC
Voir la description des autres chapitres et notamment celui-ci : le rapprochement que l’auteur opère entre agroécologie et sortie du naturalisme pour refonder les liens de l’agriculture aux non-humains va bien dans le sens de la nécessité de refonder les imaginaires techniques évoquée par R. Larrère. Il s’agit bien de retisser les liens entre l’homme et la nature que la modernité a en partie défaits pour construire l’agroécologie de compagnonnage, sans doute bien plus incompatible avec l’agroécologie du contrôle techniciste que ne le pensent C. Compagnone, J.-C. Glaszmann et ses coauteurs.
3- Histoire des modernisations agricoles au XXe siècle
La conclusion permet aux coordinateurs de dégager plusieurs caractéristiques générales du processus de la modernisation agricole qui, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, insère assez diversement les sociétés rurales dans le capitalisme industriel, provoque des transformations profondes non seulement des modes de coordination, des manières de gouverner ou encore d’appréhender les qualités mais produit aussi des altérations biophysiques significatives.
Voir aussi :
Manifeste pour l’écologie humaine
Sortir des crises. One Health en pratiques
Écologie territoriale et transition socio-écologique. Méthodes et enjeux