"    Une des explications avancées est la tension entre d’une part le fondement hiérarchique d’une autorité exercée comme pouvoir (qui s’appuie sur le processus domination-soumission), d’autre part les principes d’égalité et de liberté d’une société démocratique, dans un contexte où se sont développés les droits de l’enfant et la prise en compte de celui-ci, où l’on discute en famille, éduque à l’école au débat et à la citoyenneté, négocie en formation professionnelle, et où le savoir apparaît lui-même comme un processus socialisé de discussion.

    Comment donc reconfigurer l’autorité éducative, dans un rapport moins ou non dogmatique au savoir, et dans un rapport plus participatif, plus coopératif, plus contractualisé à la loi ? Autrement dit : que peut-il en être de l’autorité de l’éducateur et du savoir dans une double perspective d’apprentissage et de socialisation démocratique ?"