Quotidien Shaarli
March 10, 2025
Nous observons donc que les étudiants ne savent plus, en entrant à l'université, jouer le jeu de la lecture et de l'écriture, et qu'il le font faire, au moins en partie, par une IAG. D'autre part, nous nous questionnons sur l'intérêt même de défendre ce type de compétence quand on observe en aval que les ingénieurs mobilisent également massivement ces outils pour faire de la veille, produire des rapports ou des présentations. Eux non plus ne veulent plus ni lire ni écrire.
outil en ligne pour aide à la création de prompts pour utlisation péda et banque de prompt péda
synthétique et accessible
L’Édurevue[1] n° 150, intitulé « L’EPS, de ses buts à ses terrains », vise donc à éclairer la façon dont les différentes visées prescrites à cet enseignement se déploient, non sans tensions, en fonction des contextes professionnels.
Cette synthèse revient tout d’abord sur les liens entre EPS et pratiques sportives culturellement ancrées dans le milieu fédéral : si la sportivisation de l’éducation physique a marqué une étape importante de son histoire, les écarts entre les apprentissages visés dans ces sphères mènent à des confrontations de logiques en situation de travail partenarial, tout comme à ouvrir un horizon professionnel à de plus de plus de jeunes. L’Édurevue aborde ensuite le retour des préoccupations sanitaires liées à cet enseignement et ses déclinaisons contemporaines dans le cadre scolaire : l’EPS y est située au regard des interventions promues dans le cadre d’une politique publique de santé plus large, qui inscrit désormais les apprentissages à effectuer par les élèves dans un projet de mode de vie actif tout au long de la vie. Le positionnement singulier de la discipline EPS au sein du système scolaire est en partie le fruit de ces logiques sanitaires et sportives, et de dynamiques internes aux métiers de l’enseignement : les composantes motrices, méthodologiques et sociales des apprentissages qui caractérisent l’EPS agencent de manière spécifique attentes, ressources et culture professionnelles, en particulier dans le second degré.
Cette synthèse revient tout d’abord sur les liens entre EPS et pratiques sportives culturellement ancrées dans le milieu fédéral : si la sportivisation de l’éducation physique a marqué une étape importante de son histoire, les écarts entre les apprentissages visés dans ces sphères mènent à des confrontations de logiques en situation de travail partenarial, tout comme à ouvrir un horizon professionnel à de plus de plus de jeunes. L’Édurevue aborde ensuite le retour des préoccupations sanitaires liées à cet enseignement et ses déclinaisons contemporaines dans le cadre scolaire : l’EPS y est située au regard des interventions promues dans le cadre d’une politique publique de santé plus large, qui inscrit désormais les apprentissages à effectuer par les élèves dans un projet de mode de vie actif tout au long de la vie. Le positionnement singulier de la discipline EPS au sein du système scolaire est en partie le fruit de ces logiques sanitaires et sportives, et de dynamiques internes aux métiers de l’enseignement : les composantes motrices, méthodologiques et sociales des apprentissages qui caractérisent l’EPS agencent de manière spécifique attentes, ressources et culture professionnelles, en particulier dans le second degré.
Après l’atelier, les participants sont retournés à leurs routines habituelles, souvent sans cadre ou réseau pour soutenir leurs efforts. Or, la littérature en psychologie sociale montre que les changements durables sont plus probables lorsque les individus s’inscrivent dans une dynamique collective ou reçoivent un renforcement social (encouragements, reconnaissance).
Les formations dispensées par les représentants des constructeurs remplissent effectivement un vide en la matière. « Hormis cette offre privée de formation, les enseignant·es sont relativement livrés à eux-mêmes pour acquérir de nouvelles connaissances » soulignent des chercheuses lors d’un colloque organisé par la Société française d’économie rurale en décembre dernier. Elles notent un recul marqué de l’État depuis les années 1980 dans la production de savoirs en agroéquipements. Les formations universitaires publiques dans ce domaine sont devenues très rares. Cette absence d’offre de formation alternative conduit au « poids déterminant du secteur privé du machinisme agricole dans la transmission des savoirs », analysent les chercheuses.