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prospective
Dans la dernière partie, ils formulent leurs recommandations sur de nombreux aspects des systèmes agricole et agro-alimentaire. Selon eux, les soutiens de la Politique agricole commune devraient être orientés en priorité vers les petites exploitations et les exploitations mixtes, les jeunes agriculteurs, les nouveaux entrants et les agriculteurs installés dans les zones soumises à des contraintes naturelles. Ils préconisent de les compléter par des paiements pour services environnementaux, objectivement conditionnés aux résultats dans ce domaine. Pour cela, ils recommandent la mise en œuvre d’un nouveau système d’évaluation de la durabilité globale des exploitations ou des produits, basé sur des références uniformisées à l’échelle européenne. Installé par mesures législatives et placé sous la surveillance de la Commission européenne, ce référentiel permettrait d’homogénéiser les normes établies par divers acteurs et favoriserait ainsi la comparaison des performances environnementales, en tenant compte des différents enjeux (biodiversité, gaz à effet de serre, pollution, bien-être animal, qualité de l’eau, conditions de travail).
"À l’heure des métamorphoses et des déconstructions, voici une réflexion sur ce que l’on garde, ce que l’on enlève et ce que l’on repose comme fondations solides sur lesquelles nos enfants pourront construire le monde dans lequel ils aimeraient vivre.
Une conversation exceptionnelle en direct du théâtre des Bouffes du Nord entre Alain Damasio, écrivain de science-fiction et Mathieu Baudin, historien et prospectiviste, directeur de l’Institut des Futurs souhaitables et animateur de ce podcast."
Une conversation exceptionnelle en direct du théâtre des Bouffes du Nord entre Alain Damasio, écrivain de science-fiction et Mathieu Baudin, historien et prospectiviste, directeur de l’Institut des Futurs souhaitables et animateur de ce podcast."
"La prospective est encore très mal connue du grand public, et le plus souvent aussi des animateurices qui travaillent avec "les grands public". Animer des ateliers de prospective n'est pas évident. Les contextualiser selon les publics et rester dans les réalités du terrain (ce qui adviendra avec certitude) l'est encore moins. "
"L’Anthropocène questionne les modes de vie à plus d’un titre. Notre société va-t-elle s’effondrer ? L’avenir de la Terre est-il sur Mars ?
Ce livre envisage la pensée prospective comme un levier puissant de transformation du monde. Il propose une réflexion et des pistes pédagogiques pour mettre les élèves, les étudiants, et les adultes en formation, en situation d’analyser, de construire et de débattre d’images de futurs probables, possibles, mais surtout souhaitables."
Ce livre envisage la pensée prospective comme un levier puissant de transformation du monde. Il propose une réflexion et des pistes pédagogiques pour mettre les élèves, les étudiants, et les adultes en formation, en situation d’analyser, de construire et de débattre d’images de futurs probables, possibles, mais surtout souhaitables."
"Affirmer qu’une nouvelle institution éducative succèdera à l’institution scolaire peut paraître excessif. Mais comment nier que l’École ressemble de plus en plus à un vieux meuble hérité que nous gardons par habitude ? Comment ne pas constater sa fragmentation progressive et l’expansion du marché éducatif non scolaire ?
Tel est le diagnostic que défend Bernard Delvaux dans un livre qui servira de base à ce colloque. Il relie ces évolutions au fait que l’idéal d’autonomie de la modernité a été transformé en une quête de liberté de choix toujours plus grande, demandant aux sciences et techniques de rendre le monde toujours plus disponible et exigeant de chacun l’accumulation de capitaux, notamment éducatifs, pour accéder à ces promesses. Tant qu’un tel imaginaire restera dominant, estime-t-il, tout indique que le scénario de dissolution de l’École dans un vaste système éducatif marchandisé deviendra réalité.
Une telle évolution ne répond cependant pas aux critiques fondamentales adressées à notre modèle sociétal. Y répondre implique de mettre en débat la question des finalités éducatives.
Ce colloque a donc comme objectif premier de comprendre les évolutions de fond qui affectent les systèmes scolaires. Et ensuite d’ouvrir la question des (nouvelles) missions éducatives que nous voudrions voir assurées par une (nouvelle) institution éducative commune."
Tel est le diagnostic que défend Bernard Delvaux dans un livre qui servira de base à ce colloque. Il relie ces évolutions au fait que l’idéal d’autonomie de la modernité a été transformé en une quête de liberté de choix toujours plus grande, demandant aux sciences et techniques de rendre le monde toujours plus disponible et exigeant de chacun l’accumulation de capitaux, notamment éducatifs, pour accéder à ces promesses. Tant qu’un tel imaginaire restera dominant, estime-t-il, tout indique que le scénario de dissolution de l’École dans un vaste système éducatif marchandisé deviendra réalité.
Une telle évolution ne répond cependant pas aux critiques fondamentales adressées à notre modèle sociétal. Y répondre implique de mettre en débat la question des finalités éducatives.
Ce colloque a donc comme objectif premier de comprendre les évolutions de fond qui affectent les systèmes scolaires. Et ensuite d’ouvrir la question des (nouvelles) missions éducatives que nous voudrions voir assurées par une (nouvelle) institution éducative commune."
Rapport du CESE
"Dans le domaine « agriculture et environnement », 8 signaux faibles ont été identifiés dont 4 relatifs à l’agriculture (figure ci-dessous) : l’agrivoltaïque, la « plasma agriculture » (traitement des semences au plasma pour améliorer le développement des plantes), la nanoagriculture et les nanofertilisants. La nanoagriculture et l’usage du plasma sont des signaux plus anciens que les deux autres, lesquels présentent une activité de R&D plus intense."
"L’agriculture dans 20 ans, en France… Prédire ce qu’il adviendra peut paraître prétentieux, mais ne pas le tenter serait inconscient. Il nous semble qu’un rapide historique, ainsi qu’un large panorama, permet d’éclairer l’itinéraire que nous avons parcouru et d’identifier des tendances, qu’elles soient anciennes ou émergentes."
"Ce dossier [Agriculture 2040] est un travail collectif et le fruit de longues démarches : des agronomes, souvent anciens chercheurs de INRAE, tentent d’y partager un certain nombre de questions pour, si possible, concilier des points de vue différents. Car lorsqu’on aborde l’agriculture, son avenir, et donc notre alimentation, les enjeux sont complexes et les réactions souvent passionnées. Retour sur quelques points fondamentaux."
"Les Pays-Bas se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 49 % d'ici 2030, par rapport au niveau de 1990. Des chercheurs de l'université de Wageningen ont étudié les impacts potentiels de quatre scénarios de transition de l'agriculture hollandaise en les comparant à un scénario de référence dit « business-as-usual » et à la situation de 2017 (année des données de l'étude). Leurs résultats ont été publiés dans la revue Land Use Policy en mars."
"Si vous deviez écrire un roman où l’école serait idéale, comment la verriez-vous ?
Vivante ! C’est-à-dire, déjà, désincarcérée de la salle de classe, des positions assises, confinées et contrites, des murs. Je la verrais centrée sur l’expression et la liberté des corps dans des espaces ouverts. Articulée avec le dehors autant que possible, liée au vivant, refusant viscéralement que la sécurité soit la valeur princeps des choix d’aménagement. Une école qui valorise le lien et les élaborations de groupe. Qui croit à la créativité intrinsèque de l’enfant que le collège tue littéralement dès la 6e comme il tue la joie d’aller à l’école. Une école qui remette les mains et le cœur au centre et qui enseigne que la tête ne fonctionne bien que dans l’alliage des émotions, des pratiques et de la réflexion. Qui éduque l’attention aux autres, et déjà aux autres non-humains, qui déploie nos facultés de perception hors du technococon où les ados sont piégés. Apprendre est en soi une activité magnifique et autostimulante. Cessons d’en faire une discipline mortifère !"
Vivante ! C’est-à-dire, déjà, désincarcérée de la salle de classe, des positions assises, confinées et contrites, des murs. Je la verrais centrée sur l’expression et la liberté des corps dans des espaces ouverts. Articulée avec le dehors autant que possible, liée au vivant, refusant viscéralement que la sécurité soit la valeur princeps des choix d’aménagement. Une école qui valorise le lien et les élaborations de groupe. Qui croit à la créativité intrinsèque de l’enfant que le collège tue littéralement dès la 6e comme il tue la joie d’aller à l’école. Une école qui remette les mains et le cœur au centre et qui enseigne que la tête ne fonctionne bien que dans l’alliage des émotions, des pratiques et de la réflexion. Qui éduque l’attention aux autres, et déjà aux autres non-humains, qui déploie nos facultés de perception hors du technococon où les ados sont piégés. Apprendre est en soi une activité magnifique et autostimulante. Cessons d’en faire une discipline mortifère !"