Afin de donner au corps de l'élève une place plus centrale et de dépasser la vision dualiste d'un corps idéalisé, le numéro 24 d'Édubref, publié en décembre 2024, interroge les regards scientifiques contemporains qui éclairent les différents statuts accordés au corps dans l'environnement scolaire.

"À l'heure où l'Éducation nationale s'empare explicitement des questionnements relatifs aux identités de genre en milieu scolaire, cet ouvrage propose d'analyser des expériences de jeunes « trans » en éducation physique et sportive (EPS). L'EPS est une discipline dans laquelle les normes de genre se font, se défont et/ou se reconstruisent : les transidentités y vivent indéniablement des expériences singulières. De jeunes « trans » évoquent dans leur témoignage les vestiaires, les corps, les groupements, les barèmes, les APSA ou encore les attentes de l'enseignant. Cette étude intéressera toutes les personnes s'interrogeant sur la place des transidentités dans le contexte singulier de l'École Républicaine « à la française »."

"Pour ce sixième colloque inter-RT, le Réseau thématique 14 (Sociologie des arts et de la culture) s’associe au Réseau thématique 38 (Sociologie de l’environnement et des risques) de l’Association française de sociologie (AFS) afin d’interroger les contours et frontières de la transition écologique et sociale dans les mondes de l’art et de la culture. Cet événement interrogera les continuités et transformations des pratiques culturelles et artistiques, amateures et professionnelles, à l’œuvre tant au niveau individuel qu’institutionnel. "

"Se dévoilent ainsi les ressorts et conditions de la genèse d’un ethos professoral effectivement singulier, sans préjuger de l’efficience des pratiques enseignantes associées."

"Les lecteurs et les lectrices trouveront dans cet ouvrage différents types d’information, théoriques, pédagogiques et pratiques, regroupées sous forme de fiches, qui leur permettront de se familiariser avec les composantes de la danse en contexte inclusif. Les fiches sont soutenues par des témoignages de l’équipe éducative, de personnes participantes et de leur famille pour illustrer des propos plus techniques. Le contenu peut être consulté dans un ordre aléatoire pour nourrir, selon les besoins, la démarche pédagogique et encourager à plonger dans un univers d’une grande richesse artistique et humaine."

"Voilà l’idée qui sous-tend la Fondation Laurent Duvernay-Tardif (LDT), qui mise sur les arts et les sports pour allumer des étoiles dans les yeux des écoliers de cinquième et sixième années (10 à 12 ans)."

"Dans ce séminaire ouvert en 2017/2018, le couple « art et corporéité » est entendu comme un outil théorique. De telles manières que par une préhension et une intellection de la corporeitas – celle travaillée par Merleau-Ponty et Bachelard en particulier – souhaitant serrer l’univers des formes multiplexes dessinées par Malraux, trois triades, ensemble et/ou en dissonance, sont portées à l’examen : d’abord corps / corporalité / corporéité ; ensuite, art social / confort / posture ; enfin, design / fonction / politique dans le but de frôler au plus près la fonction symbolique et sociale du geste (Barthes, Leroi-Gouhan, Agamben). L’enjeu consiste à comprendre, c’est-à-dire désigner, identifier et qualifier, le geste créateur quand il est philosophique, sensible, aux fondements, politique."

Format de la journée
Ouverte à un large public, habitants du quartier de Chanzy, des chercheurs, des enseignants, des étudiants, des doctorants, des artistes, des entreprises, associations, collectivités , « De quoi on se mêle ?! » est une journée pour se mêler, créer et s’interroger sur les modes de créations du savoir, des formes de diffusions de la connaissances et des différentes façons pour enseigner et apprendre.

De 8H30 à minuit alternerons ; Hold-up scientifiques; conférences, paroles inspirantes, pétrissage de pain commun, conférences performées, promenades sensibles, écriture collective, porch sitting, exposition ainsi qu’un grand banquet pour clôturer la journée sous forme de « long table » inspirée du film Antonia’s Line, encourageant la libre circulation de paroles et les interrelations."

"Le mardi 6 juin, le laboratoire CREAT (Création et recherche dans l’enseignement des arts et de la technologie) de la HEPVaud (Haute école pédagogique du canton de Vaud) organise une journée d’étude sur la place du corps dans l’éducation à la création artistique. Elle s’articule autour de plusieurs interventions de chercheurs et différents ateliers pratiques."

"L’objectif de cette recherche était d’analyser l’activité d’enseignants experts en EPS, pour comprendre comment s’actualise la présence corporelle en situation de classe. L’étude a été conduite dans le programme de recherche du cours d’action (Theureau, 2006) et dans une conception enactive de l’activité humaine, qui s’intéresse à l’inscription corporelle de l’esprit (Varela, Thomson et Rosch, 1993). Nous avons filmé quatre enseignants en situation de classe puis réalisé des entretiens d’auto confrontation après chaque leçon. Les résultats sont présentés sous la forme de quatre études de cas caractérisant la présence corporelle des enseignants experts. Plus précisément, l’articulation de données intrinsèques et extrinsèques permet de discuter leur activité en termes de rapport à soi et de rapport aux élèves. Cette recherche permet finalement d’envisager des perspectives épistémiques et transformatives, notamment dans le cadre de la formation des enseignants.

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"Pour Lucy Vincent, on ne prend pas en compte suffisamment le fonctionnement de nos sens. L’ouïe, la vue, le toucher. Il y aurait même un lien entre le développement de l’odorat et l’espérance de vie. Pour elle, développer l’intelligence, cela passe par le corps. Autrement dit, en modifiant ce que l’on fait avec le corps on peut modifier ce qui se passe dans la tête."