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Les résultats de ces analyses indiquent que jusqu’à 90% des carabes les plus fréquents dans les parcelles agricoles avaient consommé des graines de mauvaises herbes. Cette consommation représente une part importante de leur alimentation, plus élevée par exemple que des proies telles que les limaces ou les pucerons. De plus, la proportion d’espèces de carabes consommateurs de graines de mauvaises herbes ne varie pas selon les territoires étudiés, ce qui rend ce résultat cohérent et réplicable.
Ce jeu pédagogique et immersif, destiné aux professionnels et étudiants du monde agricole et des secteurs de l’environnement, vise à favoriser une réflexion collective pour une gestion concertée des paysages afin de concilier l’élevage pastoral, la valeur patrimoniale des paysages et la préservation de la biodiversité.
L’élevage repose sur l’interaction constante entre les éleveurs et leurs animaux. Or, la façon dont ces relations se font et évoluent dépend de nombreux facteurs : organisation du travail des éleveurs, manipulation des animaux, technologies utilisées mais aussi la perception de chacun (humains et animaux) de ces interactions. Bien que ces deux disciplines soient traditionnellement distinctes, allier éthologie et ergonomie permet de mieux comprendre la réalité des élevages. D’une part, l’ergonomie du travail s’intéresse aux conditions dans lesquelles les éleveurs interagissent avec leurs animaux. Elle étudie plus particulièrement la charge (physique, mentale et émotionnelle) de l’éleveur dans son activité. L’éthologie, quant à elle, étudie le comportement des animaux et la manière dont ils interagissent avec leur environnement.
Les innovations techniques ou organisationnelles visant à renforcer des systèmes alimentaires durables foisonnent. Mais quel est leur impact ? Quels paradigmes défendent-elles ? Quels acteurs se mobilisent et s’organisent pour quelles actions concrètes ? Autant de sujets débattus lors de cette journée.
En conclusion de l’ouvrage, l’auteure identifie deux courants s’opposant à ces « titans » de l’agriculture industrielle : l’agro-écologie et le mouvement néo-brandésien (s’inspirant de Louis Brandeis, 1856-1941), qui promeut des politiques de concurrence fortes et la lutte contre les oligopoles.
Voir :
L'ANSES publie 4 avis sur les régimes végétariens, les aliments ultratransformés et la consommation de soja
La Stratégie Nationale Alimentation Nutrition Climat (SNANC) inscrite dans la loi climat et résilience a été mise en consultation par le gouvernement.
17% de la surface agricole utile française : c'est l'empreinte sol des produits alimentaires importés
ALTAA met à disposition des territoires une boîte à outils pour les aider à faire évoluer les environnements alimentaires
Baromètre des projets alimentaires territoriaux (PAT)
Prospective : quelle évolution des régimes alimentaires des ménages pour s'inscrire dans une démarche de transition ?
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Un article, publié en février 2025 dans la revue Inrae Productions animales, s’intéresse à l’influence de la gestion pastorale sur la biodiversité des espaces de montagne. Il rappelle d’abord que les pâturages alpins abritent une riche biodiversité : en Suisse par exemple, ils hébergent 13,1 % de la flore du pays alors qu’ils ne représentent que 2,3 % de la surface en herbe. Après avoir décrit les mécanismes par lesquels le pâturage favorise la biodiversité (défoliation sélective, piétinement, redistribution des nutriments et des graines, etc.), les chercheurs montrent que cette contribution est aujourd’hui remise en question par l’évolution des pratiques agricoles. Pour y remédier, ils suggèrent de revoir l’attribution des soutiens directs dans ces zones, de proposer aux éleveurs des contrats de gestion pastorale, et enfin de mobiliser les outils technologiques en faveur d’une gestion des herbages plus favorable au maintien de la biodiversité.
En mars 2025, le Bureau T, filiale du groupe Caisse des dépôts, a réalisé une étude prospective comportant trois scénarios d’évolution du secteur agricole français à l’horizon 2050, et ce pour 24 filières végétales. D’après le scénario tendanciel, 35 à 40 % de la valeur ajoutée du secteur seraient menacés à l’horizon 2050, en particulier en raison des impacts du changement climatique. Les deux autres scénarios sont fondés sur un renforcement de la compétitivité économique d’une part, et sur une forte planification du secteur agricole pour préserver les écosystèmes d’autre part
La revue Après-demain consacre un dossier aux questions agricoles. Destiné au grand public, ce numéro comporte notamment une contribution de B. Hervieu (sociologue) sur les grandes tendances de l’agriculture française : diminution rapide du nombre d’exploitations et agrandissement, augmentation du salariat et de la sous-traitance, crise du modèle de l’exploitation familiale, progression de systèmes productifs plus capitalistiques, etc. Il décrit la situation délicate d’un groupe agricole devenu minoritaire dans les campagnes françaises après le « retournement de l’exode rural ». Parmi les autres articles, celui de l’économiste V. Chatellier, sur les revenus agricoles, relève que 42 % des exploitations auraient un revenu négatif en l’absence de subventions de la politique agricole commune. Enfin, signalons le « plaidoyer pour un monde sans engrais azotés de synthèse » de G. Billen, J. Garnier et J. Le Noë. Pour eux, la fertilisation en agriculture ne passe pas forcément par les engrais industriels (figure). Ils plaident pour une réorientation de la production dans les pays développés vers l’agroécologie, sur le modèle de « l’autre moitié du monde ».
En mars 2025, les éditions Quæ ont publié cet ouvrage qui synthétise les connaissances scientifiques sur l’agriculture et le changement climatique, et présente les leviers d’adaptation et d’atténuation existant.
Entre 2018 et 2023, 6,7 milliards d’euros de financements publics ont été utilisés pour soutenir l’innovation dans le domaine agricole, hors recherche et développement (figure). 30 % sont consacrés au passage de l’innovation à la sphère industrielle et commerciale (la valorisation), 15 % au déploiement auprès des agriculteurs (la diffusion) et 40 % à son utilisation effective dans les exploitations agricoles (l’appropriation).
Ce dispositif, dans sa nouvelle version, offre aux enseignants, aux étudiants et aux chercheurs un accès à des images issues des satellites Pléiades, Spot et Sentinel. Chaque image est accompagnée d’un dossier d’analyse scientifique élaboré avec le concours d’experts issus des sphères de l’enseignement secondaire et supérieur. Ces dossiers permettent une lecture approfondie des territoires et de leurs dynamiques, en combinant une vue générale et des zooms thématiques facilitant l’interprétation des phénomènes géographiques. Le site répond ainsi aux besoins des enseignants, des universitaires et des chercheurs et de toute personne intéressée par les données issues de l’observation satellitaire.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié, fin janvier 2025, un avis sur les impacts de la consommation d’aliments dits « ultratransformés » sur la santé. Elle précise d’abord qu’il n’existe pas de définition consensuelle de ce type d’aliment. Suite à une revue systématique des études publiées sur le sujet, l’agence établit un lien entre consommation d’aliments ultratransformés et risque plus élevé de mortalité ou de déclenchement de certaines maladies chroniques (ex. diabète de type 2, surpoids, obésité, affections cardiovasculaires, cancer du sein, cancer colorectal). Le nombre d’études étant faible, de nouvelles recherches pourraient faire évoluer ces conclusions.
Partant de ces constats, ils identifient cinq voies possibles « volontairement extrêmes ». Certaines visent à répondre prioritairement au défi de la production agricole de l’Union européenne (UE), alors que d’autres privilégient la protection de l’environnement (figure).