15092 shaares
1423 liens privés
1423 liens privés
186 résultats
taggé
intelligence_artificielle
"Le livre blanc édité par Margarida Romero, Laurent Heiser et Alexandre Lepage vise apporter aux différents acteurs éducatifs un éclairage diversifié tant des enjeux de l’acculturation et formation à l’IA que des ressources et retours d’expérience des différentes équipes de recherche et organismes de culture scientifique de la francophonie. Une approche pluridisciplinaire permet de considérer tant les perspectives des chercheurs en sciences de l’informatique, que celles des sciences de l’éducation et de la formation, les sciences de l’information et la communication et l’expertise des professionnels de l’enseignement et de la médiation scientifique. "
"Le guide en format PDF présenté ci-dessous est une traduction adaptée de l’article : ChatGPT for Educators | Prompting 101. Il a été conçu et publié par : Fabien Maurin, chef du marché canadien chez Wooclap, mentor de startup et enseignant. Nous remercions l’auteur d’avoir permis de partager cette traduction.
Ce guide explique et facilite la conversation efficace avec une IA générative pour générer du matériel pédagogique. Il devient fondamental d’écrire des instructions claires pour optimiser des résultats significatifs avec ChatGPT.
Pour illustrer ses propos, l’auteur propose un processus en 5 étapes en utilisant un exemple concret : la création d’un plan de cours en suivant des instructions précises étape par étape."
Ce guide explique et facilite la conversation efficace avec une IA générative pour générer du matériel pédagogique. Il devient fondamental d’écrire des instructions claires pour optimiser des résultats significatifs avec ChatGPT.
Pour illustrer ses propos, l’auteur propose un processus en 5 étapes en utilisant un exemple concret : la création d’un plan de cours en suivant des instructions précises étape par étape."
revue d'articles
"Cette innovation est aussi et surtout une formidable opportunité de développer le sens critique des étudiants dans un monde numérique où les fakenews pullulent sur les réseaux sociaux. Le véritable enjeu de ces nouvelles technologies est de former de futurs citoyens éclairés "
"Il s’agit de cesser de penser les technologies numériques comme des moyens, mais de les considérer comme un milieu : il ne suffit pas de se demander si nous pouvons bien ou mal utiliser le numérique, mais se demande plutôt comment ce nouveau milieu technique est configuré et comme il nous transforme – comment il affecte nos corps, nos cerveaux et nos psychismes. Cela implique de se demander à chaque fois quelles sont les fonctionnalités techniques et quels sont les modèles économiques qui commandent les dispositifs. Est-ce que ces fonctionnalités techniques automatisent nos capacités ou bien est-ce qu’elles permettent l’exercice de la réflexivité et le partage des savoirs ? Est-ce que les technologies standardisent nos comportements pour en tirer profit ou bien est-ce qu’elles permettent la production de communs ?"
"Quels sont les objectifs du dispositif ?
Outre le fait d’offrir aux enseignant.es une culture de base solide sur l’IA, le projet AI4T se donne pour objectif de les soutenir dans leurs pratiques pédagogiques. Il s’agit également de leur apprendre à contextualiser les IA et à apprécier leur pertinence et leur utilité en contexte d’enseignement.
La démarche, quant à elle, se veut une mise en réseau d’établissements et d’enseignant.es dans un cadre de confiance. La méthodologie, les résultats de l’étude d’impact et les matériaux de formation sont destinés à être largement partagés, dans une logique de partage des ressources éducatives."
Outre le fait d’offrir aux enseignant.es une culture de base solide sur l’IA, le projet AI4T se donne pour objectif de les soutenir dans leurs pratiques pédagogiques. Il s’agit également de leur apprendre à contextualiser les IA et à apprécier leur pertinence et leur utilité en contexte d’enseignement.
La démarche, quant à elle, se veut une mise en réseau d’établissements et d’enseignant.es dans un cadre de confiance. La méthodologie, les résultats de l’étude d’impact et les matériaux de formation sont destinés à être largement partagés, dans une logique de partage des ressources éducatives."
"Cet outil reste encore un commercial bien cultivé qui baratine. Sans être un malade mental, il peut parfois avoir de belles hallucinations et les leur faire avaler de belle manière. Heureusement il ne prend pas le volant, mais ce sont eux qui le tiennent alors qu’il leur sert de GPS. C’est la joie des IA génératives, la réalité de synthèse n’est affaire que de probabilité pas de vérité."
service IA pour résumer et questionner sur un texte (en retrouvant le paragraphe à l'origine de la réponse)
"’il est entraîné pour produire du texte vraisemblable. Il est très bon pour être persuasif, mais n’est pas entraîné pour produire des énoncés vrais ; s’il génère souvent des énoncés vrais, c’est un effet collatéral du fait qu’il doit être plausible et persuasif, mais ce n’est pas son but."
"Les différences entre un moteur de recherche et un agent conversationnel
Poursuivons notre argumentation avec cette seconde grosse différence : Google est un moteur de recherche, il affiche des résultats. Le nouveau Bing est un agent conversationnel qui délivre une seule réponse. Cette distinction entraîne une responsabilité qui n’est pas la même : Google est un intermédiaire (entre les utilisateurs et les éditeurs des sites référencés), tandis que Bing est un éditeur (il génère ses propres réponses).
De nombreux articles ont été publiés cette semaine pointant du doigt des zones d’ombre dans les belles promesses de Microsoft :"
Poursuivons notre argumentation avec cette seconde grosse différence : Google est un moteur de recherche, il affiche des résultats. Le nouveau Bing est un agent conversationnel qui délivre une seule réponse. Cette distinction entraîne une responsabilité qui n’est pas la même : Google est un intermédiaire (entre les utilisateurs et les éditeurs des sites référencés), tandis que Bing est un éditeur (il génère ses propres réponses).
De nombreux articles ont été publiés cette semaine pointant du doigt des zones d’ombre dans les belles promesses de Microsoft :"
"De la recherche par mots-clés à l’art du prompt.
Ces trois méthodes illustrent différentes manière de concevoir des prompts et me permettent d’évoquer un sujet qui ne peut qu’émerger dans les prochains mois. En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître, le fait d’en maîtriser l’usage avancé pourrait bien devenir une compétence métier et, pourquoi pas, un métier tout court, comme certains l’envisagent déjà. Personnellement, je considère déjà que cela deviendra une compétence-clé pour les veilleurs, osinteurs et tous les professionnels de l’information, une compétence transverse, à l’instar de la capacité à bien rechercher sur Google ou Bing, pourtant trop souvent insuffisamment maîtrisée par ceux-là mêmes qui devraient en être les experts."
Ces trois méthodes illustrent différentes manière de concevoir des prompts et me permettent d’évoquer un sujet qui ne peut qu’émerger dans les prochains mois. En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître, le fait d’en maîtriser l’usage avancé pourrait bien devenir une compétence métier et, pourquoi pas, un métier tout court, comme certains l’envisagent déjà. Personnellement, je considère déjà que cela deviendra une compétence-clé pour les veilleurs, osinteurs et tous les professionnels de l’information, une compétence transverse, à l’instar de la capacité à bien rechercher sur Google ou Bing, pourtant trop souvent insuffisamment maîtrisée par ceux-là mêmes qui devraient en être les experts."
"Au-delà du sujet des devoirs générés par une application telle que ChatGPT, des plans prémâchés, des phrases toute faites si tentantes pour les élèves et les étudiants qui veulent obtenir de bonnes notes, quelles questions vont se poser dans le champ éducatif avec les intelligences artificielles ? Quel intérêt peuvent-elles ou non présenter pour les manières d’enseigner, les pédagogies différenciées, la correction des devoirs ?
Mais l'utilisation de cet agent conversationnel interroge également le statut du texte d'élève, ce qu'on attend des écrits scolaires, académiques... Et au fond, ce qu'écrire - et penser à l'écrit - doit enseigner. Enfin, elle pose une autre question, assez peu soulevée : avons-nous pris la mesure de l’enjeu même d'enseigner ce que sont les IA? Comment les mettre au programme, à partir de quel âge, et avec quelles ressources ?"
Mais l'utilisation de cet agent conversationnel interroge également le statut du texte d'élève, ce qu'on attend des écrits scolaires, académiques... Et au fond, ce qu'écrire - et penser à l'écrit - doit enseigner. Enfin, elle pose une autre question, assez peu soulevée : avons-nous pris la mesure de l’enjeu même d'enseigner ce que sont les IA? Comment les mettre au programme, à partir de quel âge, et avec quelles ressources ?"
"Comment citer un échange avec ChatGPT ?"
"Former l’élève au monde de demain passe nécessairement par la formation aux outils qu’il/elle aura à rencontrer. On peut penser aux outils numériques, et en premier lieu à Internet (à quand la possibilité et même l’obligation d’utiliser -comme au Danemark- Internet pendant ses examens ?). En 2023, savoir utiliser correctement un correcteur orthographique et grammatical paraîtrait plus important que d’être certain.e des conjugaisons de temps rares ou de l’obtention d’une bonne note à la dictée de Pivot. Et il s’agit donc à l’école de pouvoir s’adapter à des outils comme ChatGPT ou ceux qui vont suivre. Notons que des propositions commencent à se faire en ce sens (Canopé).
La question de l’évaluation sommative préoccupe. Et le mot “triche” est alors sur toutes les lèvres. S’il faut d’abord bien réfléchir à ce qu’on entend par “tricher” (voir le paragraphe antérieur), il convient de faire le constat qu’une partie des méthodes d’évaluation des connaissances de 2022 sont aujourd’hui caduques. C’est le cas en particulier de toutes celles reposant sur une épreuve à distance ou sur un travail personnel. Pour certain.es, cette question est prioritaire et toutes les questions deviennent secondaires. Cela peut alors conduire à interdire, parler de plagiat, menacer d’exclusion les élèves fautifs."
La question de l’évaluation sommative préoccupe. Et le mot “triche” est alors sur toutes les lèvres. S’il faut d’abord bien réfléchir à ce qu’on entend par “tricher” (voir le paragraphe antérieur), il convient de faire le constat qu’une partie des méthodes d’évaluation des connaissances de 2022 sont aujourd’hui caduques. C’est le cas en particulier de toutes celles reposant sur une épreuve à distance ou sur un travail personnel. Pour certain.es, cette question est prioritaire et toutes les questions deviennent secondaires. Cela peut alors conduire à interdire, parler de plagiat, menacer d’exclusion les élèves fautifs."