"Côté étudiant, l’intégration de la transition écologique dans les cours peut donner un nouveau sens. Coté enseignant, formateur, tuteur … beaucoup de choses changent. La discipline peut être interrogée sous un angle nouveau. Les savoirs sont réinterrogés. Les réponses à la transition sont largement systémiques, donc interdisciplinaires et contextuelles. L’injonction du passage à l’action multiplie les opportunités de pédagogies actives.

L’ancrage dans le vécu peut changer le rapport entre apprenants et "enseignants". Entre injonction sociétale, évolution des institutions et besoin d’agir personnel, l’engagement dans les métiers d'apprenant et d'enseignant est entièrement requestionné."

"Les 8 écoles d’ingénieur et de management de l’Institut Mines Telecom (IMT) ont co-créé un référentiel de compétences IMT de la transition écologique pour "donner un fil conducteur solide, un langage explicite et commun pour aligner les écoles du groupe sur une transformation cohérente et en profondeur des enseignements".
Une interview d’Anne Monnier, chargée de mission « Transition écologique » à l’IMT (jusque sept 2022) qui explique la démarche adoptée durant une année et l’état d’avancement de cette mise en œuvre.
voir aussi : Référentiel de compétences pour l’ingénieur responsable de l’Institut Mines-Télécom : démarche commune et mise en oeuvre - Interview d’Anne Monnier"

"Durant plus de 2 ans, un travail prospectif a exploré les chemins possibles pour concevoir une agriculture sans pesticides à l’échelle européenne. Guillaume Martin, chercheur au centre INRAE Occitanie-Toulouse et membre du comité d’experts européens, et Chantal Le Mouël, directrice de recherche INRAE et membre de la prospective, nous ont présenté les scénarios explorés pour favoriser l’évolution du système agricole et alimentaire, lors d’une conférence jeudi 7 septembre 2023. Retrouvez l’intégralité en replay !"

"Aussi, pour « sortir de l’aliénation technicienne et consumériste », M.-C. Zélem propose d’agir, via la culture et le savoir, pour réaliser la capacitation de « l’ensemble des acteurs, (…) qu’ils soient simples citoyens ou professionnels » (p. 14). Cet objectif est d’autant plus ambitieux qu’il s’agit de modifier en profondeur les dispositions sociales, en particulier, celles portant sur la culture de la consommation et la priorité accordée à la croissance de flux financiers. Il s’agit également de faire prendre conscience au plus grand nombre de « la complexité à mettre en œuvre de façon pragmatique et opérationnelle les transitions écologiques » "

"Un ouvrage, conçu comme un guide, dans lequel les auteurs proposent une démarche méthodique très opérationnelle pour concevoir un jeu de plateau à partir d’une problématique agricole ou paysagère, allant des concepts théoriques jusqu’à l’évaluation et la valorisation de l’objet créé. Il s'adresse, tout particulièrement aux conseillers agricoles, animateurs techniques ou de groupes, enseignants, collectifs de citoyens, bureaux d'études, collectivités locales, associations agricoles et/ou environnementales, étudiants, chercheurs...La version numérique de l'ouvrage est gratuite"

à propos de l'IA

"Comment s’évaluer quand on suit une licence entièrement à distance et sans enseignant ? Pauline Gomy, Responsable de formation à l’École Nationale du Jeu et des Médias Interactifs Numériques du Cnam, s’est penchée sur la question et nous livre des idées d’activités qu’elle a pu expérimenter.
Même si on ne les aime pas toujours, les notes font partie du quotidien d’un élève. Elles sont utiles pour se situer par rapport à un sujet et à la classe. Dans le cas de la licence générale informatique parcours jeu vidéo, les élèves avancent seuls, à distance et à leur rythme. Dès le départ, la question de l’évaluation s’est posée : comment mesurer son niveau ? quelle visibilité avoir sur son avancement ? comment se situer les uns par rapport aux autres ?

Pour répondre à ces questions, plusieurs types d’évaluation ont été mis en place. "

"Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si leurs trajectoires historiques pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ?
En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent. Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d'accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, et notamment ceux de domination masculine, ou les phénomènes magico-religieux se manifestent-ils dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l'ethnocentrisme est-il si universel et pourquoi des conflits opposent-ils régulièrement des groupes qui s'excluent mutuellement ? C'est à ces questions cruciales que cherche à répondre Bernard Lahire en formulant, pour les sciences sociales, un paradigme unificateur fondé sur une synthèse des connaissances essentielles relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.
Le pari de ce livre est que seul cet effort d'intégration permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain."

"Alors que les projets institutionnels de « transformations pédagogiques » se multiplient depuis 2010 dans les établissements d'enseignement supérieur, cet ouvrage plonge le lecteur au cœur de l'expérience vécue par des enseignants universitaires, acteurs premiers de ces changements. À travers le dialogue qu'il instaure entre eux et avec des membres de la gouvernance, il met en exergue les multiples dualités et tensions qui émergent à différents niveaux de l'institution. L'auteure propose alors une modélisation originale visant à rendre compte de la complexité du processus de transformation des pratiques pédagogiques, dans une approche holistique et systémique. L'activité réelle des acteurs est ainsi appréhendée dans les interactions avec le milieu organisationnel dans lequel ces pratiques se construisent. Focalisant sur une dynamique oscillatoire activée par les dualités et les tensions, le modèle élaboré invite le lecteur à s'éloigner des approches causales et déterministes, et des dynamiques de courbes les plus répandues dans les théories du changement organisationnel. Il souligne le fait que chacun de nous peut en même temps désirer le changement et tenter de l'éviter. Il suppose enfin que la transformation des pratiques ne peut se penser sans une transformation d'ordre organisationnel pour que les changements soient profonds et durables."

"Quels gestes professionnels adopter en tant qu’enseignant ou enseignante pour favoriser les apprentissages de tous et toutes les élèves ? Le présent ouvrage entend contribuer à cette question en présentant une revue critique des recherches sur les gestes professionnels pour enseigner, en mettant en avant leurs fondements théoriques et leurs effets.
Le regroupement des gestes professionnels d’enseignement proposés dans cet ouvrage est distingué selon cinq grandes familles  :

    Le premier chapitre examine les manières de prendre en compte l’hétérogénéité des élèves au sein d’une même classe par le biais de la différenciation pédagogique.
    Le deuxième chapitre s’intéresse aux compétences psychosociales des élèves.
    Le troisième chapitre porte sur les fonctions exécutives et les capacités attentionnelles des élèves.
    Le quatrième chapitre aborde la prise en compte et les manières de formuler des feed-back, focalisés sur les processus et l’autorégulation des apprentissages.
    Le cinquième chapitre explore les gestes professionnels d’enseignement qui favorisent les transferts d’apprentissage, comme le fait d’identifier les connaissances préalables des élèves, de miser sur des transferts analogiques ou d’avoir recours à des stratégies métacognitives.
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"Quelle formation à l’éthique professionnelle les universités doivent-elles offrir aux futurs enseignants et enseignantes? Avant de répondre à cette question, soulignons d’emblée que l’éthique s’apprend. Mais de quelle éthique parle-t-on? En effet, les personnes enseignantes du Québec ne bénéficient pas d’un code d’éthique. Elles ne sont pas non plus regroupées dans un ordre professionnel qui leur fournirait des repères déontologiques. Néanmoins, elles cherchent des orientations éthiques pour réfléchir sur leur travail, mais aussi pour prendre des décisions responsables. Des cours pour former à l’éthique enseignante sont maintenant proposés dans la plupart des universités québécoises. Cet ouvrage collectif présente l’état des lieux sur cet enseignement."

"Parvenir à ouvrir le code algorithmique était, il y a quelques années et à l’échelle des moteurs de recherche, une urgence démocratique vitale et une fin en soi. Et une option suffisante pour en comprendre les principales dynamiques informationnelles et y détecter les matrices économiques et idéologiques à l’œuvre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui car ces matrices se sont déplacées et sont, la plupart du temps, désormais explicites et assumées."

"L'intérêt porté à la conception de nouveaux espaces de travail et de formation à l'échelle d’un établissement scolaire et/ou d’un territoire s’inscrit dans le projet de faire évoluer les modalités actuelles de la formation continue des professionnels de l’Éducation nationale. Le défi est de contribuer au développement professionnel continu des enseignant(e)s dans une alliance renouvelée entre la recherche, le travail et la formation. Au cœur de cette perspective, l’intervention en recherche qui se présente comme une action outillée par les méthodes telles que le laboratoire du changement et par des principes théoriques et méthodologiques inspirés de la clinique de l’activité. Pour progresser dans cette voie, les relations et les modalités de travail entre chercheurs et professionnels sont repensées, la dynamique de formation également reconstruite pour laisser place à l’alternance de temps d’analyse du travail et de mise à l’épreuve des transformations conçues par les professionnels eux-mêmes pour résoudre un problème professionnel.

À l’appui des études de cas, l’ouvrage décrit notamment la genèse des nouveaux espaces de travail et de formation, l’implication des enseignants dans ces espaces et l’activité de pilotage pour certains d’entre eux, les transformations générées au gré du travail des collectifs associant les chercheurs, les enseignants, les formateurs, les chefs d’établissement. Par les outils méthodologiques et conceptuels qu’il développe et les résultats qu’il apporte, l’ouvrage s’adresse à celles et ceux spécialistes de l’éducation et de la formation soucieux de la qualité du travail et d’une formation « responsabilisante ». Il concerne enfin, les étudiants et les chercheurs qui réalisent des travaux dans le champ des sciences de l’éducation et de la formation en empruntant plus particulièrement les cadres théoriques et méthodologiques provenant de l’ergonomie de tradition francophone et de la clinique de l’activité."

Le projet AGATE pour AGriculture, Alimentation, Territoires et Environnement, donne accès à environ 600 monographies et fascicules de revues, 1 000 images anciennes conservées par l’INRAE, et près de 10 000 images provenant des Archives nationales. Cette collection est la 18e bibliothèque numérique « Gallica marque blanche ». Accessible à des publics de non spécialistes, le site web dédié à ce projet agate.inrae.fr, « propose des focus thématiques qui facilitent la compréhension et l’appropriation des images pour des usages variés, et permettent de faire un lien avec les recherches actuelles à l’INRAE ».

"Pour un journalisme d’enquête en Bretagne

Nous produisons des enquêtes au long cours en donnant le temps et les moyens à nos journalistes d’aller au bout de leurs investigations.

Nous abordons des questions d’intérêt général en étant protégés de toute pression et censure.

Nous publions nos articles à la fois en français et en breton.

Splann ! (« clair », en breton) est la première ONG entièrement dédiée à l’investigation journalistique en Bretagne, créée sous forme d’association à but non lucratif. "

"Les algorithmes d’IA qui génèrent de très loin le plus d’argent, ce sont les moteurs de recommandation, qui proposent des publicités, des articles des vidéos, des posts etc. Cela va évidemment se développer avec les logiciels conversationnels : on va avoir des Buddy Bots où le robot vous parlera d’une super paire de baskets, d’un séjour, d’un téléphone, en vous envoyant le lien pour l’acheter. Globalement, cela va changer la façon dont on interagit avec nos outils, car tout se fera par voix ou par textes et les publicités seront incessantes dans les conversations. Pour l’heure, ChatGPT monétise des abonnements individuels, mais ils n’ont pas la masse critique pour en faire un modèle économique rentable quand le fonctionnement de ChatGPT coûte 700 000 $ par jour. "