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"beaucoup d’articles alertaient sur leur impossibilité d’enseigner certaines notions, voire disciplines, du fait de revendications religieuses. Parallèlement, il y avait au sein de la société un mouvement contre les discriminations – qui a peu touché l’éducation scolaire.
À ce contexte sociétal, il faut ajouter le débat scientifique sur ces questions. Tous les chercheurs et chercheuses n’ont pas les mêmes approches et théories. On s’est donc dit qu’il fallait aller voir ce qu’il en était dans les établissements du second degré et ne pas se contenter de ce qu’on entendait, y compris dans les enquêtes d’opinion, mais s’intéresser à l’action au quotidien des professionnels de l’éducation."
À ce contexte sociétal, il faut ajouter le débat scientifique sur ces questions. Tous les chercheurs et chercheuses n’ont pas les mêmes approches et théories. On s’est donc dit qu’il fallait aller voir ce qu’il en était dans les établissements du second degré et ne pas se contenter de ce qu’on entendait, y compris dans les enquêtes d’opinion, mais s’intéresser à l’action au quotidien des professionnels de l’éducation."
"Selon la chercheuse, pour éduquer à l’empathie, il faudrait que toute l’école soit « empathique » « en étant elle-même vraiment fraternelle, démocratique et égalitaire et pas en desservant des leçons plus ou moins gnangnan une demi-heure par semaine »."
"Nos likes et autres réaction sur les réseaux sociaux en disent beaucoup sur nous, et ces informations peuvent être exploitées à des fins publicitaires ou pour des campagnes d’influence.
Cambridge Analytica est allée un cran plus loin en subtilisant les profils Facebook de millions d’Américains et en apprenant à associer leurs « likes » avec leurs préférences électorales, afin de mieux cibler des campagnes électorales américaines. De telles techniques ont également été utilisées lors du vote sur le Brexit, ce qui a confirmé leur efficacité.
Notons que c’est uniquement l’aspiration illégale des profils Facebook qui a été reprochée par la justice, ce qui doit continuer à nous rendre méfiants quant aux traces qu’on laisse sur Internet."
Cambridge Analytica est allée un cran plus loin en subtilisant les profils Facebook de millions d’Américains et en apprenant à associer leurs « likes » avec leurs préférences électorales, afin de mieux cibler des campagnes électorales américaines. De telles techniques ont également été utilisées lors du vote sur le Brexit, ce qui a confirmé leur efficacité.
Notons que c’est uniquement l’aspiration illégale des profils Facebook qui a été reprochée par la justice, ce qui doit continuer à nous rendre méfiants quant aux traces qu’on laisse sur Internet."
"Matilda est un projet d'élaboration d'un outil bibliographique/métrique pour la science ouverte qui vise à changer la situation des données de références/citations en tant que parent pauvre de la science ouverte, Il s'agit d'une part de redonner une place équitable aux contenus académiques exclus des outils propriétaires actuellement utilisées, WoS et Scopus, en adoptant un principe d'égal traitement de l'ensemble des textes scientifiques et de leurs métadonnées. D'autre part, nous voulons donner aux milieux académiques et aux chercheurs le plus grand contrôle possible sur la façon dont ils recherchent les informations textuelles et les métadonnées, car la conception fermée des outils actuels encapsule une vision objectivante des processus de recherche bibliographique plutôt que de s'appuyer sur des technologies co-construites par leurs utilisateurs.
Matilda s'inscrit dans un double héritage de conception et d'utilisation avec, d'une part, Google Scholar, qui a popularisé le libre accès au suivi des citations et aux métadonnées de contenus scientifiques, en dehors du circuit des bibliothèques et des sites d'éditeurs, ainsi que l'intervention des utilisateurs comme enrichisseurs. D'autre part, il hérite de la philosophie d'ISIDORE, et d'autres moteurs de recherche fondés sur le moissonnage OAI-PMH, avec recherche plein texte et indifférence au « prestige » des supports. L'objectif est donc de compléter/remplacer ces différentes utilisations, ainsi que celles des bases de données commerciales, qui sont utilisées de manière quasi-exclusive dans certaines disciplines. Matilda est donc un outil destiné aux chercheuses et chercheurs et non directement aux institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche, aux bibliothèques et aux scientomètres."
Matilda s'inscrit dans un double héritage de conception et d'utilisation avec, d'une part, Google Scholar, qui a popularisé le libre accès au suivi des citations et aux métadonnées de contenus scientifiques, en dehors du circuit des bibliothèques et des sites d'éditeurs, ainsi que l'intervention des utilisateurs comme enrichisseurs. D'autre part, il hérite de la philosophie d'ISIDORE, et d'autres moteurs de recherche fondés sur le moissonnage OAI-PMH, avec recherche plein texte et indifférence au « prestige » des supports. L'objectif est donc de compléter/remplacer ces différentes utilisations, ainsi que celles des bases de données commerciales, qui sont utilisées de manière quasi-exclusive dans certaines disciplines. Matilda est donc un outil destiné aux chercheuses et chercheurs et non directement aux institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche, aux bibliothèques et aux scientomètres."
"Le Haut conseil pour le climat présente la version grand public, accessible et synthétique de son rapport annuel « Acter l’urgence, engager les moyens », publié en juin"
A lire !
Cet ouvrage permet ainsi de relativiser l’idée selon laquelle l’adoption généralisée des
outils collaboratifs déboucherait mécaniquement sur des améliorations pour les salariés
en termes de gain de temps et d’autonomie. Ces outils sont surtout des révélateurs per-
mettant d’objectiver des situations de travail et de les mettre en débat pour s’ouvrir à
l’expérimentation de nouvelles pratiques.
Cet ouvrage permet ainsi de relativiser l’idée selon laquelle l’adoption généralisée des
outils collaboratifs déboucherait mécaniquement sur des améliorations pour les salariés
en termes de gain de temps et d’autonomie. Ces outils sont surtout des révélateurs per-
mettant d’objectiver des situations de travail et de les mettre en débat pour s’ouvrir à
l’expérimentation de nouvelles pratiques.
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"L’alternumérisme radical vise à développer un numérique acceptable : soutenable socialement et écologiquement, émancipateur et non aliénant, choisi et non subi2.
L’alternumérisme radical intègre dans sa vision la nécessité de l’arrêt de la numérisation effrenée du monde, et la dénumérisation de certain⋅e⋅s technologies, outils, équipements et processus. Un « autre numérique », c’est parfois pas de numérique du tout."
L’alternumérisme radical intègre dans sa vision la nécessité de l’arrêt de la numérisation effrenée du monde, et la dénumérisation de certain⋅e⋅s technologies, outils, équipements et processus. Un « autre numérique », c’est parfois pas de numérique du tout."
"L’enseignement a pour but la formation des citoyens et citoyennes de demain. Mais qu’est-ce qu’être citoyen ? C’est pouvoir, grâce à l’émancipation par le développement d’une pensée critique, questionner le monde et agir sur lui. Or quels sont les savoirs favorisant une telle pensée critique ? Comment les transmettre ? Autant de questions que la didactique contemporaine pose à l’enseignement d’aujourd’hui, dont les finalités civiques sont aujourd’hui essentielles.
Par le traitement critique de questions d’actualité, comme les rapports de genre ou les fake news, cet ouvrage définit ce qu’est un savoir émancipateur, dans des disciplines aussi variées que l’histoire, la géographie ou l’éducation à la citoyenneté. En prenant appui sur des études de cas menées en France, en Suisse et au Canada, il illustre les façons dont un tel savoir peut être enseigné.
Écrit par des spécialistes en didactique, cet ouvrage questionne la responsabilité sociale du corps enseignant, ainsi que la manière dont celui-ci peut agir en vue de former les citoyens et citoyennes de demain, qui seront acteurs, actrices et témoins du monde à venir."
Par le traitement critique de questions d’actualité, comme les rapports de genre ou les fake news, cet ouvrage définit ce qu’est un savoir émancipateur, dans des disciplines aussi variées que l’histoire, la géographie ou l’éducation à la citoyenneté. En prenant appui sur des études de cas menées en France, en Suisse et au Canada, il illustre les façons dont un tel savoir peut être enseigné.
Écrit par des spécialistes en didactique, cet ouvrage questionne la responsabilité sociale du corps enseignant, ainsi que la manière dont celui-ci peut agir en vue de former les citoyens et citoyennes de demain, qui seront acteurs, actrices et témoins du monde à venir."
"Plutôt que de tenter d’amender à la marge, tant bien que mal, un modèle d’économie de la production ayant pour maîtres mots « rentabilité », « productivité » et « domestication de la nature », il serait temps de changer de logiciel et de promouvoir une économie de la coévolution, où les interactions entre les êtres humains et les autres espèces sont placées au centre des attentions."
"L’enseignement de l’impact de l’informatique sur l’environnement à Polytech Paris-Saclay précède la sortie du rapport et s’inscrit dans le cadre d’un module dédié à l’éco-conception. Ce module intègre une initiation à l’Analyse du Cycle de Vie (ACV), qui fait appel à des méthodes scientifiques permettant d’évaluer l’empreinte environnementale d’un produit de sa conception à sa fin de vie. Dans ce cadre, l’impact environnemental du numérique est enseigné depuis 2018, en prenant en compte différents aspects dont :
la consommation d’énergie
les matières premières utilisées
la fabrication des composants
la pollution autour des déchets produits"
la consommation d’énergie
les matières premières utilisées
la fabrication des composants
la pollution autour des déchets produits"
"Un article du sociologue A. Luneau (médialab de Sciences Po) décrit les cadres de référence utilisés par la presse belge francophone pour traiter du déclin des pollinisateurs. Il applique des méthodes computationnelles (logiciel Prospéro) à un corpus d’articles parus entre 2015 et 2021. 16 groupes thématiques sont identifiés (production agricole, biodiversité, éducation, etc.). Tout en se posant en simples chroniqueurs de l’actualité, les médias rendent saillants certains aspects, hiérarchisent les explications, légitiment tels et tels acteurs. Ils tendent aussi à imposer une vision conforme au « contrat de lecture » qui les lie à leur public. Ainsi, les magazines destinés aux femmes abordent des solutions locales (jardinage), les journaux régionaux traitent des ravages du frelon asiatique ou des actions de pédagogie, mais ils évacuent le problème des pesticides, traité surtout dans la presse nationale. Selon l’auteur, faute de confronter les points de vue, les médias empêchent une vision systémique et « reproduisent les asymétries » entre acteurs de la controverse."