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Le texte se compose de trois parties écrites chacune par un auteur. Chacun a sa propre filiation théorique [3], mais tous pensent largement à partir des travaux de Bruno Latour en disant dépasser sa réflexion pour y intégrer le non-humain technique. Ils proposent une contre-enquête (qui s’intéresse aux mondes qui se ferment et aux communs négatifs) et une contre-théorie de l’acteur-réseau (pour décrire les infrastructures en train de s’effondrer et les mondes en train de se défaire). Le capitalisme est un héritage à fermer correctement : il s’agit d’avoir avec lui un rapport pragmatique car il reste nécessaire pour la subsistance de millions de personnes, tout en étant sans concession avec lui sur le plan cosmologique et politique.
En quoi « faire ensemble » est-il un art ? En quoi les ingénieries coopératives concrétisent-elles cet art de faire ?
Les ingénieries coopératives sont des dispositifs au sein desquels les professionnels (en particulier des professeurs, mais pas uniquement) et les chercheurs coopèrent afin de mieux comprendre la pratique de l’enseignement et de la recherche. Ces dispositifs reposent sur l’idée selon laquelle la coopération est au cœur du processus d’humanisation et d’une démocratie pleine encore à venir.
Fruit d’un travail de plusieurs années accompli par le Collectif Didactique pour Enseigner, l’ouvrage s’adresse à toutes celles et tous ceux qui — professeurs, chercheurs et citoyens — expérimentent la coopération sur leur terrain propre afin d’améliorer la pratique.
Les ingénieries coopératives sont des dispositifs au sein desquels les professionnels (en particulier des professeurs, mais pas uniquement) et les chercheurs coopèrent afin de mieux comprendre la pratique de l’enseignement et de la recherche. Ces dispositifs reposent sur l’idée selon laquelle la coopération est au cœur du processus d’humanisation et d’une démocratie pleine encore à venir.
Fruit d’un travail de plusieurs années accompli par le Collectif Didactique pour Enseigner, l’ouvrage s’adresse à toutes celles et tous ceux qui — professeurs, chercheurs et citoyens — expérimentent la coopération sur leur terrain propre afin d’améliorer la pratique.
Les questions que Hans Jonas formulait à la fin du XXe siècle sont devenues d'une actualité brûlante : Quelle Terre allons-nous laisser à nos enfants ? Qu'adviendra-t-il de l'humanité comme telle ? L'éducation a-t-elle encore un sens dans un tel contexte ? L'originalité de ce travail, issu de l'équipe "Questions socialement vives" du Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN), est de chercher des réponses chez des intellectuels contemporains connus (Giorgio Agamben, Ulrich Beck, Umberto Eco, René Girard, André Gorz, Hans Jonas, Bruno Latour, Hartmut Rosa, Umberto Eco), ou moins connus (Alexandre Grothendieck, Katsuhiro Otomo, Kyle Harper, Xi Jinping, Frédérique Aït-Touati...).
Beaucoup de ces auteurs sont des lanceurs d'alerte qui osent dire, ce que personne ne veut entendre. L'ouvrage se termine sur un entretien avec Edgar Morin.
Beaucoup de ces auteurs sont des lanceurs d'alerte qui osent dire, ce que personne ne veut entendre. L'ouvrage se termine sur un entretien avec Edgar Morin.
En analysant l’articulation de l’action individuelle et des collectifs professionnels, ils
analysent les conditions d’une décision démocratique de nature à renforcer le contrat
social et la confi ance des membres de la communauté éducative en leur capacité
d’agir.
Ces interrogations constituent pour les auteurs des pistes pour l’action. La crise du
recrutement dans l’Éducation nationale comme la persistance des inégalités de destin
scolaire obligent l’institution et les décideurs à tenir compte des nouvelles attentes des
personnels, des parents et des élèves en les associant à la construction de la décision.
analysent les conditions d’une décision démocratique de nature à renforcer le contrat
social et la confi ance des membres de la communauté éducative en leur capacité
d’agir.
Ces interrogations constituent pour les auteurs des pistes pour l’action. La crise du
recrutement dans l’Éducation nationale comme la persistance des inégalités de destin
scolaire obligent l’institution et les décideurs à tenir compte des nouvelles attentes des
personnels, des parents et des élèves en les associant à la construction de la décision.
Il s’agit ici de prendre en compte le problème du genre en didactique afin de produire la déconstruction de l’ordre genré qui prévaut trop souvent dans le système scolaire. Pour ce faire, l’ouvrage analyse la fabrication des inégalités scolaires selon le sexe et pointe la nécessité d’une problématisation didactique de cette question. Il présente les résultats de recherches portant sur diverses activités scolaires à plusieurs niveaux du système éducatif. Conduite selon une démarche collaborative articulant visées heuristique et pratique, l’enquête repère les leviers de transformation des pratiques d’enseignement et d’étude. Elle souligne en quoi une approche comparatiste renouvelle la compréhension des processus à l’origine de la fabrication des inégalités de sexe à l’École.
L’ouvrage plaide ainsi pour que les sciences didactiques se saisissent davantage des problématiques de genre afin de participer aux nécessaires transformations de l’École – auxquelles enseignantes et enseignants eux-mêmes souhaitent contribuer – pour une égalité sans condition de genre encore à conquérir dans toutes les sphères de la société.
L’ouvrage plaide ainsi pour que les sciences didactiques se saisissent davantage des problématiques de genre afin de participer aux nécessaires transformations de l’École – auxquelles enseignantes et enseignants eux-mêmes souhaitent contribuer – pour une égalité sans condition de genre encore à conquérir dans toutes les sphères de la société.
voir les ressources
Cette revue de littérature nous enseigne cependant que les technologies sont investies à partir de conceptions de la transition écologique qui sont souvent antagonistes. Quoi de commun entre les initiatives qui utilisent la technologie pour favoriser l’émergence de publics locaux ou pour explorer des modes alternatifs de production et de consommation, et les initiatives qui voient dans les technologies un moyen économiquement profitable de réduire certaines pollutions en optimisant les ressources investies sans remettre en cause la logique productiviste ni prendre en compte de possibles « effets rebonds » ?
Ce qui se joue actuellement ne porte pas tant sur la haie elle-même que sur la manière dont elle est perçue, pensée, reliée à l’agriculture et au paysage. Car si la haie est un objet matériel avec lequel on interagit, elle est tout autant un objet social et culturel, porteur de représentations et d’affects, qu’un objet naturel inséré dans des rapports sociaux évoluant dans le temps et l’espace.
Une équipe de chercheurs néo-zélandais a publié en mai 2024, dans The Journal of Agricultural Education and Extension, les résultats de l’évaluation d’un programme d’éducation au bien-être et à la santé mentale, dispensé dans des écoles d’agriculture. Le programme WellMates a été développé conjointement par des professeurs de l’enseignement supérieur agricole, des étudiants et des professionnels de santé, suite aux suicides d’anciens élèves. Ciblant les futurs actifs agricoles (salariés, exploitants ou intervenants), il vise à développer les connaissances en matière de santé mentale chez les étudiants, à accroître leur capacité à reconnaître les signes de détresse chez eux-mêmes ou les autres, et à réagir de manière adéquate. Le programme consiste en un atelier de deux heures, destiné aux étudiants de première année, et animé par des étudiants de deuxième ou troisième année.
La revue Science a publié en avril 2024 un article sur l’évolution mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques. À l’aide de modèles et d’indicateurs, les auteurs reconstituent l’utilisation des terres et le changement climatique entre 1900 et 2015, et projettent trois scénarios contrastés à l’horizon 2050, variant notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
Elles porteront sur la thématique suivante :
« Transitions : diversité des lieux et des ressources ».
« Transitions : diversité des lieux et des ressources ».
La philosophe nous explique que grandir est aussi un entrainement à la connexion à un en-dehors de soi : en dehors de ses idées, de ses croyances, de ses préjugés, de la maison et de l'entre-soi
présentation URFIST