15336 shaares
1427 liens privés
1427 liens privés
597 résultats
taggé
bulenvir
"La participation des publics à des initiatives de sciences participatives est appréhendée dans le cadre d’un questionnement sur les formes et figures de l’engagement citoyen. À partir d’une synthèse de travaux empiriques, une typologie de six figures est proposée pour comprendre ce qui engage les citoyens et ce que ces formes d’engagement révèlent des relations entre scientifiques et non-scientifiques, et plus largement du rapport entre science et société. La mise à jour de formes d’engagements plurielles permet de sortir des catégorisations habituelles pour qualifier les modes de participation et d’éclairer la diversité des activités de sciences participatives."
"La relationalité, en tant que concept et cadre théorique, est devenue une composante essentielle dans les sciences, théories et politiques contemporaines. Son importance transversale se manifeste dans sa description comme un changement de paradigme dans les sciences, un tournant relationnel dans la philosophie et la théorie, et une nouvelle finalité de la politique. Ce colloque vise à établir des liens entre les sciences, théories et politiques contemporaines en se concentrant sur les différentes façons dont ces dernières abordent et intègrent la relationalité biologique, comprise comme l'enchevêtrement des entités vivantes entre elles à différentes échelles (cellulaire, physiologique, multi-espèces, écosystémique, planétaire, etc.) et avec des entités non vivantes (polluants, machines, matière elle-même, etc.)."
"« Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat » est une prospective qui peint quatre scénarios cohérents et contrastés pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050. Ils visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société qu'elles supposent ou qu'elles suscitent. Les secteurs suivants y sont détaillés :
ceux qui relèvent de la consommation (l'aménagement du territoire, le bâtiment, la mobilité et l'alimentation)
ceux qui constituent le système productif (l'agriculture, l'exploitation des forêts et l'industrie)
ceux qui forment l'offre d'énergie (le gaz, le froid et la chaleur, la biomasse, les carburants liquides et l'hydrogène)
ceux qui constituent des ressources (la biomasse et les déchets) et les puits de carbone.
Ces secteurs sont également analysés au regard de leurs impacts, lorsque cela a été possible, sur l'eau, les sols, les matériaux et la qualité de l'air. Cet ouvrage est le résultat d'un travail de plus de deux ans mené par l'ADEME, en interaction avec des partenaires extérieurs, afin d'éclairer les décisions à prendre dans les années à venir. Car le but n'est pas de proposer un projet politique ni « la » bonne trajectoire, mais de rassembler des éléments de connaissances techniques, économiques et environnementales afin de faire prendre conscience des implications des choix sociétaux et techniques qu'entraîneront les chemins qui seront choisis."
ceux qui relèvent de la consommation (l'aménagement du territoire, le bâtiment, la mobilité et l'alimentation)
ceux qui constituent le système productif (l'agriculture, l'exploitation des forêts et l'industrie)
ceux qui forment l'offre d'énergie (le gaz, le froid et la chaleur, la biomasse, les carburants liquides et l'hydrogène)
ceux qui constituent des ressources (la biomasse et les déchets) et les puits de carbone.
Ces secteurs sont également analysés au regard de leurs impacts, lorsque cela a été possible, sur l'eau, les sols, les matériaux et la qualité de l'air. Cet ouvrage est le résultat d'un travail de plus de deux ans mené par l'ADEME, en interaction avec des partenaires extérieurs, afin d'éclairer les décisions à prendre dans les années à venir. Car le but n'est pas de proposer un projet politique ni « la » bonne trajectoire, mais de rassembler des éléments de connaissances techniques, économiques et environnementales afin de faire prendre conscience des implications des choix sociétaux et techniques qu'entraîneront les chemins qui seront choisis."
"Le concept de « socio-écosystème » est ainsi utilisé pour étudier les multiples interactions et interdépendances, à différentes échelles spatio-temporelles, qui déterminent l’avenir du secteur forêt-bois. Celles-ci s’opèrent entre, d’une part les dynamiques écologiques des arbres et des peuplements forestiers, de l’autre les représentations, comportements, pratiques, organisations et institutions des acteurs intéressés et concernés par les enjeux forestiers.
Voilà donc la première mission de la recherche : aider à penser le monde dans sa complexité, et dans le cas présent, aider à appréhender la forêt comme un « objet » ancré dans la société."
Voilà donc la première mission de la recherche : aider à penser le monde dans sa complexité, et dans le cas présent, aider à appréhender la forêt comme un « objet » ancré dans la société."
"L'évolution est pour la plupart d'entre nous synonyme de changement. Or, l'évolution biologique ne consiste pas à changer, mais à persister, dans un premier temps. Ce renversement permet aux concepts de l'évolution de comprendre la véritable origine des espèces et d'entrer dans les corps biologiques. C'est ainsi qu'apparaît nécessaire une profonde réforme de la manière dont nous enseignons l'évolution."
"Mais que décrivent réellement ces deux termes ? Sont-ils antagonistes ? Quelles visions de la nature proposent-ils ? Tâchons de faire le point."
ex du projet biovallée dans la Drôme
"Cet objectif répond-il à une nécessité identifiée par les scientifiques ? il est permis d’en douter. De nombreux travaux d’écologues, s’ils soulignent les résultats obtenus pour la conservation d’espèces et d’écosystèmes remarquables,constatent dans le même temps que les aires de protection ne font souvent qu’atténuer la perte de biodiversité. Elles s’avèrent en outre peu adaptées au contexte du changement climatique qui devrait entraîner un déplacement des aires de répartition des espèces et des écosystèmes. "
"En somme, concluent les chercheurs, « les activités agropastorales ont multiplié par 2 à 2,5 fois le rythme d'érosion du sol dans les Alpes occidentales ». Pour eux, « de telles études sont indispensables pour tester l'hypothèse d'un impact précoce à grande échelle des activités humaines sur l'environnement, remettant ainsi en question l'hypothèse selon laquelle l'Anthropocène commencerait avec la révolution industrielle »."
"Ces résultats suggèrent que la stratégie de localisation des mesures compensatoires ne vise pas prioritairement à générer un gain écologique important, mais répond à d’autres contraintes économiques et foncières. Cela questionne l’efficacité de la compensation à tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité."
"C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
En seulement 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé et dans les 20 années à venir, les entreprises minières veulent produire autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité. Pour la journaliste Celia Izoard, “Continuer à faire croire, qu’il est possible de supprimer les émissions carbones en électrifiant le système énergétique mondial est un mensonge criminel”. Un mensonge criminel car extraire de la matière produit beaucoup plus de déchets que de ressources, des déchets qui forment des collines ou des vallées de matières toxiques et dangereuses qu’il faudra gérer pendant des siècles. Les mines demandent aussi des quantités colossales d’eau et d’énergie. Sans compter leurs impacts sur les écosystèmes et les droits humains. En bref, les mines détruisent bien plus de ressources qu’elles en produisent.
Dans son livre, La ruée minière au XXIème siècle, Celia Izoard enquête sur les réalités qui se cachent derrière le discours des communicants et des entreprises qui prône la « mine durable, verte et sociale » comme un outil de la transition vers les énergies décarbonées. L’essayiste montre à quel point, en tant que population, nous sommes embarqués dans un projet de transition qui repose entièrement sur l’extractivisme et nous mène dans le mur. Comment sortir de cette impasse ? Pour Celia Izoard, la seule solution viable aujourd’hui est de revoir nos modes de vie et de réduire nos besoins en énergie. “On ne peut miser sur les énergies renouvelables qu’en réduisant drastiquement la production et la consommation. Et cela nécessite des bouleversements majeurs que les élites du capitalisme mondialisé refusent de faire”. Que signifie extraire des métaux au XXIème siècle ? En quoi la mine verte et responsable est un mirage ? Et quels bouleversements majeurs faudrait-il opérer aujourd’hui pour sortir de l’extractivisme ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Celia Izoard. "
En seulement 20 ans, les volumes de métaux extraits dans le monde ont doublé et dans les 20 années à venir, les entreprises minières veulent produire autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité. Pour la journaliste Celia Izoard, “Continuer à faire croire, qu’il est possible de supprimer les émissions carbones en électrifiant le système énergétique mondial est un mensonge criminel”. Un mensonge criminel car extraire de la matière produit beaucoup plus de déchets que de ressources, des déchets qui forment des collines ou des vallées de matières toxiques et dangereuses qu’il faudra gérer pendant des siècles. Les mines demandent aussi des quantités colossales d’eau et d’énergie. Sans compter leurs impacts sur les écosystèmes et les droits humains. En bref, les mines détruisent bien plus de ressources qu’elles en produisent.
Dans son livre, La ruée minière au XXIème siècle, Celia Izoard enquête sur les réalités qui se cachent derrière le discours des communicants et des entreprises qui prône la « mine durable, verte et sociale » comme un outil de la transition vers les énergies décarbonées. L’essayiste montre à quel point, en tant que population, nous sommes embarqués dans un projet de transition qui repose entièrement sur l’extractivisme et nous mène dans le mur. Comment sortir de cette impasse ? Pour Celia Izoard, la seule solution viable aujourd’hui est de revoir nos modes de vie et de réduire nos besoins en énergie. “On ne peut miser sur les énergies renouvelables qu’en réduisant drastiquement la production et la consommation. Et cela nécessite des bouleversements majeurs que les élites du capitalisme mondialisé refusent de faire”. Que signifie extraire des métaux au XXIème siècle ? En quoi la mine verte et responsable est un mirage ? Et quels bouleversements majeurs faudrait-il opérer aujourd’hui pour sortir de l’extractivisme ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Celia Izoard. "
"Le Haut conseil pour le climat a réalisé, dans le cadre de ses missions et à partir des constats sur les émissions et l'empreinte alimentaire, une analyse des politiques alimentaires et agricoles à l’aune des enjeux climatiques. Il s’agit d'évaluer la mise en œuvre et l’efficacité de l'action publique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, développer les puits de carbone, réduire l’empreinte carbone et développer l’adaptation au changement climatique du système alimentaire. Il s’agit également d’aborder les impacts socio-économiques, environnementaux et sur la santé de ces différentes politiques publiques. Les recommandations ciblant l’alimentation et l’agriculture formulées dans le rapport annuel 2023 du Haut conseil pour le climat dans le cadre de l’analyse de l’action climatique sont actualisées et complétées ici."