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bulagri
"Cet article éclaire les coulisses du travail de représentation d’intérêts à Bruxelles. À partir d’archives, d’entretiens et d’observations, l’auteure retrace les inflexions, pendant les décennies 2000-2010, des campagnes d’influence d’une firme agroalimentaire dont les approvisionnements sont impactés par les réglementations en faveur des biocarburants. Ce lobbying a une double face, en direction des eurocrates, mais aussi, en interne, auprès des différents services de l’entreprise, appelés à présenter une « façade institutionnelle unifiée »."
"Disponible sur la plateforme france.tv, le documentaire Nouvelles graines suit l’installation d’un jeune couple de néo-ruraux sur une ferme des Landes. Ils veulent « revenir » à un mode de vie plus authentique et éthique. Sur sept hectares, ils appliquent les principes de la permaculture : refus des pesticides, des plastiques, complémentarité entre maraîchage et élevage, etc. Les difficultés rencontrées rapidement (charge de travail, problèmes de trésorerie, infestation de limaces) amènent bien des désillusions, qui ne sont pas sans évoquer le reflux des utopies communautaires des années 1970. « Je ne pense pas qu’on puisse vivre de la permaculture », a même déclaré le réalisateur. "
"Or, selon Christian Couturier, directeur général de l’association Solagro, qui fait de la prospective et de l’accompagnement à la transition agricole, « la sobriété, ce n’est pas la restriction, c’est une façon de vivre économe. Se restreindre, c’est se priver de biens et services nécessaires, alors que là, il s’agit de choisir des biens et services utiles et plaisants »."
"Il faut changer radicalement de modèle agricole et « reprendre la terre aux machines », plaide Nicolas Mirouze, ancien élève d’AgroParisTech devenu viticulteur, et qui a « bifurqué » vers l’agroécologie, dans une tribune au « Monde »."
"Les solutions apportées par la nature peuvent-elles permettre d’envisager aujourd’hui des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement tout en maintenant des rendements suffisants pour l’alimentation des populations et les revenus des agriculteurs ? Des chercheurs d’INRAE et du CNRS ont, durant six années, étudié simultanément pratiques agricoles, paysages, pollinisateurs et ravageurs du colza et apportent une réponse affirmative à cette interrogation.
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Film réalisé à des fins pédagogiques et réflexives dans le cadre de la transition agroécologique et de l'appui à l'enseignement technique agricole du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.
"Les oiseaux disparaissent en même temps que la diversité florale, les populations d’abeilles s’effondrent sous l’effet des néonicotinoïdes, 80 % des carabes ont disparu en trente ans… Ces constats scientifiques malheureux ont suscité des controverses retentissantes sur l’avenir de l’agriculture mondiale. Qui sait pourtant que ces données ont été obtenues en plein cœur de la campagne poitevine, dans la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre ?
Ce grand laboratoire à ciel ouvert, créé en 1994 par Vincent Bretagnolle, couvre aujourd’hui plus de 45 000 hectares de cultures intensives exploités par 450 agriculteurs. C’est sur ce terrain qu’une équipe atypique d’écologues, en collaboration avec les agriculteurs, a produit les études scientifiques parmi les plus significatives sur l’écologie des milieux agricoles au cours des dix dernières années.
Vincent Bretagnolle, avec le journaliste Vincent Tardieu, revient sur la genèse de cette « zone atelier », les hasards qui ont conduit à son développement jusqu’à l’élaboration des plus robustes protocoles scientifiques existants sur les oiseaux, la rémanence des néonicotinoïdes dans le sol ou les rapports de la flore spontanée avec les cultures.
Il rappelle les données et les faits, en particulier sur les pesticides et leur utilité, tout en esquissant des stratégies d’action acceptables, profitant des services rendus par la biodiversité et les régulations naturelles. Des questions qui souvent trouvent des réponses inattendues, loin d’être techniques ou caricaturales, capables de réconcilier l’environnement et les agriculteurs.
Un livre qui donne la parole aux scientifiques de terrain sur les futurs agricoles."
Ce grand laboratoire à ciel ouvert, créé en 1994 par Vincent Bretagnolle, couvre aujourd’hui plus de 45 000 hectares de cultures intensives exploités par 450 agriculteurs. C’est sur ce terrain qu’une équipe atypique d’écologues, en collaboration avec les agriculteurs, a produit les études scientifiques parmi les plus significatives sur l’écologie des milieux agricoles au cours des dix dernières années.
Vincent Bretagnolle, avec le journaliste Vincent Tardieu, revient sur la genèse de cette « zone atelier », les hasards qui ont conduit à son développement jusqu’à l’élaboration des plus robustes protocoles scientifiques existants sur les oiseaux, la rémanence des néonicotinoïdes dans le sol ou les rapports de la flore spontanée avec les cultures.
Il rappelle les données et les faits, en particulier sur les pesticides et leur utilité, tout en esquissant des stratégies d’action acceptables, profitant des services rendus par la biodiversité et les régulations naturelles. Des questions qui souvent trouvent des réponses inattendues, loin d’être techniques ou caricaturales, capables de réconcilier l’environnement et les agriculteurs.
Un livre qui donne la parole aux scientifiques de terrain sur les futurs agricoles."
"Passerelles paysannes est une plateforme créée par des associations et acteurs engagés en faveur d’une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement.
Elle est à destination de ceux qui souhaitent devenir paysans, pour qui nous avons réuni de nombreuses informations sur les démarches, acteurs et dispositifs pour accompagner la construction d’un projet agricole."
Elle est à destination de ceux qui souhaitent devenir paysans, pour qui nous avons réuni de nombreuses informations sur les démarches, acteurs et dispositifs pour accompagner la construction d’un projet agricole."
"Les institutions de transmission et de production des savoirs, Éducation Nationale, Université fondent leur légitimité sur la production de « savoirs experts », uniformisés, sélectifs, qui subordonnent de plus en plus les connaissances à l’agenda industriel, à l’efficacité, aux logiques productivistes et concurrentielles, à l’adaptation aux chocs écologiques et sociaux. Elles sont déconnectés des nécessités et connaissances vitales auxquelles nous confrontent les chocs écologiques et la désolation sociale.
D’un autre côté, des expériences et lieux multiples, ancrés dans des territoires, mettent en lumière des savoirs marginalisés, déniés, souvent méprisés. Ce sont des lieux de recherche, d’enquête, de réflexions, de création, qui réévaluent les savoir-habitants, les savoirs sensibles, les savoirs de subsistance, des savoirs terrestres ancrés dans les manières d’habiter et de faire société, attentifs à dépasser les dominations qui excluent, humilient et minent nos mondes communs."
D’un autre côté, des expériences et lieux multiples, ancrés dans des territoires, mettent en lumière des savoirs marginalisés, déniés, souvent méprisés. Ce sont des lieux de recherche, d’enquête, de réflexions, de création, qui réévaluent les savoir-habitants, les savoirs sensibles, les savoirs de subsistance, des savoirs terrestres ancrés dans les manières d’habiter et de faire société, attentifs à dépasser les dominations qui excluent, humilient et minent nos mondes communs."
"Savons-nous, savez-vous seulement sur quoi vous marchez ? Sous vos pieds, outre le bitume des villes, avons-nous tous bien conscience de ce qu’est le sol ? De ce dont est fait le sol ? Une espèce connue sur quatre se trouve sous terre. Bactéries, champignons, micro organismes, insectes… rappelons-nous que notre planète est faite de roche, que la roche est peu ou prou stérile, qu’il a fallu des millions d’années pour constituer ce sol, fertile, substrat indispensable pour la vie végétale et animale. Ce sol que nous maltraitons tant avec le labour, les intrants, les pesticides… Plongeons ensemble à la découverte de l’origine de la vie terrestre, avec un passionné des sols : le biologiste, botaniste et mycologue Marc André Sélosse."
"« Cet homme moderne […] considère, comme on lui a appris à le croire, qu’en tant que membre de l’espèce humaine il est maître de l’univers. Il considère qu’il n’y a rien qu’il puisse faire qu’il devrait ne pas faire, rien qu’il puisse utiliser qu’il devrait ne pas utiliser. » Le paysan, tel qu’il est conceptualisé par Wendell Berry, apparaît donc comme un précurseur de l’écologie, son lien étroit avec la nature le protégeant de deux écueils : celui de l’abstraction et celui du contrôle absolu."
"Discours d'un groupe d'agros qui bifurquent à la remise des diplômes d'AgroParisTech 2022"
"Dans leur rapport, les scientifiques notent que “l’état actuel des connaissances montre une large contamination des écosystèmes par les produits phytopharmaceutiques. Avec un pic de contamination dans les espaces agricoles – dans les sols, les petits cours d’eau et l’air… Là où ils sont majoritairement appliqués. Cette contamination touche aussi les zones situées à distance des parcelles cultivées comme les milieux aquatiques et les sédiments. Ceci jusqu’à des milieux reculés comme les zones proches des pôles et les grands fonds marins.“"
france cul
Sur la démarche de recherche participative liée à la question du genre en agriculture