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Au cours des dernières années, l'agriculture est devenue un point de plus en plus « chaud » dans les controverses environnementales. Avec une visibilité nouvelle dans les médias traditionnels comme sur les réseaux sociaux, nombre de militants et organisations dénoncent les effets destructeurs de l'intensification des modes de production agricole sur la santé humaine, les conditions de vie des animaux d'élevage, la biodiversité et le climat. Dans cet article, nous étudions le déploiement, dans l'espace public numérique, d'une forme de contre-mobilisation en réponse à ces dénonciations. Cette contre-mobilisation repose sur l'activation de solidarités entre agriculteurs et professionnels para-agricoles, mus par une expérience partagée de la critique et le projet commun d'y répliquer. L'analyse de la transformation des mécanismes de représentation des mondes agricoles permet ainsi de relativiser l'opposition classique entre l'action stratégique et discrète de lobbying, coordonnée et orchestrée par les acteurs économiques dominants, et l'action décentralisée et spontanée des mouvements sociaux en ligne, qui évoluent de façon fluide, sans structure ni dirigeant.
Il s’agit ici de prendre en compte le problème du genre en didactique afin de produire la déconstruction de l’ordre genré qui prévaut trop souvent dans le système scolaire. Pour ce faire, l’ouvrage analyse la fabrication des inégalités scolaires selon le sexe et pointe la nécessité d’une problématisation didactique de cette question. Il présente les résultats de recherches portant sur diverses activités scolaires à plusieurs niveaux du système éducatif. Conduite selon une démarche collaborative articulant visées heuristique et pratique, l’enquête repère les leviers de transformation des pratiques d’enseignement et d’étude. Elle souligne en quoi une approche comparatiste renouvelle la compréhension des processus à l’origine de la fabrication des inégalités de sexe à l’École.
L’ouvrage plaide ainsi pour que les sciences didactiques se saisissent davantage des problématiques de genre afin de participer aux nécessaires transformations de l’École – auxquelles enseignantes et enseignants eux-mêmes souhaitent contribuer – pour une égalité sans condition de genre encore à conquérir dans toutes les sphères de la société.
L’ouvrage plaide ainsi pour que les sciences didactiques se saisissent davantage des problématiques de genre afin de participer aux nécessaires transformations de l’École – auxquelles enseignantes et enseignants eux-mêmes souhaitent contribuer – pour une égalité sans condition de genre encore à conquérir dans toutes les sphères de la société.
Introduire l’éthique végétale dans le contexte de l’agriculture suppose de passer d’une compréhension discursive à une raison pratique, de l’éthique déontologique à l’éthique des vertus. Une première étape est de mesurer les obstacles qu’introduit la modernité dans la pensée éthique elle-même, sous la forme d’a priori utilitaristes et moralistes : l’agriculture serait intrinsèquement instrumentale, se nourrir serait un acte de prédation, et une éthique végétale aurait vocation à normaliser l’action humaine. Ces a priori reposent sur une pensée généraliste décontextualisée, qui tend à occulter la multiplicité des agricultures, des modes de relation au vivant et des situations concrètement vécues. Pour y remédier, il est nécessaire de s’écarter d’un solutionnisme global et de renforcer le socle des vertus, initialement laissées à l’écart des réflexions environnementales. J’aborderai trois aspects de cette démarche, en m’appuyant sur le projet PlantCoopLab qui étudie les relations de coopération avec les plantes dans les activités de production nourricière. 1/ La vertu prouve son excellence, non en général mais en particulier : il importe donc de s’intéresser aux marges dans lesquelles les agricultures écologisées s’inventent à partir d’initiatives singulières. 2/ La vertu est exemplaire, elle ne reste jamais isolée et participe de l’action collective : il est donc essentiel de la considérer, non comme une nécessité privée, mais comme une question d’intérêt public. 3/ La vertu confère un « devenir-moral » à autrui dans l’acte de coopérer : le travail agricole et ses vertus ne pouvant être dissociés du « travail » (ou agentivité) des plantes, ceci conduit à élargir la compréhension de l’agir moral en la situant d’emblée au sein de communautés interspécifiques et à concevoir de nouvelles formes instituantes, telles qu’un « Parlement des plantes ».
Sommaire des témoignages réalisés dans le cadre d’Ecophyto’TER