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"En un peu plus d’une décennie, le smartphone a envahi le quotidien de centaines de millions de personnes à travers le monde, devenant très rapidement l’objet fétiche de nos sociétés globales et numérisées. Mais au-delà des enjeux économiques, éthiques ou écologiques immenses dont il est l’emblème, quelle place occupe-t-il dans la vie de ses propriétaires et quelles significations ces derniers lui accordent-ils?"
"Alors que la biodiversité s’étiole sous l’effet du réchauffement climatique et des pratiques agricoles intensives, la science offre comme remède une écologie impuissante à rétablir le contact entre l’Homme et la Nature.
Héritée des Lumières et d’une vision pleinement rationaliste des choses, aurait-elle oublié en chemin que la Nature n’est pas un objet de science, mais un prolongement de nous-mêmes qui ne se laisse pas mettre en équations ? Empreinte de cette vision mécaniste du vivant, l’écologie scientifique ignore trop souvent la dimension humaine et sensible de notre rapport à la Nature.
C’est à fonder une écologie différente qu’incite ce livre. Plutôt que des grands concepts, des calculs et des simulations complexes, il faut désormais penser comme un tout indissoluble le vivant et son environnement, afin de retrouver le plaisir tout simple du contact direct avec la plante et l’animal, cette proximité essentielle dont tout le reste découlera.
Cette écologie du sensible, et non de la seule raison, est peut-être la clé de notre survie."
Héritée des Lumières et d’une vision pleinement rationaliste des choses, aurait-elle oublié en chemin que la Nature n’est pas un objet de science, mais un prolongement de nous-mêmes qui ne se laisse pas mettre en équations ? Empreinte de cette vision mécaniste du vivant, l’écologie scientifique ignore trop souvent la dimension humaine et sensible de notre rapport à la Nature.
C’est à fonder une écologie différente qu’incite ce livre. Plutôt que des grands concepts, des calculs et des simulations complexes, il faut désormais penser comme un tout indissoluble le vivant et son environnement, afin de retrouver le plaisir tout simple du contact direct avec la plante et l’animal, cette proximité essentielle dont tout le reste découlera.
Cette écologie du sensible, et non de la seule raison, est peut-être la clé de notre survie."
"L’ouvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires (anthropologie, géographie, histoire, sociologie, etc.) des expériences mises en place dans le cadre d’agricultures alternatives : des élevages bovins où les relations avec les animaux se trouvent transformées du fait de l’introduction de médecines douces ; un viticulteur qui utilise la flore (des haies, des arbres) et la faune (en introduisant des moutons dans ses vignes) pour assurer le devenir de son exploitation ; des éleveurs de moutons qui parviennent à revaloriser la laine comme co-produit, à côté de la viande et du lait ; l’usage de techniques douces pour réguler les animaux nuisibles, comme les campagnols : piégeage sélectif, aménagement des espaces, etc.
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"Le smartphone est un objet essentiel du quotidien, utilisé par des milliards de personnes de par le monde, et sa fin ne semble guère proche. Même si la technologie avance vite, on ne voit pas pour l'instant par quoi il pourrait être remplacé : les lunettes connectées ne sont plus à la mode, il n'y a plus guère que la puce électronique implantée sous la peau qui aurait un avenir."
"La révolution digitale est venue insérer des connaissances et des informations dans tous les aspects de nos vies. Jusqu'aux machines, qu'elle est en train de rendre intelligentes. Si nous fabriquons le numérique, il nous fabrique aussi. Voilà pourquoi il est indispensable que nous nous forgions une culture numérique. Lire la suite
L'entrée du numérique dans nos sociétés est souvent comparée aux grandes ruptures technologiques des révolutions industrielles.
En réalité, c'est avec l'invention de l'imprimerie que la comparaison s’impose, car la révolution digitale est avant tout d’ordre cognitif. Elle est venue insérer des connaissances et des informations dans tous les aspects de nos vies. Jusqu’aux machines, qu’elle est en train de rendre intelligentes.
Si nous fabriquons le numérique, il nous fabrique aussi. Voilà pourquoi il est indispensable que nous nous forgions une culture numérique."
L'entrée du numérique dans nos sociétés est souvent comparée aux grandes ruptures technologiques des révolutions industrielles.
En réalité, c'est avec l'invention de l'imprimerie que la comparaison s’impose, car la révolution digitale est avant tout d’ordre cognitif. Elle est venue insérer des connaissances et des informations dans tous les aspects de nos vies. Jusqu’aux machines, qu’elle est en train de rendre intelligentes.
Si nous fabriquons le numérique, il nous fabrique aussi. Voilà pourquoi il est indispensable que nous nous forgions une culture numérique."
"Dans « L’écosophie ou la sagesse de la nature », Serge Mongeau nous invite à une profonde réflexion sur une éthique écologique à partir de ses propres expériences. Au lieu de voir la nature comme extérieure à nous, comme un réservoir de ressources, il faut l’envisager comme un processus de vie dans lequel nous avons un rôle à jouer. C’est donc un autre mode de relation qu’il faut développer et ce sont les moyens d’y arriver qu’explore ce texte dans lequel l’auteur préconise un respect sans idolâtrie de la nature et propose un certain nombre de balises pour que s’établisse une véritable symbiose entre la Terre vivante et les êtres humains."
ouvrage Thierry Pardo
"L’auteure réunit dans cet ouvrage de solides assises sur lesquelles elle construit de manière compétente sa proposition pour une éducation par l'approche sensible"
voir : Qu’apprendre de la formation des artistes de cirque et Agroécologie. Quelle écoformation
"« À l’heure où la reconnaissance faciale investit nos visages, où les assistants vocaux intelligents s’invitent dans nos salons, où Instagram recompose nos rapports sociaux, est-il encore possible de se tenir à l’abri des regards ? Des caméras intelligentes du Xinjiang à nos profils Facebook, les dispositifs de surveillance s’éparpillent jusqu’à donner l’illusion de disparaître. Parce qu’ils sont partout, nous ne les voyons plus nulle part. En agents consentants de notre propre enfermement, nous sommes invités à transformer chacune de nos expériences en signal que ces dispositifs pourront exploiter. Depuis dix ans, j’essaie de cartographier minutieusement les nouveaux territoires de la surveillance, que j’observe tout en y résidant. En décrivant sans les fantasmer les mécanismes de ces systèmes opaques, ce livre est un manuel à l’usage de ceux, trop nombreux, qui pensent n’avoir rien à cacher. »"
"Bernard E. Harcourt propose une critique puissante de notre nouvelle transparence virtuelle. Il livre une analyse de ce que les technologies big data font à nos vies, et de la manière dont elles s’y introduisent, et révèle l’ampleur de notre renoncement, volontaire, à la liberté – jusqu’à l’acceptation de toutes les dérives sécuritaires. Ces atteintes à nos libertés sont flagrantes ; pourtant, nous ne semblons pas nous en soucier.
Exploitant notre désir sans fin d’avoir accès à tout, tout le temps, les géants d’Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d’intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu’elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l’instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D’où vient le sentiment de fatalité à l’égard de cette transgression du public et du privé ?"
Exploitant notre désir sans fin d’avoir accès à tout, tout le temps, les géants d’Internet dressent un portrait de notre propre intimité, collectent des millions de données sur nos activités, nos centres d’intérêt et nos relations, tandis que les agences de renseignement les croisent aux milliards de communications qu’elles enregistrent chaque jour. Nous continuons cependant, et malgré notre connaissance de l’instrumentalisation de ces données, de publier nos photos de familles, nos humeurs et nos pensées. Nous donnons en caisse, en même temps que notre carte bleue, nos adresses email et postale. D’où vient le sentiment de fatalité à l’égard de cette transgression du public et du privé ?"
"Nous nous contenterons ici de présenter un livre récent qui a le mérite de proposer une synthèse de ces questions, avec différents points de vue et pistes en guise de solutions, et qui renvoie à de nombreuses autres publications."
"Son travail pionnier très original porte sur l'identification et la description de ces émotions, négatives ou positives. L'auteur aide ainsi à comprendre le monde dans lequel nous vivons, et à préparer une nouvelle ère qu'il appelle le Symbiocène. Il utilise particulièrement sa connaissance de l'Australie, son univers animal et végétal extraordinaire, les 40 000 ans d'expérience des peuples Anborigènes et la vie actuelle des Australiens affectés par des mines de charbon géante et des incendies majeurs. Il s'inspire également de nombreux auteurs d'Hippocrate à Naomi Klein. Un ouvrage puissant. "
"Quelle éthique pour l’ingénieur ? est un manuel dense, riche, complet, en exemples comme en concepts, qui semble plus long que ses 260 pages tant il donne de clés pour s’interroger sur les limites et les failles de la question éthique."
"Nous publions un extrait de l’ouvrage de Paolo Bartolomeo « Penser droit » qui vient de paraître aux éditions Flammarion. Neurologue et directeur de recherche à l’Inserm, Paolo Bartolomeo est spécialiste des troubles de l’attention"
"À la lumière des études menées dans huit pays distincts, les auteurs de cet ouvrage observent que ce qui est qualifié de « savoirs locaux » sur les ressources et les environnements naturels est indissociable des contextes, des pratiques ou plus généralement des réseaux où ils se déploient. Ils sont difficilement décryptables en dehors des interventions des diverses catégories d’acteurs qui s’en emparent. Différentes interrogations sont ainsi soulevées : de quels types de savoirs est-il question ? Quand la notion « savoirs locaux » est-elle utilisée et par qui ? Jusqu’à quel point ces savoirs sont-ils redéfinis, reformulés voire inventés ? Les auteurs présentent une analyse critique précise et détaillée sur la notion de savoir local et sur ses divers contenus. Ils montrent que, au-delà des hésitations sémantiques pour la désigner, la notion de « savoir local » est plurivoque et s’avère de nature au moins aussi politique que cognitive."