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éducation_à_la_citoyenneté
Vous dressez un état des lieux de la place de l’écologie dans l’Ecole, qui ne doit pas être un « à côté » des savoirs disciplinaires enseignés. Alors quelle place pour l’écologie ?
Surtout, l’Ecole doit être à la hauteur des urgences actuelles. Former des éco-citoyens, conscients de leurs responsabilités dans une transformation indispensable pour que la Terre reste « humaine », cela ne fait-il pas partie des « fondamentaux » ? Car, au fond, que voudrait dire lire-écrire ou faire des mathématiques dans un monde où les températures dépasseraient le vivable et où les catastrophes naturelles se multiplieraient. Je ne crois pas, malheureusement, que les préoccupations écologiques soient actuellement autre chose qu’une des multiples « priorités » (le mot n’a plus beaucoup de sens), dans le style : « oui, c’est vrai, il ne faut pas oublier l’écologie… ». Pour certains, ce n’est pas vraiment dans les missions de l’école que de former à cette éco-citoyenneté, mais pour moi, c’est irresponsable de le penser. Bien sûr, l’Ecole doit apporter sa contribution en toute modestie, mais celle-ci peut être décisive pour les générations futures. J’ai voulu dans cette perspective solliciter pratiquement toutes les disciplines scolaires et il y a des contributions passionnantes de l’EPS, des Lettres, de la Physique. Ce ne doit en tout cas pas être la seule affaire des SVT, même si leur rôle est capital sur le sujet.
Surtout, l’Ecole doit être à la hauteur des urgences actuelles. Former des éco-citoyens, conscients de leurs responsabilités dans une transformation indispensable pour que la Terre reste « humaine », cela ne fait-il pas partie des « fondamentaux » ? Car, au fond, que voudrait dire lire-écrire ou faire des mathématiques dans un monde où les températures dépasseraient le vivable et où les catastrophes naturelles se multiplieraient. Je ne crois pas, malheureusement, que les préoccupations écologiques soient actuellement autre chose qu’une des multiples « priorités » (le mot n’a plus beaucoup de sens), dans le style : « oui, c’est vrai, il ne faut pas oublier l’écologie… ». Pour certains, ce n’est pas vraiment dans les missions de l’école que de former à cette éco-citoyenneté, mais pour moi, c’est irresponsable de le penser. Bien sûr, l’Ecole doit apporter sa contribution en toute modestie, mais celle-ci peut être décisive pour les générations futures. J’ai voulu dans cette perspective solliciter pratiquement toutes les disciplines scolaires et il y a des contributions passionnantes de l’EPS, des Lettres, de la Physique. Ce ne doit en tout cas pas être la seule affaire des SVT, même si leur rôle est capital sur le sujet.
Des élèves qui accusent leurs professeurs de racisme, une classe où le groupe des « Français » et celui des « musulmans » se font face… ce genre de constat a conduit Aurélien Aramini et Chloé Santoro à mener une enquête au lycée professionnel Hippolyte Carnot, situé au sein d’une grande cité scolaire comme il en existe beaucoup d’autres dans la France des sous-préfectures, marquée à la fois par la désindustrialisation, la disparition des services publics et l’héritage des vagues migratoires successives du XXe siècle.
De nombreux entretiens avec les élèves, les enseignants et les personnels de direction ont permis aux auteurs de mieux comprendre la double fracture d’une classe de seconde professionnelle : d’une part, des accusations de racisme visant plus ou moins directement certains professeurs et, d’autre part, le clivage spontané de la classe en deux groupes d’élèves, qui appartiennent à peu près à la même classe sociale, à la même classe d’âge et au même territoire, mais qui, selon leurs propres termes, ne sont « pas dans le même délire » et ne semblent plus vivre dans le même monde.
De nombreux entretiens avec les élèves, les enseignants et les personnels de direction ont permis aux auteurs de mieux comprendre la double fracture d’une classe de seconde professionnelle : d’une part, des accusations de racisme visant plus ou moins directement certains professeurs et, d’autre part, le clivage spontané de la classe en deux groupes d’élèves, qui appartiennent à peu près à la même classe sociale, à la même classe d’âge et au même territoire, mais qui, selon leurs propres termes, ne sont « pas dans le même délire » et ne semblent plus vivre dans le même monde.
"Cet article accompagne l’épisode du mois de mai 2021 intitulé : Est-ce que l’École prépare à la vie ? Il propose un retour historique sur l’opposition entre théorie et pratique dans la philosophie et dans les curricula scolaire, et montre l’influence de J.Dewey dans la mise en œuvre d’une éducation globale des enfants contre l’instruction scolaire traditionnelle. Il revient sur les expérimentations pédagogiques en France – de l’Éducation Nouvelle aux établissements expérimentaux- et interroge l’apparition des « Éducations à » dans le système traditionnel. Enfin, il propose un pas de côté vers les initiatives qui se développent à l’international pour mieux préparer les élèves à la vie, et montre comment ces évolutions interrogent le système éducatif et ses finalités."
"quels sont les termes des compromis que les enseignantes et enseignants sont amenés à effectuer au quotidien pour à la fois s’inscrire dans un rapport spécifique aux savoirs de référence et dans une dimension politique redoublée par l’objet de leurs enseignements, l’humanité en société ?
Pour contribuer à la réflexion sur ces questions, les trois parties de ce Dossier s’appuient sur une sélection de travaux de recherche abordés sous l’angle du curriculum...Enfin, une troisième partie interroge les façons dont les enseignantes et enseignants traduisent dans leurs pratiques des prescriptions institutionnelles de plus en plus internationalisées comme l’acquisition de compétences ou les « éducation à » : cet appel au décloisonnement et à l’interdisciplinarité interroge les raisons qui font que ces tendances de fond connaissent dans le même temps un processus de disciplinarisation qui s’appuie sur les fondements épistémologiques des différentes sciences humaines et sociales."
Pour contribuer à la réflexion sur ces questions, les trois parties de ce Dossier s’appuient sur une sélection de travaux de recherche abordés sous l’angle du curriculum...Enfin, une troisième partie interroge les façons dont les enseignantes et enseignants traduisent dans leurs pratiques des prescriptions institutionnelles de plus en plus internationalisées comme l’acquisition de compétences ou les « éducation à » : cet appel au décloisonnement et à l’interdisciplinarité interroge les raisons qui font que ces tendances de fond connaissent dans le même temps un processus de disciplinarisation qui s’appuie sur les fondements épistémologiques des différentes sciences humaines et sociales."
"Notre enquête montre qu'au lycée quand les enseignants parlent des questions de racisme, de xénophobie, le niveau de racisme diminue. Les enseignants ont une influence. Et puis il ya des thinktaks comme Solidarité laïque ou le projet Seriously qui expérimente contre les discours racistes en milieu scolaire.
Les enseignants peuvent éduquer à identifier les sources d'une information, travailler sur l'approche critique des informations, sur l'argumentation et aider les jeunes à produire des contre discours."
Les enseignants peuvent éduquer à identifier les sources d'une information, travailler sur l'approche critique des informations, sur l'argumentation et aider les jeunes à produire des contre discours."
"Depuis le début des années 80, de nombreuses "éducations à" (la santé, la citoyenneté, la solidarité internationale, les médias et l'information...) sont apparues. Ces "éducations à..." se situent à la fois dans la continuité des "actions éducatives" scolaires et en rupture avec cette tradition, car elles ne se cantonnent plus au seul ordre scolaire. Elles s'inscrivent dans un contexte mondialisé. Voici un outil apportant une clarification conceptuelle et une démarche réflexive."
"Cette série réalisée par Joyce Colson aborde avec intelligence et finesse des sujets délicats tels que la discrimination, la différence, l’intimidation. Les choix qui ont été faits au niveau de la scénarisation sont efficaces. De courtes histoires bien ficelées, des images simples, un langage plus que soigné, voire poétique, et un graphisme épuré, cohérent avec l’ensemble. …Que l’essentiel.
Destinée à un jeune public, cette série de capsules peut sans contredit servir de point de départ à des discussions entre grands, qu’ils soient futurs enseignants, éducateurs, parents et les plus petits."
Destinée à un jeune public, cette série de capsules peut sans contredit servir de point de départ à des discussions entre grands, qu’ils soient futurs enseignants, éducateurs, parents et les plus petits."
"Philippe Guillem est enseignant en maternelle à l’école de Talence en Gironde ; il est aussi maître formateur. Nous l’avions rencontré il y a trois ans pour un reportage où il évoluait déjà avec ses élèves sur Twitter. Aujourd’hui, ses pratiques ont évolué et tendent notamment vers l’apprentissage de la citoyenneté."
portail de canopé
"Emancipation individuelle, participation collective, transformation sociale... Où en sommes-nous ?
Journée RésO Villes du 10 novembre 2015 – Brest
Intervention de Laurent Sochard, psychosociologue"
Journée RésO Villes du 10 novembre 2015 – Brest
Intervention de Laurent Sochard, psychosociologue"
...Se sont ajoutées récemment, toutes les formes d'intelligence territoriale. La diffusion des nouvelles technologies de la communication, les systèmes d'information géographiques ont donné des outils permettant de travailler en réseau, de partager les informations ou de modéliser les évolutions environnementales, économiques ou sociales. Mais ici aussi, la diversité des approches est considérable. Entre une simple aide à la décision et une démarche d'apprentissage qui permet aux acteurs de co-construire des actions ou des politiques territoriales, l'écart peut être grand...
"Dans une époque marquée par les inquiétudes publiques sur les implications sociétales et environnementales des innovations technoscientifiques, l'enjeu de l'éducation scientifique est de préparer les citoyens à prendre une part active aux choix de société. Tandis que les Inquiry Based Science Education pénètrent les programmes d'enseignements de tous les pays, la généralisation de l'Education au Développement Durable signe l'intégration des enjeux du monde contemporain dans des enseignements problématisés. Dans ce contexte, la scolarisation des Questions Socialement Vives (QSV) place l'incertitude et la complexité au cœur des processus d'enseignement/apprentissage. À la croisée de la didactique des QSV et de la pédagogie numérique, cette thèse vise à documenter les modalités d'apprentissages collectifs de la participation démocratique aux expertises citoyennes de QSV Environnementales. Nous exploitons le potentiel des Environnements Numériques de Travail collaboratifs à élargir les communautés d'apprentissages au-delà des frontières géographiques et des cloisonnements disciplinaires. Nous analysons les évolutions de Raisonnements SocioScientifiques dans une perspective de Durabilité (RSSD) construits collectivement par de futurs enseignants en quatrième année de formation initiale issus de disciplines et institutions universitaires diverses en France et en Australie. L'originalité de ce travail réside dans la mise en relation des interactions socio-discursives avec les niveaux d'approfondissement des RSSD co-construits. Elle révèle l'intérêt majeur des dérangements socio-épistémologiques occasionnés par les rencontres interculturelles."
Il a été réalisé sous la responsabilité d’Eric Debarbieux par une équipe internationale de chercheurs. Il fait le point des recherches internationales sur le climat scolaire. Surtout il montre, en termes décapants, qu’il n’y a pas de réponse miracle pour améliorer le climat scolaire. La réponse est collective et renvoie à la démocratisation de la vie scolaire.