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écoféminisme
Dans ce numéro, on explore les croisements entre numérique, écologie et féminisme.
"Écoféminisme : le mot, longtemps peu connu en France, suscite désormais un grand intérêt. Il fait également l'objet de critiques. Des féministes s'inquiètent d'un amalgame des femmes et de la nature, et du risque d'essentialisme qu'il comporte. Des écologistes ne voient pas pourquoi les femmes seraient plus portées à s'occuper d'une écologie qui est l'affaire de tous.
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
On peut parler d'écoféminisme là où se rencontrent luttes écologiques et luttes des femmes, un peu partout dans le monde. Ces mouvements sont tellement divers qu'il est impossible de leur attribuer une doctrine unique. Mais ils ne sont pas le fruit du hasard : ils répondent à la double oppression qui frappe les femmes et la nature. Enquêter sur ces mouvements conduit à étudier le cadre culturel et historique de cette double oppression. Les trois domaines concernés sont la nature, le social et la politique. Faire d'une association positive des femmes à la nature un objet de revendication et de lutte politique est au cœur de toutes les formes d'écoféminisme. "
"La tradition phénoménologique a rappelé l’importance de la corporéité dans toute pensée du quotidien. Fondamentalement situé, le corps s’éprouve dans le concret de nos vies comme une ouverture au monde, dont l’amplitude et la tonalité affective varient. Parallèlement, la pensée féministe a mis en garde contre la dimension abstraite et asexuée du corps propre décrit par les phénoménologues, révélant les enjeux d’oppression et de pouvoir auquel il est soumis. Les autrices et les auteurs qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage cherchent à décrire et penser des expériences qui engagent la dimension incarnée de l’existence, en faisant entendre des voix plurielles et complémentaires dans une orientation de phénoménologie critique et d’herméneutique. Au-delà du risque d’essentialiser le « féminin », les textes présentent différentes modalités d’être-au-monde, occasions de tension, de contradictions ou d’émergence de sens. Ce livre s’adresse particulièrement aux personnes qui étudient en psychologie, en philosophie ou en études féministes, de même qu’à celles qui réfléchissent aux enjeux liés à la manière d’habiter le monde."
"Courant de pensée, mode de vie et d’actions, mouvement politique ? L’écoféminisme, se fait de plus en plus entendre sur la planète pour dénoncer la double oppression faite aux femmes et à la nature par un capitalisme patriarcal destructeur du vivant. Dans cet ouvrage richement illustré, l’autrice explique comment cette nouvelle pensée du monde est née, comment elle s’est manifestée dans différents pays et comment elle se vit actuellement. L’ouvrage se compose de chapitres posant chacun une question suivie d’une réponse en quelques mots puis d’un dialogue avec une historienne, une militante, un historien, une sorcière néopaïenne ou une universitaire qui approfondissent la réponse. Les lecteurs apprécieront également les portraits des principales figures de l’écoféminisme, des extraits de grands textes écoféministes et des exemples de déclinaison de ce mouvement pour la vie dans l’art, la question du genre, l’agriculture et dans des luttes actuelles."
"Si les travaux sur la transition écologique ou le genre sont dynamiques, leur croisement semble encore peu mis en avant, a fortiori à l’échelle de la gouvernance territoriale. Force est de constater que ce croisement est surtout l’apanage de travaux étrangers ou qui portent sur des terrains étrangers. Il s’agira dans cette session d’appréhender la transition écologique par le prisme du genre et de l’écoféminisme et de considérer la manière dont ce croisement peut révéler un renouvellement des capacités politiques, un renouvellement démocratique, à l’échelle de territoires identifiés."
À l'heure où la défense des « éducations à l'égalité » semble plus audible et plus urgente et où les polémiques autour de la « théorie du genre » à l’école dramatisent la nécessité de se positionner en tant que féministe sur le terrain éducatif, cet ouvrage constitue une rupture épistémologique avec des impératifs tactiques qui semblent s’imposer d’eux-mêmes. En refusant de considérer qu’il va de soi que l’éducation est une modalité de la lutte féministe, l’autrice se propose de faire un pas de côté afin de mener un travail de clarification conceptuelle. Il s’agit ici de suspendre le postulat selon lequel l’éducation serait une évidence féministe pour laquelle les seules questions qui persistent seraient d’ordre technique, et se réduiraient au « comment faire ? », afin de revenir à une interrogation plus fondamentale, celle du « pourquoi faire ? ». En effet, si l’éducation est bien omniprésente historiquement dans les revendications féministes, sa place mérite d’être problématisée philosophiquement. Alors même que le féminisme connaît de nombreuses transformations et variations, l’éducation en est une constante historique, et c’est précisément pour cela qu’elle mérite d’être étudiée de façon critique : la forte persistance de cette tradition jette en effet un soupçon sur sa consistance théorique et politique. De l’éducation conçue comme un droit auquel les femmes devraient également avoir accès jusqu’aux institutions éducatives utopiques qui subvertissent la frontière entre privé et public, en passant par la coéducation, la sororité émancipatrice et les pédagogies féministes, cette recherche vise à mettre en lumière les partis-pris épistémologiques, les dialectiques et les tensions qui traversent la conceptualisation de l’éducation au prisme des féminismes.
"Comment les imaginaires des Communs rencontrent-ils ceux de l’écoféminisme ? Pour ouvrir cette question, nous partageons cet enregistrement de cette table ronde intitulée « Conférence « ZAD, communs et écoféminisme » au FELIPE 2018« qui s’est tenue le 14 octobre 2018 lors de la 16ème édition du Festival du livre et de la presse d’écologie et mise en ligne par Radio Parleur. "
"Né dans les années 1970, l’écoféminisme refait surface dans un contexte d’urgence climatique. On essaie de vous en présenter l’héritage et les ambiguïtés, à la suite de plusieurs conférences organisées ces dernières semaines sur le sujet."