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bulshs
"Désigner le virus comme l’ennemi constitue une tentative désespérée du système dualiste pour rétablir le Grand Partage, en rangeant d’un côté tous les humains face à ce non-humain qui a investi notre monde social, en déstructurant tous nos repèreres sur son passage. "
"Une clé serait de « désurbaniser la terre », pour reprendre l’expression du géographe Guillaume Faburel : permettre aux gens de retourner à la campagne sans avoir à sacrifier leur métissage et leur identité culturelle. Cela met forcément beaucoup de temps, ça ne se résout pas que par le télétravail, il faut une politique de retour des services publics, développer l’attractivité et l’identité propre d’un territoire. Dans les Cévennes, cela génère beaucoup de tension entre les néoruraux et les anciens Cévenols : chacun se balance son identité au visage ! Il faudrait plutôt développer des symboles territoriaux inclusifs, sortir des schèmes de l’histoire. Plutôt que le protestantisme, un symbole cévenol partagé comme l’amour des montagnes environnantes pourrait par exemple être rassembleur."
"À la lumière des études menées dans huit pays distincts, les auteurs de cet ouvrage observent que ce qui est qualifié de « savoirs locaux » sur les ressources et les environnements naturels est indissociable des contextes, des pratiques ou plus généralement des réseaux où ils se déploient. Ils sont difficilement décryptables en dehors des interventions des diverses catégories d’acteurs qui s’en emparent. Différentes interrogations sont ainsi soulevées : de quels types de savoirs est-il question ? Quand la notion « savoirs locaux » est-elle utilisée et par qui ? Jusqu’à quel point ces savoirs sont-ils redéfinis, reformulés voire inventés ? Les auteurs présentent une analyse critique précise et détaillée sur la notion de savoir local et sur ses divers contenus. Ils montrent que, au-delà des hésitations sémantiques pour la désigner, la notion de « savoir local » est plurivoque et s’avère de nature au moins aussi politique que cognitive."
Adélie Pomade (Ed.)
Presses universitaires de Rennes, 2018, 222 p.
Hommes-Milieux est né suite au colloque international qui s’est tenu en mai 2018 à l’Université de Rennes 1. Il n’en est pas l’aboutissement ou la conclusion mais constitue plutôt, c’est là toute son originalité, une étape supplémentaire à une réflexion sur le thème « travailler ensemble ». Dans cet ouvrage très novateur, l’interdisciplinarité se construit au fil des pages dans un agencement progressif qu’analyse et synthétise Adélie Pomade (Droit, Université de Bretagne-Occidentale), la coordinatrice scientifique. L’auteure questionne d’emblée l’importance de « travailler ensemble », organisation complexe à mettre en œuvre. Alors comment procéder ? Elle va élaborer une grille de lecture de textes écrits par divers auteurs autour du lien hommes-milieux qui sera l’ancrage commun auquel le plus grand nombre pourra s’exprimer selon sa propre discipline. Pour ancrer plus finement encore les textes, elle va décliner cette relation hommes-milieux en trois : celle qui concerne les hommes et les territoires (comment les hommes s’inscrivent dans les territoires ?), les hommes et la biodiversité (comment les hommes impactent la biodiversité ?) et l’homme et la nature (comment les hommes vivent leur lien à la nature ?). Une construction qui va donc s’analyser progressivement sous trois niveaux ; spatial, biologique et spirituel. Comment les diverses disciplines s’emparent-elles de ces relations ? Comment les déclinent-elles ?"
Presses universitaires de Rennes, 2018, 222 p.
Hommes-Milieux est né suite au colloque international qui s’est tenu en mai 2018 à l’Université de Rennes 1. Il n’en est pas l’aboutissement ou la conclusion mais constitue plutôt, c’est là toute son originalité, une étape supplémentaire à une réflexion sur le thème « travailler ensemble ». Dans cet ouvrage très novateur, l’interdisciplinarité se construit au fil des pages dans un agencement progressif qu’analyse et synthétise Adélie Pomade (Droit, Université de Bretagne-Occidentale), la coordinatrice scientifique. L’auteure questionne d’emblée l’importance de « travailler ensemble », organisation complexe à mettre en œuvre. Alors comment procéder ? Elle va élaborer une grille de lecture de textes écrits par divers auteurs autour du lien hommes-milieux qui sera l’ancrage commun auquel le plus grand nombre pourra s’exprimer selon sa propre discipline. Pour ancrer plus finement encore les textes, elle va décliner cette relation hommes-milieux en trois : celle qui concerne les hommes et les territoires (comment les hommes s’inscrivent dans les territoires ?), les hommes et la biodiversité (comment les hommes impactent la biodiversité ?) et l’homme et la nature (comment les hommes vivent leur lien à la nature ?). Une construction qui va donc s’analyser progressivement sous trois niveaux ; spatial, biologique et spirituel. Comment les diverses disciplines s’emparent-elles de ces relations ? Comment les déclinent-elles ?"
"À la lumière des études menées dans huit pays distincts, les auteurs de cet ouvrage observent que ce qui est qualifié de « savoirs locaux » sur les ressources et les environnements naturels est indissociable des contextes, des pratiques ou plus généralement des réseaux où ils se déploient. Ils sont difficilement décryptables en dehors des interventions des diverses catégories d’acteurs qui s’en emparent. Différentes interrogations sont ainsi soulevées : de quels types de savoirs est-il question ? Quand la notion « savoirs locaux » est-elle utilisée et par qui ? Jusqu’à quel point ces savoirs sont-ils redéfinis, reformulés voire inventés ? Les auteurs présentent une analyse critique précise et détaillée sur la notion de savoir local et sur ses divers contenus. Ils montrent que, au-delà des hésitations sémantiques pour la désigner, la notion de « savoir local » est plurivoque et s’avère de nature au moins aussi politique que cognitive."
"Le texte ci-dessous est un large extrait du chapitre 4, « Place et conduite de la négociation dans les processus de décision complexe : l’exemple d’un conflit d’environnement », rédigé par Laurent Mermet, et publié dans l’ouvrage collectif La négociation"
ressources sur la participation
3 min. pour comprendre l'utilisation des données personnelles par les acteurs économiques et politiques
Sur la participation et les conseils citoyens
L'université de Montpellier est la première dans ce classement pour la France
voir la partie concernant les réseaux sociaux
"Tous ces gourous du changement estiment que le changement est bon pour nous. C’est pourtant loin d’être le cas ! Dès 1996, le professeur de management, Roger Stuart dans « le traumatisme du changement organisationnel » montrait que la souffrance psychologique dans les entreprises soumises à un changement organisationnel radical était considérable. Gary Rees et Sally Rumbles ont montré en 2012 que le changement continu qui affecte désormais les entreprises ne consiste rien de moins qu’en l’organisation du burn-out."
"Au pluriel, le terme d’émotions, d’une part, cherche à encadrer des manifestations sémiotiques protéiformes (« colère », « joie », « peur », « surprise », « tristesse », etc.) et, d’autre part, se trouve côtoyé par des notions qui peuvent recouvrir une pluralité de points de vue (niveaux d’analyse, perspective disciplinaire, objet de recherche, etc.). Une multiplicité de termes (empathie, affectivité, affiliation, subjectivité, sentiments, passions, humeurs, etc.) est ainsi mobilisée dans le champ des sciences humaines pour la construction théorique, le développement méthodologique et la réflexion empirique autour de cette notion."
"Préjugés et stéréotypes ont évidemment des fonctions sociales, largement rappelées par les travaux de la psychologie sociale. Ils permettraient d’apporter de la cohésion à une communauté donnée et renforceraient les identités de groupe en facilitant l’adhésion à un imaginaire collectif d’autant plus efficace que simplifié.
Mais sous leurs abords naïfs et caricaturaux, préjugés et stéréotypes méritent d’être pris au sérieux. Derrière le gitan « voleur de poule » ou le rom « voleur d’enfants », le juif « âpre au gain » ou l’étranger « consommateur d’allocations », combien de tragédies passées ou actuelles… Marqueurs de l’ignorance, les préjugés constituent d’abord un obstacle à la pensée scientifique et au-delà ils participent de rapports sociaux fondamentaux que le scientifique se doit de dévoiler."
Mais sous leurs abords naïfs et caricaturaux, préjugés et stéréotypes méritent d’être pris au sérieux. Derrière le gitan « voleur de poule » ou le rom « voleur d’enfants », le juif « âpre au gain » ou l’étranger « consommateur d’allocations », combien de tragédies passées ou actuelles… Marqueurs de l’ignorance, les préjugés constituent d’abord un obstacle à la pensée scientifique et au-delà ils participent de rapports sociaux fondamentaux que le scientifique se doit de dévoiler."