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Un article, publié en février 2025 dans la revue Inrae Productions animales, s’intéresse à l’influence de la gestion pastorale sur la biodiversité des espaces de montagne. Il rappelle d’abord que les pâturages alpins abritent une riche biodiversité : en Suisse par exemple, ils hébergent 13,1 % de la flore du pays alors qu’ils ne représentent que 2,3 % de la surface en herbe. Après avoir décrit les mécanismes par lesquels le pâturage favorise la biodiversité (défoliation sélective, piétinement, redistribution des nutriments et des graines, etc.), les chercheurs montrent que cette contribution est aujourd’hui remise en question par l’évolution des pratiques agricoles. Pour y remédier, ils suggèrent de revoir l’attribution des soutiens directs dans ces zones, de proposer aux éleveurs des contrats de gestion pastorale, et enfin de mobiliser les outils technologiques en faveur d’une gestion des herbages plus favorable au maintien de la biodiversité.
En mars 2025, le Bureau T, filiale du groupe Caisse des dépôts, a réalisé une étude prospective comportant trois scénarios d’évolution du secteur agricole français à l’horizon 2050, et ce pour 24 filières végétales. D’après le scénario tendanciel, 35 à 40 % de la valeur ajoutée du secteur seraient menacés à l’horizon 2050, en particulier en raison des impacts du changement climatique. Les deux autres scénarios sont fondés sur un renforcement de la compétitivité économique d’une part, et sur une forte planification du secteur agricole pour préserver les écosystèmes d’autre part
La revue Après-demain consacre un dossier aux questions agricoles. Destiné au grand public, ce numéro comporte notamment une contribution de B. Hervieu (sociologue) sur les grandes tendances de l’agriculture française : diminution rapide du nombre d’exploitations et agrandissement, augmentation du salariat et de la sous-traitance, crise du modèle de l’exploitation familiale, progression de systèmes productifs plus capitalistiques, etc. Il décrit la situation délicate d’un groupe agricole devenu minoritaire dans les campagnes françaises après le « retournement de l’exode rural ». Parmi les autres articles, celui de l’économiste V. Chatellier, sur les revenus agricoles, relève que 42 % des exploitations auraient un revenu négatif en l’absence de subventions de la politique agricole commune. Enfin, signalons le « plaidoyer pour un monde sans engrais azotés de synthèse » de G. Billen, J. Garnier et J. Le Noë. Pour eux, la fertilisation en agriculture ne passe pas forcément par les engrais industriels (figure). Ils plaident pour une réorientation de la production dans les pays développés vers l’agroécologie, sur le modèle de « l’autre moitié du monde ».
En mars 2025, les éditions Quæ ont publié cet ouvrage qui synthétise les connaissances scientifiques sur l’agriculture et le changement climatique, et présente les leviers d’adaptation et d’atténuation existant.
Entre 2018 et 2023, 6,7 milliards d’euros de financements publics ont été utilisés pour soutenir l’innovation dans le domaine agricole, hors recherche et développement (figure). 30 % sont consacrés au passage de l’innovation à la sphère industrielle et commerciale (la valorisation), 15 % au déploiement auprès des agriculteurs (la diffusion) et 40 % à son utilisation effective dans les exploitations agricoles (l’appropriation).
Les contributeurs à cet ouvrage collectif œuvrent au quotidien principalement en formation. Ils ont présenté des travaux de recherche validés par l’université : master, doctorat. Leurs thématiques ici présentées orientent astucieusement pratiques professionnelles et recherches scientifiques. Il s’agit :
– d’interroger comment, avec l’universalisation de la formation, penser un partenariat formatif et reconstruire une nouvelle identité professionnelle de formateur ;
– de penser la formation par alternance avec le développement de l’hybridation ;
– de s’intéresser aux stratégies d’apprentissage des étudiants et/ou stagiaires afin d’imaginer de nouvelles ingénieries de formations ;
– de vivre et de penser le doute dans une société de l’incertitude ;
– de réfléchir au triptyque : accompagnement – expérience et recherche, comme moyen de formation personnelle.
L’ouvrage s’adresse à un large lectorat, chercheurs, formateurs, managers, etc. Il donne à penser pour faire ou simplement pour alimenter sa culture et/ou sa curiosité.
– d’interroger comment, avec l’universalisation de la formation, penser un partenariat formatif et reconstruire une nouvelle identité professionnelle de formateur ;
– de penser la formation par alternance avec le développement de l’hybridation ;
– de s’intéresser aux stratégies d’apprentissage des étudiants et/ou stagiaires afin d’imaginer de nouvelles ingénieries de formations ;
– de vivre et de penser le doute dans une société de l’incertitude ;
– de réfléchir au triptyque : accompagnement – expérience et recherche, comme moyen de formation personnelle.
L’ouvrage s’adresse à un large lectorat, chercheurs, formateurs, managers, etc. Il donne à penser pour faire ou simplement pour alimenter sa culture et/ou sa curiosité.
Toujours très pédagogique
Le motif du tressage parcourt toute l’œuvre d’Ingold. Il renvoie à des techniques ancestrales, comme celle de la confection de paniers ou de cordes à partir de fibres végétales, où le geste accompagne les dynamiques propres au matériau afin d’aboutir, chemin faisant, à un objet consistant. Ingold a développé (notamment dans Faire. Anthropologie, archéologie, art et architecture, Dehors, 2017) une réflexion polymorphe sur ce rapport au « faire », qui met l’accent sur le processus plutôt que sur l’idée d’une forme prédéterminée qui serait simplement projetée et exécutée dans un matériau.
L’université d’été « Sentir, penser, agir dans la polyphonie du vivant » s’adresse aux enseignants, chercheurs, formateurs, praticiens, étudiants et à toute personne intéressée par les questions socio-écologiques, désireux de se familiariser avec des contenus théoriques et pratiques qui développent nos qualités d’attention et de considération envers le vivant et génèrent des actionsfavorisant un soin de soi, des autres (humains et autres qu’humains) et de la Terre.
A tester pour un métier et une qualité, par exemple on obtient des documentalistes assertif à 3 bras avec des yeux en plus...
Ce guide vise à soutenir les personnes étudiantes et l'ensemble de la communauté universitaire dans l'utilisation éthique des IA, génératives ou non, en contexte universitaire.